SUM UP
Since many decades, Chadian agriculture has been affected by
bad agricultural practices based on excessive use of chemical synthesis
fertilizers and itinerant crops with burning. These different practices have
ended up giving to much acid our soils, to decrease vegetative cover, to
pollute rivers and to clear off biodiversity... All these factors have involved
decline in yields which in turn, have created food insecurity.
In order to face this situation, some concrete actions of all
social levels are expected. It is like this that an inquiry has been done on a
population sample and the accepted methodology doesn't present an end.
Instead of proposing solutions to inquiries, they were
persuaded to present their own ideas on possible answers which are asked. What
encourage them to be creative in the discovery of an alternative and biological
agriculture is for them the best recommended compared with the «
agrogenetic» to solve the problems of basic ecological imbalance. For this
practice forbids the use of chemical fertilizers and encourage agrosystem
health including biodiversity, biological cycles and biology of the soil.
Biological agriculture doesn't present itself as a magic
solution, even if it proposes some technologies which could be useful in the
reduction of problems caused by bad crops practices.
The obtained results in the course of study have allowed
confirming the hypothesis rose in the introduction. After seeing these results,
remarks and suggestions have been done. These have come within the logic of a
best approach of conditions to set up the biological agriculture in Chad, real
guarantee for preservation and protection of damaged ecosystems.
Biological agriculture practice requires some strong actions
in the field of information, sensitization and initiative. This view is
necessary to define the orientations of the field of study and to identify the
context in which it is produced. For a technique way or a new concept like this
is never adapted absolutely. Its relevance and its success sum in application
of its techniques and Scientifics foundations.
It is therefore only that this healthy practice can contribute
to the environment preservation already destroyed and to make sure the lasting
development
CARTE ADMINISTRATIVE DU TCHAD
Légende :
Source :
Division Géographique du Ministère des Affaires
Etrangères du Tchad, Avril 2004.
INTRODUCTION
Problématique :
La pratique de l'agriculture conventionnelle à travers
le monde a permis d'améliorer ici et là le degré
d'autosuffisance alimentaire. Mais en même temps, elle est apparue bien
vite nocive, en ce sens que les nouvelles techniques qu'elle mobilise ont
contribué à la dégradation de l'environnement dont le sol,
la végétation, la faune et l'eau en sont les principales
victimes. La culture itinérante sur brûlis n'a pas
été du reste avec ses différentes méthodes. La
conséquence à la longue s'est traduite par un
déséquilibre de la pyramide écologique selon Spore
2000.
Aussi, à coté de ces types d'agricultures,
émergent à travers le monde entier d'autres pratiques agricoles
qui sont l'agriculture biologique et le génie génétique.
Celles-ci ne font pas appel à la même démarche que celle
dite conventionnelle. Mais la question que nous nous posons est celle de savoir
si ces différentes formes d'agriculture peuvent faire face aux besoins
alimentaires d'une population en croissance rapide ? Car le Tchad,
à l'instar des autres pays membres du Comité Inter-Etats de Lutte
contre la Sécheresse au Sahel (CILSS), est tributaire des aléas
climatiques et connaît d'énormes difficultés sur le plan de
la sécurité alimentaire.
Le cas du Tchad nous appelle, certes aujourd'hui, à une
réflexion. A cet effet, en excluant pour le moment, l'agriculture
transgénique basée sur la production des organismes
génétiquement modifiés (OGM) qui comportent des risques,
polluent l'environnement et rendent dépendants les producteurs, ne
peut-on pas envisager une autre forme d'agriculture saine et durable ?
Cette interrogation nous pousse à envisager des alternatives qui nous
mènent vers l'agriculture biologique ou l'agriculture durable sans
intrants externes (ADSIE). Mais peut-elle juguler le problème de
l'insécurité alimentaire et permettre un maintien durable des
bases écologiques ?
Objectifs de l'étude :
Cette étude a pour objectif global d'analyser les
conditions de la mise en oeuvre de l'agriculture biologique au Tchad, mais
aussi de dégager comment à travers cette pratique l'on peut
préserver les équilibres écologiques de base.
Les objectifs spécifiques visent quatre (4) aspects du
problème :
· Environnemental : i)
Encourager une agriculture non polluante et conservatrice de l'environnement et
un développement durable, à travers une stratégie à
long terme pour accroître la production agricole et garantir la
sécurité alimentaire, tout en préservant et en
gérant rationnellement les ressources naturelles ; ii) mettre en
place une stratégie de formation qui satisfait les besoins à la
fois des générations présentes et futures tout en
favorisant un développement qui ne dégrade pas l'environnement et
qui est techniquement adapté, économiquement viable et
socialement acceptable. Voilà l'un des objectifs que se fixe le CREFELD
en formant des cadres supérieurs spécialisés en
Environnement et Développement communautaire.
· Scientifique : Faire usage
des intrants agricoles locaux, peu coûteux, pour mettre en oeuvre une
agriculture capable de satisfaire les besoins alimentaires de ceux qui la
pratiquent et parvenir à un excèdent pouvant leur permettre de
briser les effets de la pauvreté.
· Economique : i) Adopter les
nouvelles pratiques agricoles pour réduire les coûts de
productions et augmenter le revenu des producteurs ; ii) offrir les
opportunités financières aux organisations paysannes et aux
populations locales par l'exploitation des produits biologiques locaux
destinés à l'exportation.
· Social : i) Utiliser les
facteurs de productions locaux, notamment la main-d'oeuvre pour résoudre
les problèmes de chômage, de l'exode rural et ceux de santé
liés à la consommation des produits souillés par les
intrants chimiques de synthèse ; ii) élever le niveau de
nutrition, augmenter la productivité agricole et améliorer les
conditions de vie des populations ; iii) oeuvrer à la
réduction de la pauvreté et de la faim en favorisant le
développement agricole et la recherche de la sécurité
alimentaire, définie comme l'accès pour tous, à tout
moment à la nourriture nécessaire pour une vie active et
saine.
Pistes d'investigation :
L'introduction des intrants chimiques et la pratique de
l'agriculture sur brûlis au Tchad depuis les périodes coloniales
à nos jours, ont posé des problèmes qui nous poussent
à présenter les pistes d'investigations suivantes:
L'utilisation des intrants chimiques de synthèse et la
pratique de la culture itinérante sur brûlis seraient-elles
à l'origine des déséquilibres écologiques de
base ?
En effet, l'intérêt de ce travail est de montrer
que la pratique de l'agriculture biologique est une des choses auxquelles il
faut commencer par y penser et nous tentons d'être les pionniers à
proposer cette méthode dans notre pays.
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