Chapitre 6 : PRESENTATION DES RESULTATS
Ce chapitre traite des résultats de l'enquête et
comporte une série de tableaux portant sur les caractéristiques
de l'échantillon. Il débute par les informations sur les
répondants et s'achève par les différentes
fréquences obtenues dans les stratégies.
6.1. Identification des répondants
Il est question de revisiter ici les fréquences
obtenues à partir des items inhérents à l'âge, le
sexe, le type d'enseignement secondaire effectué, l'état actuel
d'étude et le dernier diplôme obtenu.
6.1.1. Répartition des répondants en
fonction de l'âge Le tableau ci après présente les
enquêtés suivant le critère de l'âge.
Tableau no 3 : Répartition des
enquêtés suivant l'âge
Intervalle d'âge du répondant
|
Intervalles
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
De 20 à 24 ans
|
28
|
25,5
|
De 25 à 29 ans
|
51
|
46,4
|
De 30 à 34 ans
|
23
|
20,9
|
De 35 à 39 ans
|
6
|
5,5
|
+ 39 ans
|
2
|
1,8
|
Total
|
110
|
100,0
|
La répartition des répondants suivant leur fait
état d'une majorité de jeunes de la tranche des 25-29 ans.
Ceux-ci ont un pourcentage de 46,4% pour un ensemble de 51 individus. Plus de
70% des jeunes inscrits au FNE ont un âge qui varie entre 20 et 29 ans.
La catégorie la moins représentée, avec un pourcentage de
1,8% pour seulement 2 sujets de notre échantillon est celle des plus de
39 ans.
6.1.2. Répartition des répondants en
fonction du sexe
Il s'agit ici des individus de l'échantillon
considérés en fonction du sexe.
Tableau no 4 : Répartition des
enquêtés suivant le sexe
Sexe du répondant
|
Sexe
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Masculin
|
71
|
64,5
|
Féminin
|
39
|
35,5
|
Total
|
110
|
100,0
|
Il appert de ce tableau que 64,5% soit 71 individus de notre
échantillon est constitué des hommes et les 39 autres personnes
sont des individus de sexe féminin, pour un pourcentage de 35,5%.
6.1.3. Répartition des répondants en
fonction du type d'enseignement secondaire effectué
Dans le tableau ci-dessous, les individus sont repartis en
fonction du type d'enseignement secondaire qu'ils ont effectué au cours
de leur scolarité à ce niveau.
Tableau no 5 : Répartition des
enquêtés suivant le type d'enseignement secondaire
effectué.
Type enseignement secondaire
effectué
|
Type
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Général
|
50
|
45,5
|
Technique
|
60
|
54,5
|
Total
|
110
|
100,0
|
Ce sont 60 sujets pour un taux de 54,5% qui se sont
orientés vers l'enseignement technique au cours de leur
scolarité. A coté de ceux-ci, 50 autres ont été
soumis à un
système d'enseignement qualifié de
général. Ces derniers représentent 45,5% de
l'échantillon.
6.1.4. Répartition des répondants en
fonction de l'état actuel d'étude
Dans ce tableau, nous tentons de relever la situation des sujets
qui composent notre échantillon sur le plan de la poursuite ou de
l'arrêt des études.
Tableau no 6 : Répartition des
enquêtés en fonction de l'état actuel d'étude
Etat actuel d'étude
|
Etat
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
continu
|
41
|
37,3
|
arrêt
|
69
|
62,7
|
Total
|
110
|
100,0
|
Pour 62,7% de l'échantillon soit 69 individus, la
recherche d'emploi via une inscription au FNE est incompatible avec la
poursuite des études, d'où l'arrêt. Seulement 41 individus
pensent que faute d'avoir un emploi, il vaut mieux continuer d'aller à
l'école. C'est la raison pour laquelle, malgré le fait
d'être demandeur d'emploi officiellement inscrits au FNE, ils continuent
leurs études.
6.1.5. Répartition des répondants en
fonction du dernier diplôme obtenu Dans ce tableau, nous
présentons les différents parchemins qui ont sanctionné le
dernier pallié pour nos sujets.
