CONCLUSION
L'Ituri demeure le district à vocation pastorale par
excellence. L'élevage du gros bétail y est appelé à
connaître un essor considérable non seulement pour le
développement du district, mais aussi de l'ensemble du pays.
A cause de l'importance du cheptel bovin de l'Ituri, plus ou
moins le 1/3 de l'effectif national, il avait été mis en place le
projet BPI (Bureau du Projet Ituri), avec le souci de susciter chez les
éleveurs la volonté de s'organiser afin de mieux participer aux
programmes de développement. Ainsi, il fut créée
l'Association Coopérative des éleveurs de l'Ituri, pour la
relance des activités : introduction de nouvelles races bovines,
organisation des marchés à bétail et des campagnes de
vaccination, amélioration de encadrement des éleveurs en
général,...
Ces actions avaient produit une remontée spectaculaire
de l'effectif bovin, qui était passé de 302.000 têtes en
1979 à 418.020 en 1990, soit une augmentation de 38,41 %.
Depuis 1990, il y a eu arrêt de financement de
différents bailleurs des fonds (Banque mondiale, et la
coopération canadienne essentiellement) ; la situation
exacerbée ensuite par les conflits armées et les guerres
interethniques ont entraîné le relâchement des
activités et chute des effectifs du cheptel qui passa de 418.020
têtes en 1990 à 190.000 en 2005, soit une baisse de 111,12 %.
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