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L'usage des locutions latines dans la presse numérique francophone: étude comparative entre la presse algérienne, française et québécoise


par Amine El Hadef El Okki
Université Frères Mentouri Constantine 1 - Master en langue française. Option : Sciences du langage 2022
  

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Introduction générale

l'enseignement français aussi, étudier le latin est synonyme de réussite sociale et scolaire, comme le révèle une note d'information du Ministère de l'Éducation française (Gasq & Touahir, 2015).

Un emploi assumé du latin relevé dans les différentes presses d'expression française mondiales. En effet, la phraséologie latine fait partie du vocabulaire soutenu utilisé par les auteurs des articles de presse afin d'embellir leurs écrits. Un exercice de style conférant à un journal une image prestigieuse avec comme finalité, essayer d'attirer et de fidéliser les lecteurs, et plus particulièrement le lectorat prémium (cadres, hauts revenus, intellectuels).

Une quête de lecteurs, et donc d'annonceurs publicitaires, essentielle à la survie des journaux, car comme l'indique Miliani (2013, p. 185) qui cite le cas de l'Algérie : « Dans un secteur où plus des deux tiers des entreprises de presse sont privés, il est évident que la concurrence est active ». Une concurrence encore plus grande sur Internet où cohabitent de multiples sources d'informations, dont certaines gratuites et faciles à consulter surtout avec l'apparition des Smartphones et des réseaux sociaux.

En prenant en considération tous les éléments précédents, nous avons réalisé une recherche s'inscrivant dans le champ d'investigation de la phraséologie, discipline émergente « à la frontière de la lexicologie et de la syntaxe qui se consacre à l'étude des combinaisons de mots récurrentes et arbitraires souvent appelées «collocations» ou «unités phraséologiques» » (Pecman, 2005, p. 110).

Mais, devenue autonome seulement vers les années 1970, la phraséologie à l'instar de toutes les jeunes disciplines, est instable aux niveaux terminologiques et théoriques. À titre d'exemple, les unités phraséologiques (terme retenu) possèdent plusieurs dénominations : phrasèmes (Mel'èuk, 2006), expressions figées (Gross, 1996), expressions idiomatiques (González-Rey, 2002), séquences figées (Sukowska, 2003), etc.

À signaler aussi le flou entourant la distinction entre expression, citation, proverbe, adage, maxime, dicton, aphorisme, devise et locution. Cette dernière est, du reste, comme le rappelle R. Martin (1997, p. 291) impossible à définir avec exactitude. Une situation nous poussant à répertorier toutes les catégories citées comme des locutions ou des « locutions phrases» comme chez : Sukowska (2003), Grevisse & Goosse (2007)...

La confusion caractérise également l'écriture des locutions latines puisque malgré un usage datant de plusieurs siècles dans la langue française, il n'existe pas de règles établies, notamment en France ou au Canada, encadrant l'emploi des traits d'union, des formes

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