1. Définitions et
généralités :
Les banques, comme beaucoup d'entreprises, sont soumises aux
risques. Toutefois, elles sont soumises à plus de formes de risques que
la plupart des autres institutions et la maîtrise de ces risques
bancaires est un enjeu important.
La liste des risques pouvant affecter une banque est longue :
risque de marché, d'option, de crédit, de liquidité, de
paiement anticipé, de gestion et d'exploitation, risque sur
l'étranger, risque administratif, réglementaire,
événementiel, risque spécifique....
Le risque qui nous intéressera ici est un risque de
crédit aussi appelé risque de contrepartie ; s'il existe
plusieurs types de risques de crédit, celui de non-remboursement est un
risque majeur.
Le risque de contrepartie pour le banquier se définit
comme : « le risque de voir son client ne pas respecter son engagement
financier, à savoir, dans la plupart des cas, un remboursement de
prêt ». Dans un sens plus large, ce risque de contrepartie
désigne aussi le risque de dégradation de la santé
financière de l'emprunteur qui réduit les probabilités de
remboursement : risque de défaillance.
Le marché des PME est essentiellement dominé par
des entreprises de petite taille, c'est la raison pour laquelle ces entreprises
sont de plus en plus sensibles aux changements de l'environnement et
connaissent des freins à leur développement et les causes en sont
les suivantes:
- un accès insuffisant aux technologies et à
l'innovation,
- un manque de fonds propres qui explique l'accès
insuffisant aux technologies et à l'innovation au caractère
très incertains et donc risqué. Avec des fonds propres trop
faibles, il est ainsi difficile d'investir et de s'endetter à moyen ou
long terme;
- une difficulté à attirer les ressources
humaines,
- un cadre juridique inadapté qui est celui des grandes
entreprises.
Les causes de défaillance
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Principaux facteurs explicatifs
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Baisse tendancielle de la demande
Défaillance de clients importants
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Entreprises mono-activité pour la plupart,
situées sur des secteurs traditionnels en déclin et fortement
concurrentiels.
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Baisse accidentelle ou conjoncturelle de la demande
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Faible activité à
l'exportation.
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Perte de clients importants
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Forte concentration du chiffre d'affaires sur un
nombre limité de clients.
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Rigidité des prix de vente
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Capacité d'initiative stratégique
limitée en termes d'innovation, de diversification, d'effort
commercial.
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Incapacité du dirigeant à gérer
l'entreprise
Choix stratégiques inadéquats
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Des dirigeants techniciens plutôt que
gestionnaires.
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Formation technique insuffisante du dirigeant
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Une expérience professionnelle souvent
limitée.
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Méconnaissance des prix de revient
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Une insuffisance des systèmes d'information
interne.
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Décès, maladie du dirigeant
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Une forte concentration des responsabilités
(dirigeant « homme orchestre »).
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Suppression des concours bancaires à court
terme
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Sous-capitalisation des PMI et insuffisance des
capitaux permanents.
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Frais de personnel trop importants
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Insuffisance des systèmes de gestion et
contraintes réglementaires.
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Outil de production obsolète
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Effort d'investissement insuffisant.
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