Conclusion chapitre 3
Par ce nouveau cadre théorique, qui est une vision
simplifiée de la théorie du capital humain, et l'application des
méthodes adoptées par les recherches empiriques, une
méthodologie d'évaluation du capital humain est concevable.
Celle-ci à la fois modère les faiblesses au niveau
théorique et intègre les approches adoptées par la
recherche empirique.
Conclusion partielle de la
première partie
La tentative d'explication de l'économie
américaine pendant la première moitié du vingtième
siècle a abouti au concept de capital humain. Le contexte a
été caractérisé par la coïncidence de deux
phénomènes: les dépenses publiques élevées
en matière d'éducation et la croissance économique
soutenue. Le concept s'est vite prolongé en une théorie, la
théorie du capital humain. Cette dernière s'est surtout
basée sur le modèle de Mincer qui sous certaines
hypothèses constitue une mise en évidence de la contribution
productive dudit capital à la création de richesse et quelque
part postule que les principaux canaux d'acquisition de ce capital sont
l'éducation et l'expérience.
Un diagnostic le long des hypothèses
périphériques de la théorie du capital humain a
montré ses faiblesses. Par ailleurs, cette analyse des hypothèses
supporte bien les résultats des recherches empiriques sur la robustesse
des mesures du capital humain. En effet, les comparaisons internationales
assurent une variabilité de la performance des systèmes
éducatifs et ainsi le niveau d'instruction informe seulement sur les
moyens mais non sur les résultats c'est-à-dire la
génération de capital humain.
Une amélioration de la méthode
d'évaluation du capital humain est alors proposée. Celle-ci
s'appuie sur un cadre théorique simplifié de la théorie du
capital humain tout en restant fidèle au concept. La méthode
proposée dans ce travail offre l'avantage d'avoir une base conceptuelle
avec moins d'hypothèses contraignantes et d'utiliser les techniques
adoptées pour les recherches empiriques.
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