2.2. Processus de mise en oeuvre du CDMT :
expériences dans quelques pays
Plusieurs pays dans le monde sont aujourd'hui à des
niveaux divers de mise en oeuvre du CDMT. On peut retenir ici les
expériences des pays de l'OCDE et des pays africains.
2.2.1. L'expérience dans quelques pays de
l'OCDE
Les innovations à la gestion et à la
budgétisation ont été appliquées en
préservant certains éléments de l'ancien système.
L'objectif était de compléter les pratiques existantes en mettant
l'accent sur les résultats.
On note que le processus est en général
récent et s'est amplifié dans la période allant de la
moitié des années 90 au début des années 2000. Pour
la plupart des pays, la mise en place s'est faite à travers une
volonté politique traduite par la modification du cadre juridique
(France, Norvège, Etats Unis) ou par la mise en oeuvre d'une action
gouvernementale en vue d'améliorer la gestion budgétaire et le
système d'évaluation des affaires publiques (Pays bas, Canada,
Royaume Uni, Nouvelle Zélande et Japon).
La réforme budgétaire conçue dans ces
pays s'appuie sur des procédures budgétaires intégrant en
amont une planification stratégique et en aval une évaluation des
politiques. A chaque étape les documents de planification et
budgétaires sont élaborés (ministères et organismes
publics), adoptés (Congrès ou Parlement), évalués
et publiés via internet. Le tableau ci-après donne un
aperçu pour chacun de ces pays.
Tableau 1 : Expériences de la
budgétisation axée sur les résultats dans quelques pays de
l'OCDE
Pays
|
Historique/Background
|
Année du budget13(*)
|
Objectifs et caractéristiques de la réforme
|
Canada
|
1994 : lancement des examens des programmes
budgétaires
|
1994
|
- L'objectif
ï S'assurer que les moyens de l'Etat
fédéral sont affectés aux priorités dominantes et
aux domaines où il est le mieux à même de servir les
citoyens
- Les caractéristiques
ï Elaboration par les ministères et organismes
publics des « Principaux Engagements en matière de
résultats »
ï Transmission d'un rapport sur les projets et les
priorités au Parlement
ï Présentation du projet du budget au Parlement
par le Ministre des finances
ï Rapports ministériels sur le rendement soumis au
Parlement
ï Bilan annuel des résultats de l'action de l'Etat
« Gestion axée sur les résultats »
présenté par le Président du Bureau du Trésor.
|
France
|
Fin années 90 : Mise au point d'une nouvelle
présentation du budget sur la base d'« agrégats
budgétaires » correspondant à des chapitres
budgétaires (crédits par administration et par programme)
2000 : enrichissement de l'information contenue dans les
documents budgétaires et comptables (projet de loi 2001) sur la demande
de l'Assemblée Nationale
2001 : adoption de la loi organique modifiant
l'ordonnance de 1959 relative aux lois de finances
|
2006
|
- L'objectif
ï Moderniser la gestion publique grâce à une
meilleure transparence budgétaire et à une réorientation
du budget vers les résultats et les performances
ï Modifier l'équilibre des pouvoirs dans le
domaine des finances publiques en améliorant l'information du Parlement
et le contrôle qu'il exerce sur le budget
- Les caractéristiques
ï Création de programmes qui se décomposent
en missions reliées aux objectifs du résultat du Gouvernement et
assortis d'indicateurs de performance
ï Ajout au principe d'annualité des crédits
une dimension multi-annuelle sous forme de projections indicatives
ï Elaboration d'un rapport économique joint au
budget explicitant les perspectives d'évolution pour les quatre (4) ans
à venir
ï Regroupements des crédits au sein de 100
à 150 programmes ministériels par titres de dépenses en
fonction de la nomenclature économique pouvant être
redéployés librement par les gestionnaires, à l'exception
des crédits de personnel
ï Définition chaque année par les
gestionnaires de programmes des objectifs
ï Accompagnement du budget d'un projet annuel de
performance de chaque programme.