Tableau no 7 : Répartition des
enquêtés en fonction du dernier diplôme obtenu
Dernier diplôme obtenu
|
Diplômes
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
BAC
|
41
|
37,3
|
BTS
|
23
|
20,9
|
DEUG, DUT, DEUP
|
15
|
13,6
|
LICENCE
|
10
|
9,1
|
MAÏTRISE et +
|
21
|
19,1
|
Total
|
110
|
100,0
|
Le diplôme le plus représenté au FNE est
pour les sujets de notre échantillon le Baccalauréat. Ce
diplôme est celui de 41 individus, soit 37,3%. Quant au BTS, il
appartient à 20,9% alors que ce sont 19,1% qui sont titulaires de la
Maîtrise ou plus. Le diplôme le moins représenté est
la Licence avec seulement 10 sujets pour 9,1%.
6.2. Résultats obtenus à partir des
modalités du besoin d'estime social
Il s'agit dans ce cas des différentes modalités
qui sont pris en compte dans la détermination des scores ayant permis
d'établir les différents niveaux du besoin d'estime sociale chez
les sujets de l'échantillon. Les tableaux présentés ici
vont des modalités définies dans la famille restreinte à
celles de la famille élargie pour se terminer par celles définies
dans le groupe de pairs.
6.2.1. Modalités définies dans la famille
restreinte
Elles sont au nombre de quatre et commencent par la
facilité dans les rapports pour se terminer par l'incidence de cette
catégorie sur les SIP.
- La facilité dans les
rapports
Elle se présente sous forme de tableau et de diagramme.
Tableau no 8 : Répartition des
enquêtés en fonction de la facilité dans les rapports.
Facilité dans les rapports
|
niveaux
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
faible
|
10
|
9,1
|
moyen
|
32
|
29,1
|
fort
|
68
|
61,8
|
Total
|
110
|
100,0
|
Figure no 1 : Diagramme en secteur de
la facilité de rapports
De ce tableau et de ce diagramme, il appert que les jeunes
demandeurs d'emploi présentent pour la plupart une forte facilité
à entretenir des rapports en dépits de leur situation. Ceci se
justifie par le fait que ce sont les scores de plus de la moitié de
l'échantillon, 68 sujets qui se sont exprimés à ce niveau.
Une faible facilité dans les rapports est le choix de seulement 10
personnes, soit 9,1%. Le niveau moyen de facilité est signifié
par 29,1%.
- Le sentiment d'aise
On retrouve dans cet aspect, le sentiment d'aise
qu'éprouve le jeune au sein de sa famille. Tout comme
précédemment, on va procéder par commentaire du tableau et
du diagramme qui composent cette modalité.
Tableau no 9 : Répartition des
répondants en fonction du sentiment d'aise.
Sentiment d'aise
|
Niveaux
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
faible
|
16
|
14,5
|
moyen
|
35
|
31,8
|
fort
|
59
|
53,6
|
Total
|
110
|
100,0
|
Figure no 2 : Diagramme en secteur du
sentiment d'aise
On constate à partir de ce tableau et de ce diagramme
que l'indicateur dominant est le niveau fort avec une fréquence de 59
sujets pour un taux de 53,6%. L'ordre est décroissant et c'est le niveau
moyen qui est second avec 31,8% et le dernier niveau, celui qui est
qualifié de faible est le moins représenté avec 16
individus, soit 14,5%. C'est dire que le sentiment d'aise en famille est
fortement partagé par les jeunes demandeurs d'emploi en dépit de
leur situation de quête d'emploi.
- Nécessité de travail
Il est question de la nécessité qu'éprouve
le demandeur d'emploi. Cette nécessité est en rapport avec le
souci d'une meilleure considération au sein de la structure
familiale.
Tableau no 10 : Répartition
des répondants en fonction de la nécessité de travail.
