17. 5. La campagne de recrutement
Cette mission revient au service Communication et
Employabilité. Ce service avec l'appui d'autres services notamment le
service du Suivi des Programmes et des Statistiques organise chaque
année une grande campagne de recrutement d'étudiants menée
par annonces dont l'objectif est de susciter des candidatures pour les places
à pourvoir au niveau de chaque spécialité. A y regarder de
près, cette campagne de recrutement s'apparente beaucoup à une
campagne de publicité. En effet, pour mener à bon port cette
mission, le service communication procède comme suit :
· Il définit comme cible de la campagne
principalement les élèves des classes de terminale du secondaire
et les étudiants des autres institutions universitaires.
· Il fixe la durée de la campagne. En
général, cette période va de l'après publication
des résultats des baccalauréats général, technique
et commercial jusqu'à un mois après la rentrée
académique de la quasi-totalité des institutions universitaires,
c'est-à-dire vers la mi novembre. Notons que cette durée est
déterminée une fois de plus sur la base de l'expérience
des employés de ce service. Sur cette même période,
s'étend une multitude de sous-campagnes personnalisées au
gré de la nature, de la spécificité et des exigences de la
filière ou de la spécialité.
· Il opère le choix et la sélection des
médias en fonction des relations privilégiés
qu'entretiennent l'institution avec ces derniers d'une part et, en fonction de
la notoriété de ces derniers auprès des publics qu'il
sonde d'autre part. En réalité, les employés dudit
service opèrent de manière invisible puisque ne disposant
d'aucune base de donnée des sondages qu'ils effectuent : une
véritable navigation à l'aveuglette. Et, quand bien même
elle vient à exister, elle est reléguée aux oubliettes. Le
résultat c'est qu'en fin de compte, les annonces de recrutement sont
diffusés sur un nombre plus ou moins considérables de
chaînes TV (Équinoxe, Canal 2, STV 1, STV 2, et CRTV sous forme de
synthé, de spot et de publireportage), radios (Équinoxe, Radio
Bonne Nouvelle) et presse (Cameroun Tribune, Nouvelle Expression) sans
toutefois prendre la peine de remettre en cause l'efficacité et
l'efficience de tel ou tel support. L'adaptabilité du support par
rapport à la filière ou la spécialité semble ne pas
être une préoccupation.
· Il rédige le texte d'annonce, supervise la
conception des spots, synthé et publireportage qu'il fait ensuite
validé par le Président Fondateur. La plupart de temps, ces
éléments comportent en substance la présentation succincte
de l'institution, le nom de la filière ou de la
spécialité, son importance, ses débouchés et
perspectives d'avenir qu'elle offre, profil du candidat recherché, les
modalités du contact à établir, et la constitution du
dossier de candidature et la date des tests. Nous avons relevé à
ce niveau que la plupart des textes d'annonces mettaient l'accent sur les
cycles BTS délaissant un peu les cycles d'ingénieries et Masters.
· Il veille à ce que le site Internet soit
à jour en permanence et surtout pendant toute la campagne. En
réalité ce service veille surtout sur la publication de l'annonce
de recrutement sur le Site WEB de l'institut. Mais en faits, ce support d'une
importance capitale et terme de marketing direct souffre de négligence,
mis à jour irrégulièrement et par conséquent peu
attractif et peu captivant de l'avis de certains experts en site WEB. En plus,
certaines informations étaient en contradiction avec celles disponibles
au service accueil de l'institut, comme par exemple le coût des
formations.
· Il élabore un plan média avec les
médias sélectionnés et fonction du nombre de diffusion ou
de parution, des tarifs de diffusion, du calendrier ou de la durée de la
campagne, de la nature des produits à promouvoir (les concours et
l'institution dans son ensemble) et des textes à diffuser ou à
publier.
· Il ordonne le payement et la publication ou la
diffusion des annonces et assure le contrôle conformément au
calendrier ou au programme de diffusion. Nous avons pu vérifier que ce
contrôle n'était pas toujours effectif. En réalité
en tout début de campagne de cette année académique 2008,
la chaîne de télévision Canal 2 au terme d'un contrat de
diffusion d'un publireportage avec l'institut n'honora pas ses engagements et
ce n'est qu'au bout de trois semaines que le service se rendit compte. Les
conséquences furent désastreuses au regard des effectifs de
visiteurs sur cette période et des candidats qui se
présentèrent aux tests de recrutement.
Notre séjour au service de la communication nous a
permis de relever que la campagne de recrutement insistait plus sur la
promotion de l'institut dans son ensemble. Nous avons également pu
constater que beaucoup de candidats et de visiteurs se présentaient
à l'institut au terme du concours. Ce qui contraignait
l'établissement à organiser plusieurs tests. Nous nous demandons
alors si la campagne menait aux objectifs escomptés, c'est-à-dire
faire participer un nombre considérable de candidat au concours.
|