ï Organisation obligatoire d'un débat
d'orientation budgétaire avant le dépôt du projet du budget
ï Elaboration d'un rapport annuel de performance pour
chaque programme à inclure dans le projet de loi de règlement.
ï Compte rendu par les gestionnaires de programmes des
résultats à partir d'indicateurs précis construits avec le
Ministère des finances
|
Japon
|
Début 2001 : instauration d'un système
d'évaluation de l'ensemble des politiques de l'Etat
|
2001
|
- L'objectif
ï Faire faire à chaque ministère le bilan
des politiques, des projets et des actions dont il a en charge
- Les caractéristiques
ï Evaluation des performances par les ministères
dépensiers
|
Pays Bas
|
Année 70 : inscription des données
décrivant les résultats annuels (surtout sur les produits) dans
le budget
Années 90 : obligations pour certaines
entités publiques et partenaires contractuels de l'Etat de diffusion de
l'information sur leurs résultats
1997-1998 : élaboration par les ministères
centraux des données statistiques essentielles pour apprécier le
résultat des politiques (incorporation dans le budget des objectifs
touchant à l'efficacité des projets)
1999 : institution du système budgétaire
basé sur les résultats
|
2001
|
- L'objectif
ï Lier les objectifs poursuivis par le Gouvernement aux
coûts des mesures prises par l'intermédiaire de moyens
adaptés.
- Les caractéristiques
ï Modification de la composition du budget et des
documents comptables en fonction des objectifs de produits et de
résultats (passage de lignes budgétaires de 600 à environ
200)
ï Composition du budget de chaque ministère :
projet de loi, rapport sur les politiques, rapport sur la gestion, rapport sur
les organismes publics sous tutelle et annexe détaillée.
ï Elaboration de synthèses de politiques
transversales (lorsque plusieurs ministère contribuent au même
résultat ou à un ensemble de résultats) pour information
du Parlement
|
Nouvelle Zélande
|
Fin des années 80 : lancement des réformes
de la gestion publique et de la budgétisation axées surtout sur
les produits
|
|
- L'objectif
ï Remodeler les systèmes d'élaboration du
budget et de gestion administrative en fonction des produits (qui peuvent
être contrôlés et mesurés contrairement aux
résultats).
- Les caractéristiques
ï Fixation par le Gouvernement des cibles de
résultats dans les « principaux objectifs de
l'Etat »
ï Elaboration des plans stratégiques par les
ministères sous la forme des « principales
priorités » mesurables, réalisables,
ï Mise en place d'un contrat de performance contenant les
résultats à obtenir et les délais entre les ministres et
les directeurs généraux (responsables de la réalisation
des principales priorités)
|
Norvège
|
1997 : incorporation d'un nouveau système de
gestion et de budgétisation orienté sur la performance dans le
dispositif législatif
|
1998
|
- L'objectif
ï Remodeler les systèmes d'élaboration du
budget et de gestion administrative en fonction des produits (qui peuvent
être contrôlés et mesurés contrairement aux
résultats).
- Les caractéristiques
ï Etablissement par chaque ministère et
institution administratif de six (6) documents : un exposé de la
stratégie, un projet annuel (phase d'élaboration) ; une
lettre d'affectation (phase d'exécution) ; un rapport annuel sur
les réalisations, un rapport annuel sur les comptes financiers ;
des évaluations et des appréciations (phase
d'évaluation)
ï Responsabilité de chaque ministère sur le
plan constitutionnel et politique de la réalisation des produits et des
résultats projetés et de la création de systèmes de
suivi
|
Royaume Uni
|
1998 : informations relatives aux résultats et aux
produits introduites dans le système budgétaire
|
1998
|
- L'objectif
ï Assurer à la population des services publics de
qualité.