Nécessité de travail
Niveaux
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
faible
|
4
|
3,6
|
moyen
|
10
|
9,1
|
fort
|
96
|
87,3
|
Total
|
110
|
100,0
|
Figure no 3 : Diagramme en secteur de
la nécessité de travail
De ce tableau, il appert que la majorité des jeunes en
quête d'emploi via le FNE recherchent du travail pour répondre
à une meilleure considération au sein de leur famille
nucléaire car il faut le reconnaître la société
africaine est collective. C'est ainsi la quasitotalité de
l'échantillon à savoir 87,3% des jeunes qui est en quête de
travail pour une meilleure considération. Seulement 10 sujets, soit 9,1%
relèvent le caractère moyen de cette entreprise et 3,6%
soulignent la faiblesse de cette modalité à leur niveau.
- Incidence de la famille sur les stratégies
d'insertion professionnelle
La famille a une certaine influence sur les stratégies
d'insertion professionnelle et à travers le tableau et le diagramme
ci-dessous, les jeunes signifient les différents niveaux de ces
influences.
Tableau no 11 : Répartition
des répondants en fonction de l'incidence de leur famille sur les
stratégies d'insertion professionnelle.
Incidence de la famille restreinte
|
Niveaux
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
faible
|
36
|
32,7
|
moyen
|
42
|
38,2
|
fort
|
32
|
29,1
|
Total
|
110
|
100,0
|
Figure no 4 : Diagramme en secteur de
l'incidence de la famille restreinte
On constate au regard de ce tableau, un certain
équilibre dans la distribution des effectifs en rapport avec l'incidence
de la famille restreinte sur les stratégies d'insertion professionnelle.
Le taux le plus élevé appartient au niveau moyen, soit 38,3%. Le
taux le mois représenté étant les personnes qui pensent
que la famille a une forte influence sur les stratégies.
6.2.2. Modalités définies dans la famille
élargie
Dans ce facteur, nous avons regroupé les
modalités que sont l'utilité du jeune pour sa famille
élargie, la qualité de l'appréciation de son entourage
avec en plus la nécessité de travail et l'impact de la famille
élargie sur les stratégies.
- Utilité du jeune
Les jeunes demandeurs d'emploi nous donnent leur niveau d'accord
avec l'idée de leur utilité auprès de leurs oncles,
tantes.
Tableau no 12 : Répartition des
répondants en fonction de l'utilité du jeune
Utilité du jeune
Niveaux
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
faible
|
22
|
20,0
|
moyen
|
34
|
30,9
|
fort
|
54
|
49,1
|
Total
|
110
|
100,0
|
Figure no 5 : Diagramme en secteur de
l'utilité du jeune
Nous avons, à partir de ce tableau, environ 50% de
l'échantillon est d'accord quant au caractère fort de
l'idée qu'ils restent d'une certaine utilité pour leur famille
élargie même s'ils sont encore sans travail. Seulement 20% pensent
que leur utilité est assez faible.
-Bonne appréciation du jeune
Cette modalité revient à la perception du jeune
de l'appréciation de ses cousins et cousines à son endroit. Ces
derniers, il convient de le relever, appartiennent, à notre sens,
à sa famille élargie.
Tableau no 13 : Répartition
des répondants en fonction de la bonne appréciation
Bonne appréciation
|
Niveaux
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
faible
|
13
|
11,8
|
moyen
|
25
|
22,7
|
fort
|
72
|
65,5
|
Total
|
110
|
100,0
|
Figure no 6 : Diagramme en secteur de
la bonne appréciation du jeune
Plusieurs jeunes sont fortement en accord avec l'idée
de bénéficier d'une bonne appréciation. Nous avons de ce
tableau, un effectif de 72 personnes pour 65,5% pour le degré fort et
22,7% pour le niveau d'accord moyen. Le reste, soit 11,8% pensent qu'ils sont,
auprès de leurs cousines et cousins sujets à mauvaise
appréciation.
- Nécessité de travail comme
réponse aux sollicitations
Dans cette modalité, nous mettons en exergue les
fréquences des différents degrés d'accord des jeunes avec
l'idée que le travail leur permettrait de répondre davantage aux
sollicitations des membres de la famille élargie.
