III.1.2.2. Deuxième situation : Boutures à
tige brune (aoutées)
L'analyse de la variance par le test de Scheirer-Ray-Hare
ayant permis de rechercher les effets « Partie » et « Traitement
» sur l'enracinement à 2 mois (Tableau 10) montre qu'il n'y a pas
d'effet significatif au niveau des parties repiquées (P-value= 0,1552),
du traitement utilisé et de leur interaction sur l'enracinement.
Tableau 10 : Résultat du test de
Scheirer-Ray-Hare sur l'enracinement obtenu avec
le modèle 3
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DDL
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SCE
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H
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P-value
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Partie
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1
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100
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2,02
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0,15
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Traitement
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1
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100
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2,02
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0,15
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Partie ×Traitement
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1
|
100
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2,02
|
0,15
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Résiduelle
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96
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4600
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25
Le traitement de données par le test de Dunn vient
confirmer ceux de Scheirer-Ray-Hare, en évoquant qu'il n'y a pas de
différence significative entre les parties repiquées (tableau 11)
et entre le traitement utilisé (Tableau 12).
Tableau 11 : Comparaison des parties
repiquée sur l'enracinement
Moyenne racinaire Test de Dunn
Bouture avec apex 0,04 A
Bouture sans apex 0,00 A
Tableau 12 : Comparaison du traitement hormonal
sur l'enracinement
Moyenne racinaire Test de Dunn
Avec Hormone 0,04 A
Sans Hormone 0,00 A
III.1.2.2.1. Relation entre les variables
étudiées
Cette matrice (figure 20) montre l'existence des
corrélations entre les différentes variables
étudiées. En ce qui concerne la liaison entre la longueur et le
diamètre des boutures, elle est positive, les deux variables sont
significativement corrélées. Entre la longueur et le nombre de
racine, elle est positive mais faible, donc les deux variables sont faiblement
liées. Enfin la liaison entre le diamètre et le nombre de racine
est positive mais presque nulle, ce qui veut dire que les deux variables ne
sont pas liées.
Figure 20 : Corrélations entre
l'aptitude à l'enracinement et la dimension des
boutures
26
III.2. Discussion
III.2.1. Bouturage hors sol
Après avoir récolté puis repiqué
dans le tunnel de propagation les boutures vertes issues des plants
étêtés, l'analyse statistique nous révèle que
le groupe génétique n'a pas d'effet significatif sur
l'enracinement des boutures, notons que lors de l'expérimentation
l'observation faite est que le groupe Trinitario était performant dans
le tunnel de propagation en terme de réaction physiologique avec un taux
de boutures enracinées de 37,5% où l'on observe le
débourrement à partir de deux semaines avec une moyenne racinaire
sensiblement supérieure à celui du groupe Forastero qui peine
à se manifester dans le tunnel de propagation avec un taux de boutures
enracinées de 16,6% et cela peut être dû à
l'environnement qui était saturé d'humidité avec un risque
élevé de contamination par les champignons vue l'âge
physiologique des boutures.
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