Conclusion générale
Nous avons conclu ce chapitre par un aperçu sur les
presses électroniques francophones sujettes à l'étude
ainsi que par une mise en exergue de l'importance de la qualité
linguistique dans la fidélisation des lecteurs sur Internet.
Dans le deuxième chapitre consacré à la
démarche méthodologique adoptée, nous avons, après
avoir révélé nos objectifs et nos motivations,
présenté notre corpus et le processus permettant sa collecte
ainsi que les outils informatiques employés. Nous avons également
dans ce chapitre expliqué comment nous allons organiser et traiter les
données recueillies.
Nous avons procédé enfin dans le
troisième chapitre à l'analyse des données recueillies et
à l'interprétation des résultats. Nous avons au
début de ce chapitre dressé, à travers des tableaux, les
listes détaillées des occurrences et des locutions latines
recensées.
Nous avons soumis les occurrences à une analyse
quantitative nous permettant d'établir, entre les trois presses choisies
pour l'étude, des comparaisons sur les proportions d'articles comportant
de la phraséologie latine, les fréquences d'emplois et les
différentes répartitions par rubriques, par classes
étymologiques et par auteurs. Nous avons également
rassemblé toutes les particularités orthographiques et
typographiques.
À la lumière des résultats obtenus au
terme de l'analyse, nous pouvons confirmer que l'emploi le plus fréquent
et le plus varié des locutions latines s'opère au niveau de la
presse électronique française (Le Figaro) ainsi qu'au sein des
diverses rubriques réservées, dans chacun des journaux du corpus,
aux contributeurs.
À noter que l'analyse révèle que la
presse algérienne emploie plus fréquemment les locutions latines
que son homologue québécoise. Mais, l'analyse démontre
surtout que « Le Quotidien d'Oran » et « Le Figaro»
enregistrent des fréquences qui diffèrent de peu.
Les résultats de l'analyse contredisent par contre
certaines de nos suppositions. En effet, ce n'est pas la classe I, mais en
revanche la classe II, qui rassemble les locutions appartenant aux domaines
philosophiques, littéraires, religieux, mythologiques et historiques,
qui comptabilise le plus d'éléments et le plus d'emplois dans le
corpus.
Toutefois, il est à noter que nous pouvons confirmer
partiellement notre troisième hypothèse au niveau des presses
algériennes et québécoises dans lesquelles les locutions
de la classe I comptent le plus d'occurrences recensées.
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