Tableau no 14 : Répartition des
répondants en fonction de la nécessité de travail
Nécessité de travail en faveur de la
famille élargie
|
Niveaux
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
faible
|
20
|
18,2
|
moyen
|
44
|
40,0
|
fort
|
46
|
41,8
|
Total
|
110
|
100,0
|
Figure no 7 : Diagramme en secteur de
la nécessité du travail
Le travail est faiblement nécessaire pour 20 personnes
lorsqu'il s'agit pour elles de répondre aux sollicitations de leur
entourage élargi. Mais pour les 90 personnes restantes, soit plus de
80%, le travail est soit moyennement nécessaire (40%) soit il l'est
fortement (41,8%). C'est dire une fois de plus qu'un individu ne recherche pas
du travail uniquement pour lui.
- Influence de la famille élargie sur les
stratégies d'insertion professionnelle
La famille éloignée, à notre avis, a une
incidence dans le processus de quête d'emploi d'un jeune
diplômé du supérieur. C'est aussi l'avis des sujets de
notre échantillon et à la fois le tableau et le diagramme le
montrent.
Tableau no 15 : Influence de la
famille élargie sur les stratégies d'insertion professionnelle
Influence de la famille élargie
|
Niveaux
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
faible
|
37
|
33,6
|
moyen
|
56
|
50,9
|
fort
|
17
|
15,5
|
Total
|
110
|
100,0
|
Figure no 8 : Diagramme en secteur de
l'influence de la famille élargie sur les stratégies d'insertion
professionnelle
Le taux le plus représenté ici est le niveau
moyen soit 50,9% pour 56 personnes qui trouvent que la famille élargie
agit dans stratégies. Pour 37 autres personnes, la famille
élargie ne peut qu'agir faiblement alors que les 15,5% restant sont
fortement an accord pour ce qui est de l'influence de cet aspect de l'entourage
individuel.
6.2.3. Modalités définies dans le groupe
de pairs
Nous entendons par groupe de pairs, l'entourage secondaire et
non directement familial que une personne peut avoir à travers
l'établissement de liens sociaux. Dans cette optique que nous avons pris
en compte quelques indicateurs sociaux tel la facilité de contacts, la
confiance en sa valeur en face des pairs etc. Ce sont ces modalités qui
sont présentées dans la série de tableaux qui suivent.
- Facilité dans les contacts
Le jeune demandeur d'emploi se définit dans un groupe
qui impose une certaine dynamique à partir des différents statuts
des uns et des autres. C'est dans ce cadre que se développent des
interactions caractérisées par l'influence sociale et ses
corollaires.
Tableau no 16 : Répartition
des répondants en fonction de facilités dans les contacts
Facilité dans les rapports
|
Niveaux
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
faible
|
13
|
11,8
|
moyen
|
25
|
22,7
|
fort
|
72
|
65,5
|
Total
|
110
|
100,0
|
Figure no 9 : Diagramme en secteur de
la facilité des rapports
Dans la diagramme qui illustre le tableau
précédent, on constate 65,5% de notre échantillon est
d'avis que les rapports leur sont hautement faciles en dépit de la
situation dans laquelle ces personnes se trouvent. Néanmoins, 13
personnes, soit 11,8% ne partagent pas cet avis et trouvent que leur
facilité de rapports est faible. Les 25 personnes restantes (22,7%) sont
moyennement d'accord avec cet énoncé.
- Confiance en sa valeur face au groupe
depairs
Les jeunes estiment qu'ils ont une certaine valeur même si
celle-ci n'est pas reconnue dans leur entourage. C'est ce que relèvent
le tableau et le diagramme ci-après.
Tableau no 17 : Répartition
des répondants en fonction de leur confiance face au groupe de pairs
Confiance face au groupe de pairs
Niveaux
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
faible
|
7
|
6,4
|
moyen
|
33
|
30,0
|
fort
|
70
|
63,6
|
Total
|
110
|
100,0
|
Figure no 10 : Diagramme en secteur
de la confiance face au groupe de pairs
Une majorité conséquente de personnes de notre
échantillon garde de façon élevé confiance face
à leur semblable possédant une meilleure situation. Elles sont 70
à le signifier, soit 63,6%. Par contre, quand 33 d'entre elles (30%)
estiment perdre moyennement confiance en elles, très peu (7 personnes)
soit 6,4% n'ont pas assez confiance en elles face à leurs semblables
à cause de leur situation.