- Les caractéristiques
ï Mise en place deux types de contrats
Etat-Population : le contrat de service public (CSP) et le contrat de
Prestation de Services (CPS)
ï Elaboration par les grands ministères d'un CSP
sur 3 ans (vocation du ministère, cibles, résultats mesurables et
réalisables, description détaillée des facteurs qui
échappent au contrôle du ministre et susceptibles d'affecter
l'accomplissement des résultats)
ï Elaboration de CSP interministériels (cibles des
différents ministères concourant à la réalisation
des objectifs de l'Etat dans un domaine transversal)
ï Publication des CSP et des CPS via internet
ï Elaboration des CPS par les petits ministères
(objectifs de performance et procédures qui contribuent aux
résultats des CSP)
ï Conclusion des contrats de service public locaux entre
l'Etat et les collectivités locales
ï Négociations budgétaires fondées
sur les résultats
ï Examen trimestriel des résultats par le
Trésor et soumission au Comité interministériel
approprié
|
Etats Unis
|
1993 : adoption de la loi sur les résultats et les
performances de l'Etat (LRPE)
|
1993
|
- L'objectif
ï Doter les ministères et les administrations
fédérales d'un système de gestion orienté vers la
performance
- Les caractéristiques
ï Elaboration de plans stratégiques par les
ministères et administrations sur au moins six (6) ans (missions,
objectifs à long terme exprimés en terme de résultats,
méthodologie de réalisation de la mission, obstacles et facteurs
externes sur lesquels l'administration n'a pas prise) et publication via
internet
ï Traduction des plans stratégiques en projet
annuel de résultats (objectifs - résultats et produits- à
atteindre au cours d'un exercice budgétaire donné) dont la
responsabilité dans l'exécution relève des cadres
dirigeants des organes de l'Etat
ï Présentation du budget au Congrès par le
Président et adresse des projets annuels de résultats aux
Chambres par les administrations
ï Affectation par le Congrès des crédits
selon les services et le compte budgétaire (non pas par objectifs)
ï Transmission des rapports annuels de résultats
au Président, au Congrès et au Directeur du Bureau de la gestion
publique et du budget et publication via internet (accessible au public)
|
Source : OCDE (2002). Compilation de
l'auditeur
2.2.2. L'expérience dans quelques pays en
Afrique subsaharienne
La mise en place des CDMT dans les pays africains au Sud du
Sahara a été impulsée, à l'exception de certains
pays (tels que l'Ouganda, la Tanzanie et l'Afrique du Sud) par des
opérations (revues des dépenses publiques, examen du
système des finances publiques) initiées par les bailleurs de
fonds notamment la Banque Mondiale et le FMI. L'objectif de cette
réforme vise essentiellement à promouvoir une allocation
budgétaire efficace sur la base des priorités/politiques
établies et des ressources disponibles. Le tableau ci-après donne
les informations pour quelques uns de ces pays.
Tableau 2 : Expériences de la mise
en place du CDMT dans quelques pays africains (hors Afrique de
l'Ouest)
Pays
|
Année du budget
|
Objectifs
|
Principaux acteurs ayant conduit de la réforme
|
Ouganda
|
1994
|
ï S'attaquer à l'instabilité
macro-économique et au manque de fonds pour la contrepartie
ï Améliorer les allocations sectorielles
|
Ministère des finances
|
Afrique du Sud
|
1998/1999
|
ï Délivrer des prestations de qualité
(résultats) aux citoyens en se basant sur le cadrage stratégique
macroéconomique mis en place depuis 1996
|
Ministère des finances
|
Tanzanie
|
1999/2000
|
ï Fournir un cadrage stratégique pour le budget
annuel ;
ï Renforcer les liens entre les politiques sectorielles
et les allocations de ressources ;
ï Prendre en compte les analyses de performance de
l'exécution budgétaire dans la planification budgétaire
|
Ministère des finances
|
Rwanda
|
2000
|
ï Faciliter une réallocation des ressources inter
et intra sectorielles
|
BM
DfiD
Ministère des finances
|
Cameroun
|
2001
|
ï Soutenir l'exécution des objectifs des
politiques de moyen et long terme, spécialement ceux qui proviennent du
DSRP et fournir un cadre macroéconomique ainsi que lier les allocations
budgétaires au processus du DSRP
|
BM
FMI
|
Source : ODI (2003). Compilation de l'auditeur.
