Introduction
La croissance du commerce mondial nourrit les promesses d'un
développement toujours plus soutenu de la globalisation, suscitant ainsi
un fort mouvement de construction de nouveaux terminaux. Tous les grands ports
maritimes ont leur projet de terminal à conteneurs portuaire. Ces
nouveaux aménagements devront répondre à la croissance du
trafic conteneurisé et disposer d'infrastructures adaptées aux
navires porte-conteneurs de plus en plus gros et géant de taille :
« Les Super post-Panamax »
Le maître mot est à la réalisation
d'économies d'échelle et à la maîtrise du temps,
incitant les industries à se doter de navires et de terminaux de plus en
plus gros. Dans ce nouveau contexte maritime, l'objectif est d'optimiser et
maîtriser les mouvements et flux de conteneurs. L'avènement de la
logistique a permis d'y parvenir en adoptant une vue globale de la chaîne
de transport. De l'organisation de véritables réseaux logistiques
a résulté la concentration des investissements et des innovations
dans les plus grands ports maritimes, qui bénéficient seuls du
développement des trafics portuaires conteneurisés.
Depuis la fin de la période de construction des zones
industrial-portuaires dans les années 1990 en Europe, les constructions
des terminaux à conteneurs représentent les projets
d'aménagement les plus importants. Ils marquent une nouvelle
étape dans le développement des zones portuaires répondant
à une nouvelle problématique des flux mer/territoire. Les ports
doivent aujourd'hui répondre aux exigences des armateurs et des
méga manutentionnaires, alors que le budget public qui lui est
consacré diminue et que les critères environnementaux et sociaux
s'alourdissent.
La fiabilité et la qualité des services à
terre sont des facteurs décisifs du choix des armateurs pour tel port.
Les armateurs exigent une manutention sécurisée, capable de
mettre en oeuvre le plus grand nombre possible de portiques compte tenu de la
taille du navire et de son plan de chargement ainsi que des temps d'attente
à quai minimum. Le but est de rationaliser les transbordements et de
garantir au mieux les performances portuaires.
Autre facteur important, le coût de la manutention dans
un port. Quelques dizaines de dollars d'écart par conteneur feront
basculer le choix entre deux ports, par exemple entre Doraleh et Salaalah.
Dans ce contexte de développement soutenu du trafic
conteneurisé, l'exploitation de terminaux à conteneurs est
devenue une activité de premier plan. La concurrence s'effectue
aujourd'hui autant entre les opérateurs de terminaux qu'entre les ports.
Cette concurrence qui ne concernait que certaines régions asiatiques se
sont généralise à l'échelle du globe.
Mais les grands groupes maintiennent aussi leurs
investissements dans les ports déjà plaques tournantes des
trafics, situés sur les grandes routes maritimes, car ils
représentent une « valeur sûre ». Leur stratégie
peut également passer par l'acquisition de la gestion de nouveaux
terminaux à conteneur (exemple de Doraleh) par le rachat de groupes
concurrents qui jouissent déjà de l'exploitation de terminaux ou
encore par un partenariat avec un autre opérateur pour la gestion en
commun d'un terminal.
Notre projet mémoire se résume dans la mesure de
rendement portuaire de l'actuel terminal de Doraleh, en vue d'exposer une
nouvelle stratégie bien qualifié et dont les clientèles
sont en mesure d'être satisfaisantes.
Les grands points essentiels à prendre en
considération sont d'ordre d'actualité, à savoir :
Æ Quelle est la face réelle du Terminal à
conteneur de Doraleh ?
Æ Comment procéder à une redynamisation de
l'offre de service et rendre adéquat aux exigences ?
Æ Montrer les atouts fortin et les faiblesses d'un tel
terminal ?
Æ L'acte de piraterie : un phénomène
crucial.
Æ Les dilemmes de gestion en cas de crise
économique par les opérateurs.
Æ La concurrence régional quasiment ravageante
etc....
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