- Nécessité de travail pour une
meilleure intégration dans legroupe de pairs
Les individus pensent qu l'on ne devrait être qu'avec
ceux qui sont comme nous. Il est question de voir dans quelle mesure cet
état de fait s'applique chez les jeunes en quête d'emploi et ce
travail est il ce qui pourrait les permettre de mieux appartenir à un
groupe ? Le tableau et le diagramme en apportent une réponse.
Tableau no 18 : Répartition
des répondants en fonction de la nécessité de travail
Nécessité de travail pour une meilleure
intégration
|
Niveaux
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
faible
|
7
|
6,4
|
moyen
|
28
|
25,5
|
fort
|
75
|
68,2
|
Total
|
110
|
100,0
|
Figure no 11 : Diagramme en secteur
de la nécessité de travail
Pour répondre aux attentes de son groupe de pairs, les
jeunes ont davantage besoin de travailler. Il s'agit non de travailler pour
frustrer les autres, mais c'est tout au moins afin de se savoir
supérieur à eux lorsqu'on leur offre un pot. C'est près de
70% qui le pense de façon forte. Si on ajoute à eux les 25,5%
dont l'accord est moyen, l'on se situe à environ 95%. Il ne reste plus
que 7 personnes pour qui la quête d'un emploi n'a qu'un faible rapport
avec la quête de l'intégration au sein du groupe de pairs.
- Impact du groupe de pairs sur les stratégies
d'insertion professionnelle
Le tableau et le diagramme nous présentent les
différentes fréquences de l'impact que le groupe de pairs peut
avoir sur les stratégies des jeunes dans leur quête d'emploi.
C'est la dernière modalité qui entre dans la détermination
du niveau de besoin d'estime sociale.
Tableau no 19 : Répartition
des répondants en fonction de l'impact du groupe de pairs
Impact du groupe de pairs
|
Niveaux
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
faible
|
22
|
20,0
|
moyen
|
50
|
45,5
|
fort
|
38
|
34,5
|
Total
|
110
|
100,0
|
Figure no 12 : Diagramme en secteur
de l'impact du groupe de pairs
Pour ce qui est de ce tableau et de son illustration
(diagramme), le plus grand effectif qui pense que le groupe de pairs a un
impact sur les stratégies appartient au niveau moyen ; cet effectif est
de 50, soit 45,5%. Le faible niveau lui n'est représenté
qu'à hauteur de 22 personnes pour 20% et 34,5 qui correspond à 38
personnes partage l'idée d'un impact considérable du groupe de
pairs sur les stratégies.
Les précédentes modalités sont celles dont
les scores ont été à l'origine de la détermination
des trois différents niveaux du besoin d'estime sociale.
Tableau no 20 : Répartition
des répondants en fonction des niveaux de besoin d'estime sociale
Besoin d'estime sociale
|
Niveaux
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Faible besoin
|
1
|
0,9
|
Moyen besoin
|
59
|
53,6
|
Fort besoin
|
50
|
45,5
|
Total
|
110
|
100,0
|
Figure no 13 : Diagramme en secteur
des différents niveaux de besoin d'estime sociale
Nous référant au tableau du besoin d'estime
sociale, nous constatons que le faible besoin d'estime sociale n'est
représenté que par un seul sujet, soit 0,9%. Les deux autres
niveaux, à savoir le besoin d'estime sociale moyen est le plus
signifié dans cette étude avec 59 sujets pour 53,6% contre 45,5%,
soit une fréquence de 50 pour le besoin d'estime sociale fort. Il
revient à dire que les jeunes demandeurs d'emploi sont pour la plupart
déterminés par la quête de reconnaissance de la part
d'autrui à un degré qui varie du moyen au fort.
L'instrument que nous avons utilisé pendant
l'enquête étant réparti en trois, la dernière
dimension était inhérente aux stratégies d'insertion
professionnelle. C'est d'elle qu'il s'agira dans la dernière partie de
ce chapitre.