En Afrique de l'Ouest, les CDMT ont connu un
développement rapide depuis le milieu des années 90 mais leur
application a rencontré des obstacles majeurs qui ont affaibli leur
impact. Ainsi, ont été notés l'instabilité de
l'environnement économique et budgétaire, la faible
prévisibilité des financements extérieurs, les
problèmes de cohérence du CDMT avec le cadrage
macroéconomique, le risque de non-alignement avec les processus
nationaux ou encore l'insuffisance de capacités nationales (cf tableau
ci-après).
Tableau 3: Expériences de la mise en
place du CDMT dans quelques pays d'Afrique de l'Ouest
Pays
|
Etapes de la réforme budgétaire
|
Processus d'élaboration
|
Apport ou produit
|
Problèmes rencontrés
|
Bénin
|
2000-2002 : expérimentation des budgets programmes
avec cinq ministères ;
2002 : mise en place d'une Equipe Technique d'Appui
à la Réforme Budgétaire ;
2005 : adoption d'un décret instituant le cadre de
Réforme de la Gestion Budgétaire Axée sur les
Résultats ;
2006 : généralisation des budgets
programmes à tous les ministères
|
Processus conduit par le Ministère de la Planification,
la BM et le FMI avec pour objectif d'exposer les stratégies
développées dans le DSRP dans les réalités
macroéconomiques
Mise en place du dispositif institutionnel :
- Comité de pilotage de la réforme
budgétaire au sein des ministères sectoriels ;
- Cellule de Suivi-évaluation de la performance,
- Points focaux pour animer le dispositif de
suivi-évaluation
|
- adoption de format standardisé des budgets programmes
- établissement de divers documents de contractualisation
ou de gestion (plans d'opérationnalisation, plans de passation des
marchés, lettres de mission, contrats de performance) ;
- élaboration de rapports d'exécution trimestriels
et d'un rapport de performance annuel ;
- réalisation d'audits de performance par la Chambre des
Comptes de la Cour Suprême
|
- sur le plan technique : manque de modèle
macroéconomique performant ;
- sur le plan institutionnel : administration mal
adaptée à la GAR ; difficulté dans la coordination de
la réforme
- sur le plan humain : manque de ressources humaines
qualifiées ; mobilité des cadres ; résistances
au changement
|
Burkina Faso
|
1998 : introduction du Budget programme
(expérimenté sur 6 ministères pilotes)
2000 : adoption du 1er CDMT
2001 : année d'intégration du CDMT dans le
budget
|
Processus conduit par le Ministère des Finances et la
BM en vue de fournir un cadre macro et budgétaire pour améliorer
la crédibilité de la budgétisation par programme :
- Consultation avec les PTF et les OSC ;
- Cadrage technique ;
- Restitution
|
Effet budgétaire : un cadre de discipline
budgétaire global rigoureux ; une démarche de programmation
à moyen terme axée sur les objectifs, mettant l'accent sur la
priorisation des dépenses et avec une meilleure
prévisibilité des ressources.
Effet social : une contribution à la
rationalisation ; un impact positif sur les conditions de vie sur la base
de l'évolution présentée par les indicateurs
|
- absence de cohérence entre CDMT global et CDMT
sectoriels ;
- déficit de politiques sectorielles ;
- décalage entre CDMT sectoriels et budget
programmes ;
- existence de cas de non respect des enveloppes sectorielles
|
Ghana
|
1998 : mise en place du CDMT
1999 : année d'intégration du CDMT dans le
budget
|
- une approche top down : fixation par le
Ministère des finances et du plan des enveloppes de ressources et de
l'allocation entre les secteurs ;
et
- une démarche bottom up : estimation des
besoins de ressources par les ministères techniques pour réaliser
leurs plans stratégiques
|
- une meilleure intégration des ressources de l'aide dans
le budget de l'Etat ;
- un développement de budgets intégrés
(dépenses courantes et dépenses de développement) ;
- un accent mis sur la performance
|
- au niveau du cadrage macroéconomique :
enveloppe de ressources non réalistes ; données
incomplètes sur l'aide extérieure ; prévisions
erronées du fait de chocs externes.
