2.4.2. Au plan biophysique
La présence des nombreux parasites internes (vers
intestinaux) et externes (mouche tsé-tsé, tiques...) diminuent la
productivité du cheptel. La présence de saisons sèches
longues et marquées diminuent là encore la productivité du
cheptel et rendent plus difficile dans un contexte traditionnel une production
laitière organisée. La présence d'animaux sauvages dans le
parc de la Semliki s'avère à l'occasion, un véritable
foyer d'infections pour le bétail domestique.
2.4.3. Au plan
socio-économique
- la proximité des pays limitrophes (Ouganda, Rwanda,
Soudan), l'absence de barrières naturelles et de contrôles
adéquats de certaines maladies à caractère
épidémique, favorisent la contamination du bétail,
- la nécessité d'importer la totalité des
produits et médicaments vétérinaires ainsi que le
matériel d'élevage et les difficultés conséquentes
d'approvisionnement dans un pays ou les devises sont rares,
- la forte densité de population dans la zone Centre,
entraîne des conflits entre agriculteurs et éleveurs pour
l'exploitation de ces terres,
- l'inexistante d'une station efficace et efficiente des
recherches zootechniques appliquées dans l'environnement immédiat
du district,
- la faiblesse des institutions publiques et privées
devant fournir aux éleveurs certains services au développement de
leur élevage.
2.4.4. Pâturages
traditionnels
Devant le problème de la rareté des terres dans
la grande partie du district, les éleveurs traditionnels sont
constamment menacés de l'insuffisance en pâturage et ce dernier
fait constituer un écueil sérieux contre toute
amélioration envisagée en agro pastoralisme en faveur des petits
éleveurs qui sont en disparition.
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