WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Caractérisation de la population des dromadaires (camelus dromedarius) en Tunisie

( Télécharger le fichier original )
par Mohamed OULD AHMED
Institut national agronomique de Tunisie - Doctorat d'univérsité  2009
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

10.1.5- Indice de Fixation FIS

Ce paramètre mesure l'écart entre hétérozygote HO et le taux d'hétérozygote attendu d'une population d'individus trouvés à l'écart de l'équilibre de Hardy Weinberg, il est appelé aussi l'écart à la panmixie et se calcule comme il est mentionné dans la formule (7) :

(7)

F = 1 HO

HE

A un locus donné, dans une population d'individus diploïdes l'association de deux gamètes pour former les individus se fait au hasard par rapport aux génotypes de ces gamètes, la structure génétique de cette population est appelée structure de Hardy Weinberg. L'indice de fixation est l'écart à la structure de Hardy Weinberg, il varie de -1 à +1 et permet de connaître le déficit en hétérozygote par population, par locus et pour l'ensemble de locus. F est positif quand la population présente un déficit en hétérozygote par rapport à l'équilibre panmictique et négatif dans le cas contraire. Un certain nombre de facteurs contribue à cet écart comme la consanguinité, la dérive, la sélection, la différentiation génétique, etc.

10.2- Diversité génétique inter populations

Pour décrire la diversité génétique entre les populations nous avons utilisé dans la présente étude trois paramètres.

10.2.1- Distance génétique

La distance génétique entre deux échantillons est définie comme la proportion d'éléments génétiques qu'ils n'ont pas en commun. D = 1 si et seulement si les deux échantillons n'ont pas d'éléments génétiques en commun.

Dans le cadre de ce travail, les distances génétiques entre paires de populations ont été calculées selon l'approche classique basée sur les fréquences alléliques dans chaque population en retenant la distance de Nei (1978). Cette distance présente des propriétés spécifiques et reste appropriée pour un modèle particulier d'évolution. Elle considère un modèle mutation-dérive et elle est destinée à mesurer le nombre moyen de différences de codons entre populations après leur divergence. Cette distance est la plus utilisée dans les recherches sur la diversité génétique.

10.2.2- F statistiques ou F de Wright

Dans une population subdivisée, il existe trois niveaux de complexité : les individus (I), les sous-populations (S) et la population totale (T). Dans ce travail, les populations relatives aux régions représentent les sous-populations et l'ensemble des populations représente la population globale. Pour mesurer l'organisation de la diversité génétique dans une population Wright (1978) a défini l'hétérozygotie de chacun de ces trois niveaux respectivement par les paramètres suivants : HI, HS et HT. Le premier paramètre HI correspond à l'hétérozygotie moyenne des individus sur l'ensemble des sous-populations. Il représente également l'hétérozygotie moyenne observée pour l'ensemble des gènes (ou loci) d'un individu. C'est aussi la probabilité d'hétérozygotie en un locus pris au hasard. Ainsi, si Hi est l'hétérozygotie observée dans la ième sous-population, on aura, pour X sous-populations selon la formule (8) :

k

H I = ? i /

H X

i

(8)

k

H S = - ?

1 P i , s

2

Le second paramètre HS indique l'hétérozygotie attendue par individu pour chaque sous-population en la supposant à l'équilibre de Hardy Weinberg. Il représente aussi l'hétérozygotie attendue dans une sous-population supposée à l' l'équilibre de Hardy Weinberg où pi est la fréquence du ième allèle. Soit pour la Sème population (formule 9) :

(10)

On notera HS * la moyenne des HS sur les X sous populations (formule 10) :

*

H = 1 - ? H / X

S S

i

k

Enfin, le dernier paramètre HT représente l'hétérozygotie attendue par individu, en supposant la population globale à l'équilibre de Hardy Weinberg. En d'autres termes, c'est l'hétérozygotie attendue si toutes les sous-populations étaient regroupées en une seule unité panmictique. Si l'on note pi* la fréquence moyenne de l'allèle Ai sur l'ensemble des X sous-populations, on obtient (formule 11) :

k

i

* 2

H T = - ?

1 p i

(11)

Trois indices sont générés à partir de ces hétérozygoties : FIS, FST et FIT. Ces derniers mesurent l'écart de l'hétérozygotie par rapport à l' l'équilibre de Hardy Weinberg à différents niveaux. Le premier indice FIS est défini par la relation (12):

=

IS H

F

H * -H S I

*
S

(13)

Cet indice, appelé coefficient de consanguinité, mesure la réduction éventuelle de l'hétérozygotie des individus à l'intérieur de leur sous-population. En cas de consanguinité, cet indice est positif et indique un déficit en hétérozygotie. Evidemment, il prend la valeur zéro si les sous-populations sont à l'équilibre de Hardy Weinberg. En revanche, s'il est négatif, les populations présentent un excès d'hétérozygotie.

Entre les sous-populations et la population totale, l'effet de la subdivision est exprimé par un indice similaire (formule 13) :

H - H

T

=

ST H

F

* S

T

(15)

Ce paramètre, appelé indice de fixation, correspond à la réduction de l'hétérozygotie dans les sous-populations liée aux différences de fréquences alléliques moyennes. Cet indice renseigne sur la différenciation et l'effet de subdivision des populations. Il prend la valeur zéro lorsque toutes les sous-populations ont les mêmes fréquences alléliques et sont à l'EHW. Dans le cas contraire, l'effet Wahlund implique que HT soit plus grand que H*S et donc FST

sera positif (Laliberté, 1998). Enfin, la réduction de l'hétérozygotie globale entre l'individu et la population globale théorique est donnée par la formule (14) :

-

F=

IT H

H T

H I

T

(14)

(15)

Ces trois indices sont liés par la relation (15) :

(1 - F IT ) = (1 - FIS )(1 - F ST )

Si toutes les sous-populations sont bien à l' l'équilibre de Hardy Weinberg, on aura FIS=0 et par conséquent FST=FIT. Par ailleurs, si elles sont toutes à l' l'équilibre de Hardy Weinberg et ont les mêmes fréquences alléliques, alors les trois indices seraient nuls. Dans ce cas, la division en sous-populations n'existe pas et la population globale est à l' l'équilibre de Hardy Weinberg. Comme il a été souligné, l'indice de fixation FST permet de quantifier le degré de diversification génétique entre les populations. Les paramètres FIT, FIS et FST désignent respectivement les indices de fixation d'un individu de la population, individu d'une sous-population et d'une sous-population. FIT et FIS mesurent la corrélation entre les gamètes d'un même individu tiré au hasard respectivement dans une sous-population et dans la population totale. FIS permet de mesurer le déficit local moyen d'hétérozygote par rapport à la structure de Hardy Weinberg. FIT permet de mesurer le déficit global d'hétérozygote dans l'ensemble de la population. Alors que FST représente la corrélation entre deux gamètes tirés au hasard dans deux sous-populations différentes et renseigne sur le niveau de différentiation ou l'individualisation des sous-populations, déficit connu sous le nom « effet de Wahlund », 0<= FST <=1 (Nei, 1973). Le logiciel Fstat version 2.9.3.2 (Goudet, 2001) a été utilisé pour le calcul de ces indices, le niveau du test de signification est á = 0,05.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait"   Appolinaire