I.1.4. Vieillissement de l'appareil respiratoire :
La trame fibreuse des poumons subit le même sort que celle
des vaisseaux, leur plasticité diminue avec l'age.
Le poumon est un organe ou les fibres élastiques jouent un
rôle d'importance vitale.
A chaque inspiration son volume augmente de 30% environ.
L'expiration aidée par la contraction de la paroi thoracique repose
néo moins surtout sur son réseau élastique, donc son
vieillissement et sa dégradation « élastase » sont
fortement augmentés par l'age, aggravant encore le problème que
pose le moindre effort (Robert, 1989).
-diminution de l'accommodation pulmonaire.
-diminution de l'accommodation de la paroi thoracique.
-diminution des muscles respiratoires. (Caillet,
2006).
Ce qui entraîne une réduction de la
capacité ventilatoire expliquant la diminution de la capacité
vitale (la quantité d'air maximale emmagasiné par les poumons
lors d'une respiration profonde). (Robert, 1989).
Il y a aussi une diminution de la capacité de diffusion
de l'oxygène due à une diminution des alvéoles pulmonaires
et donc une diminution de la pression partielle en O2 du sang artériel
(PaO2).
Fig.5. Les muscles de la respiration. (Anonyme III,
2004).
La diminution du nombre des cellules musculaires, le poumon et
la première barrière vulnérable à la
matière cancérigène et toxique trouvant dans l'air,
certain de ces substances peuvent persister dans la cellule et causer des
dommages a l'ADN, ainsi qu'à la membrane plasmique, réduisant
avec le temps le pouvoir réparatoir des cellules ce qui entraîne
leur entrer en appoptose. (Callet, 2006)
I.1.5. Vieillissement du système nerveux :
Il y a ralentissement de l'activité des cellules
post-mitotiques et l'accumulation continue de déchets à leur
niveau, ce sont les grains de lipofuscine, on les appelle ainsi à cause
de leur fluorescence jaune --verdâtre, ce sont des déchets que la
cellule n'arrive plus à les éliminer. Après la
quarantaine, nous perdons 40.000 cellules nerveuses par jour.
La diminution et le changement des fonctions des organes
peuvent être corrélés avec la défaillance du
contrôle nerveux. Ce dernier s'applique par la mort des cellules des
fibres nerveuses, qui est suivie par la diminution du taux et la vitesse de
sécrétion des neurotransmetteurs, donc la diminution de la
capacité des cellules réceptrices de ces neurotransmetteurs.
(Michael, 2000).
> Vieillissement du système nerveux central
:
Nombreuses modifications neuropathologies et neurobiologiques du
système nerveux central sont:
diminution de la substance blanche « défaut de
myélinisation ». (CUNY, 1995)
diminution de nombre de neurone corticaux.
diminution de certains neurotransmetteurs intra
cérébraux surtout l'acétylcholine.
Fig.6. Schématisation des changements neuronaux
observés chez les sujets âgés. A : chez le sujet jeune ; B
: chez le sujet âgé. (Anne Mari& Ferry 2002)
Les conséquences sont :
augmentation des temps de réaction par diminution des
neurotransmetteurs et de leurs récepteurs dans les cellules
réceptrices.
diminution modérée des performances
mnéstique (acquisition d'information nouvelle, par exemple ; la personne
ne se souvient pas du nom d'une personne récemment connue mais souvient
des noms d'amie d'enfance. (CUNY, 1995)
diminution et destruction du sommeil (diminution de
sécrétion de la mélatonine Désorganisation des
rythmes circadiens.
Diminution de la sensibilité des récepteurs de la
soif, les osmorécepteurs qui en résultent une diminution de la
sensation de soif des sujets âgés. . (Caillet,
2006).
> Vieillissement du système nerveux
périphérique :
Diminution du nombre de fibres fonctionnelles, qui en
résultent une augmentation de conduction des nerfs
périphériques.
- Diminution de la sensibilité proprioceptive.
- Instabilité posturale et risque de chute.
(Caillet, 2006)
> Vieillissement de système nerveux autonome
:
Hyperactivité sympathique (augmentation du taux
plasmatique des catécholamine), mais réduction des
réponses sympathiques en raison d'une diminution de la
sensibilité des récepteurs aux catécholamines.
Exemple :La tachycardé normalement
induite par l'effort est moins marquée chez les sujets âgés
( Caillet,2006).
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