6.3. Résultats obtenus à partir des
stratégies d'insertion professionnelle
Les résultats qui portent sur les stratégies ont
été regroupés en deux catégories. Nous avons
recensé les stratégies dites formelles et les stratégies
dites informelles. Les tableaux de cette partie seront donc
présentés en tenant compte des différentes
stratégies énumérées dans l'instrument de collecte
de données. C'est la raison pour laquelle nous n'avons que deux tableaux
qui sont composés des mêmes modalités que ceux du besoin
d'estime sociale. Il s'agit une fois de plus des différents niveaux
d'accord avec l'utilisation des ces stratégies.
6.3.1. Stratégies formelles d'insertion
professionnelle
Nous présentons à travers ce tableau, le
résumé des réponses qu'ont donné les demandeurs
d'emploi inscrits au FNE. Dans ce tableau, nous ressortons les effectifs
liés à l'attente des propositions parentales, la
possibilité de faire acte de candidature à concours, la
quête du recrutement et enfin le perfectionnement académique
(poursuivre ses études ou suivre des formations)
Tableau no 21 : Répartition
des répondants en fonction du niveau d'accord quant à
l'utilisation des stratégies formelles d'insertion professionnelles
Stratégies formelles d'insertion
|
niveaux
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Faible
|
6
|
5,5
|
Moyen
|
60
|
54,5
|
Fort
|
44
|
40,0
|
Total
|
110
|
100,0
|
Figure no 14 : Diagramme en secteur
des stratégies formelles d'insertion
Le tableau est l'illustration du contexte à notre avis,
dans la mesure où, les stratégies telles que se présenter
aux concours sont celles qui ont sous-tendu et défini le niveau faible
dans l'utilisation des stratégies pourtant reconnues formelles. Le
niveau élevé d'accord a été
préféré pour les stratégies telles la quête
de recrutements, d'où un effectif de 44 soit 40%. Le taux le
représenté est le niveau d'accord moyen car les jeunes pensent
les stratégies formelles perdent davantage de terrain. Néanmoins
le niveau d'accord moyen est exprimé par 60 pour un pourcentage de
54,5%
S'il en est ainsi des stratégies formelles, que dire des
stratégies informelles d'insertion professionnelle ?
6.3.2. Stratégies informelles d'insertion
professionnelle
Le tableau qui va suivre parle des stratégies qui ne
sont pas admises officiellement comme donnant accès à l'insertion
professionnelle. Elles sont néanmoins de plus en plus objet de
débats et participent dans une certaine mesure de l'insertion. Certaines
d'entre elles sont même déjà admises et à ce titre,
nous avons la cooptation qui s'emploie par un interventionnisme relationnel.
L'insertion professionnelle fait partie des merveilles que miroite
l'adhésion à des sectes de nos jours. Et d'autres
stratégies telles la pratique de l'homosexualité ou dans le
« meilleur » des cas l'entretien des rapports
hétérosexuels sont autant de moyens dont nous requerrons dans le
tableau ci après le niveau d'accord des jeunes quant à
l'utilisation de ces stratégies.
Tableau no 22 : Répartition
des répondants en fonction du niveau d'accord quant à
l'utilisation des stratégies informelles d'insertion professionnelle
Niveaux
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Faible
|
40
|
36,4
|
Moyen
|
57
|
51,8
|
Fort
|
13
|
11,8
|
Total
|
110
|
100,0
|
Figure no 15 : Diagramme en secteur
des stratégies informelles d'insertion
Nous constatons que, pour ce qui est de l'utilisation des
stratégies informelles, certains jeunes ne sont que faiblement d'accord.
Ceux-ci sont une quarantaine, soit un taux de représentativité de
36,4%. Ceux qui sont totalement d'accord sont peu nombreux car ce sont
là des pratiques non encore intériorisées dans nos moeurs.
Ils ont un taux de 11,8%, alors qu ceux qui admettent que ces stratégies
existent déjà notre société et qui admettent de
façon moyenne leur utilisation ont le pourcentage le plus
élevé. Ce pourcentage est de 51,8% pour dire plus de la
moyenne.
Si les stratégies à la fois formelles et
informelles sont autant de moyens pour parvenir à l'insertion
professionnelle, peut-on affirmer qu'elles sont en relation avec le besoin
d'estime sociale en général et les différents niveaux de
ce besoin en particulier ? C'est la réponse que l'analyse de
résultats tente d'apporter.
|