4.3.4. Structuration du secteur informel
Le lotissement dans la ville de Goma ne s'est pas fait suivre
par des mécanismes d'encadrement et promotion socio-économique.
Partant du processus participatif du lotissement
proposé et la réalité dans laquelle les villes des pays
sous développés et à l'occurrence la R.D.C., le secteur
informel est une réponse aux désarticulations
socio-économiques du développement du pays; ce qui cadre avec la
situation de ville de Goma.
La population des quartiers d'étude a aussi
cherché à suivre par la mise en place des activités de
suivie à petite échelle et non structurées.
Ainsi, dans ce processus participatif, pour soulager la
population du joug du lotissement qui n'a pas bénéficié
d'une quelconque intégration ou adaptation à la vie urbaine, le
comité mixte de gestion du fonds du lotissement doit adopter une
stratégie de structuration des actions du secteur informel ( ceux qui
étalent et ceux qui vendent dans des kiosques) accompagnée d'un
système de crédit adapté ainsi que le renforcement des
capacités de ces acteurs.
Cette structure vise non seulement à rendre productif
lesdits quartiers mais aussi de faire évoluer le secteur: informel vers
un entreprenariat ou secteur structuré.
4.3.5. La promotion des activités traditionnelles
Les activités rurales pratiquées en ville
doivent être promues et réglementées pour qu'elles ne
causent pas plus de mal que de bien. Pour cela les dispositions doivent
être prises pour éviter les divagations des animaux, les
accidents, la dégradation de l'environnement, la pollution, l'occupation
anarchique des interstices de la ville...
Cela peut se faire soit en encadrant ceux qui ont de l'espace
suffisant en ville, soit en créant une zone ou ceinture verte autour de
la ville dans les milieux environnants pour la production des légumes et
autres denrées fraîches. Cette promotion se réalise par
divers acteurs pouvant intervenir pour l' octroi des matériels, les
services de renforcement des capacités et de financement.
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