- au niveau de la fixation des enveloppes par
ministères : exposition immédiate des dépenses
liées aux investissements et aux services en cas de coupe
budgétaire ; exposition du processus de suivi-évaluation
contraint par le manque de ressources.
- au niveau de la définition des missions, objectifs et
activités : faible lien horizontal entre le Ministère
des Finances et de la Planification Economique et la Commission Nationale de
Planification du Développement
|
Mali
|
1998 : adoption de la démarche du budget programme
et mis en oeuvre dans tous les ministères et institutions
|
- atelier national sur l'évaluation du processus
budgétaire ;
- revue des programmes dans chaque département
ministériel et institution ;
- établissement des BP sur la base d'un plan standard.
|
- procédures d'exécution et de suivi du BP,
intégrées dans le cycle de gestion du Budget d'État depuis
2004
- élaboration d'un rapport trimestriel sous l'égide
de comités de pilotage (dont la coordination relève des DAF) pour
chaque département et institution et la transmission de celui-ci
à la Direction Générale du Budget ;
- établissement d'un guide de préparation et
d'exécution du budget - programmes (2006) ;
- organisation, chaque année, de formations des principaux
acteurs du processus budgétaire.
|
- absence de liaisons explicites entre les objectifs, les
résultats et les indicateurs ;
- existence de programmes aux objectifs mouvants d'une
année sur l'autre ;
- programmations annuelles trop ambitieuses ;
- problèmes de cohérence entre le budget programmes
et le budget de moyens
|
Niger
|
2003-2005 : le processus PEMFAR
- diagnostic détaillé des capacités de
gestion des finances publiques ;
- revue des dépenses ;
- mise sur pied d'un plan d'actions prioritaires
|
- Mise en place d'un Comité ad hoc
- utilisation du modèle de projection (Ayorou), qui
comporte un module spécifique CBMT ;
- construction d'une base de données pour élaborer
le tendanciel des dépenses par ministères ;
- facilitation de l'appropriation (Comité CDMT,
Secrétaires généraux, DEP et DAAF)
|
- accent mis sur une appropriation effective grâce à
un processus progressif et la fixation d'objectifs réalistes ;
|
|
Togo
|
2008-2009 : mise en place des outils :
- Plan d'Actions Prioritaires découlant du DSRP,
- CDMT global ;
- Budgets programmes pour les secteurs de l'éducation et
de la santé
|
Analyse des lettres de missions des ministères avec
l'appui du PNUD (Pôle) et de la BAD
Pour CDMT Education
- diagnostics sectoriels ;
- construction d'un modèle de simulation des flux
d'élèves et des besoins financiers ;
- définition des arbitrages de politique éducative
en s'appuyant sur une Lettre de Politique Sectorielle de l'Education ;
- élaboration du Plan Triennal d'Activités
Budgétisé (PTAB) et du CDMT-Education
|
|
- un déficit de capacités de prévisions
macroéconomiques, lié lui-même à la faiblesse des
statistiques macroéconomiques ;
- le manque d'alignement du Budget sur les enveloppes
définies dans le CDMT global (particulièrement pour les
crédits d'investissement) ;
- l'inexistence ou la qualité inégale des
politiques sectorielles (on note toutefois que cette insuffisance est en cours
de correction)
- information statistique insuffisante;
- répartition des programmes du secteur entre plusieurs
ministères ;
- insuffisante articulation entre services financiers (sectoriels
ou macro) et services de planification
|
Source : Rapport et présentations de
l'atelier14(*)
régional publiés sur le site
http://pnud1.web.officelive.com/default.aspx
. Compilation de l'auditeur.
* 13 Entrée en
vigueur de la réforme budgétaire
* 14 Organisé par le
Pôle Stratégies de développement et finances publiques
(Centre régional du PNUD à Dakar) à Dakar, du 18 au 20
novembre 2009, sur le thème « Réforme de la
programmation budgétaire et atteinte des OMD en Afrique de l'Ouest et du
Centre ».
|