2.3. Au niveau du
Gouvernement provincial
Un effort avait été fait par le Gouvernement
provincial en ce qui concerne le mode d'extraction des richesses
minérales du Katanga et de Kolwezi en particulier. En effet, auparavant
nombreux contractuels miniers ayant signé avec la GECAMINES se livraient
malgré les avantages accordés à l'écrémage
en se contentant de racheter aux négociants des minerais que les
creuseurs collectent à bras d'hommes et à vil prix. Ensuite, ils
exportaient ces minerais dans les pays voisins pour les conditionner à
l'exportation et en tirer une valeur ajoutée.
Face à cette situation digne d'un pays de cocagne, le
Gouvernement provincial du Katanga avait décidé l'interdiction
d'exportation de minerais brut et demandé au secteur minier de
révéler les SMIGS des travailleurs pour compenser un tant soi peu
le déséquilibre criant, tout en éveillant la conscience
des creuseurs pour mieux négocier le prix d'achat de leur marchandise.
2.4. Au niveau des
autorités locales
Ici, ces autorités ne disposant pas de moyens de
contraintes sur les partenaires de la GECAMINES, se contentent de relever les
statistiques et de prélever les taxes locales tant bien que mal et de
faire rapport lorsque des crimes crapuleux sont commis sur les sites de leur
ressort. Toutefois, la plupart d'entre eux, réclament en choeur qu'une
partie de l'espace minier de l'hinterland ne soit laissée à
disposition des populations autochtones et non tout céder aux
entreprises d'amodiation.
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