Tableau IV : Coefficients
moyens de variation saisonnière
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Coefficients de variation exprimés en %
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Mois humides
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Mois secs
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Berbérati
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12,17
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57,68
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Bossangoa
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14,72
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61,09
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Bouar
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14,57
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72,34
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Bossembélé
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15,58
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59,16
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Par rapport au nombre de jours de pluie, il est
intéressant de remarquer leur proportionnalité aux hauteurs d'eau
précipitées annuellement (Fig. 9). Suivant le gradient
pluviométrique croissant, les valeurs varient entre un maximum de plus
de 140 jours de pluie à Mambéré et Kadéi, à
un minimum relatif de 90 jours de pluie à Markounda aux grande et
moyenne Sido, localités voisines du Tchad méridional. Des poches
de discontinuité spatiale ne sont pas relevées, elles peuvent
exister, cependant leur importance demeure statistiquement nulle et non
cartographiable en raison de la faible densité du réseau des
stations de mesures.
D'une manière globale, l'examen de
l'homogénéité des séries journalières
présente un caractère non aléatoire. Cette nature est
confirmée par l'application du test de Pettitt qui révèle
l'existence des ruptures pour les stations retenues (Tab. IV). Les dates de
ruptures débutent dès 1968. Elles sont suivies d'une baisse du
nombre annuel de jours de pluie constatée depuis près de 40 ans.
La moyenne des déficits est de 13,89 %.
Tableau V : Résultat du test de Pettitt et
variation moyenne de jours de pluie, 1951-2000
Stations
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Nombre moyen annuel de jours de pluie en mm
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Date de la 1ère rupture
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Variation en %
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Berbérati
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129
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1968
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- 11,13
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Bossangoa
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118
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1969
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- 17,23
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Bouar
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137
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1968
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- 10,46
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Bossembélé
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127
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1970
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- 16,76
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