III.1.1. Bouturage hors sol
L'analyse de l'effet du groupe génétique sur
l'enracinement (Tableau 3) à partir du test de Kruskal-Wallis avec une
p-value = 0.2833 nous montre qu'il n'y a pas de différence significative
entre ces deux groupes génétiques sur l'enracinement.
Tableau 3 : Effet du groupe
génétique sur l'enracinement obtenu avec le modèle 4
Groupe génétique Moyenne racinaire Test
de Dunn
Trinitario 1,21 A
Forastero 0,86 A
Figure 18 : Bouture verte enracinée
avec apex sous tunnel de propagation.
La figure 18 nous montre un aperçu de la bouture
à tige verte enracinée à deux (2) mois
d'expérience, sachant que cette bouture était placée dans
le tunnel de propagation.
22
III.1.2. Bouturage classique
III.1.2.1. Première situation : Boutures à
tige verte
Le test d'hypothèse montre qu'il n'y a pas d'effet
significatif du groupe génétique avec une p-value=0,18821
(Tableaux 4 et 7). Un non-effet de la partie repiquée «
p-value=0,41567 » (Tableaux 4 et 8), et un non-effet de l'interaction
groupe génétique× partie (p-value=0,77573) sur
l'enracinement sont observés.
Tableau 4 : Résultats du test de
Scheirer-Ray-Hare sur l'enracinement obtenu avec
le modèle 2
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|
Source de variation
|
DDL
|
SCE
|
H
|
P-value
|
Groupe génétique
|
1
|
196,0
|
1,73
|
0,18
|
Partie
|
1
|
75,0
|
0,66
|
0,41
|
Groupe génétique X Partie
|
1
|
9,2
|
0,08
|
0,77
|
Résiduelle
|
44
|
5040,3
|
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Le test de Scheirer-Ray-Hare effectué avec le
modèle 3 nous montre qu'il n'y a pas d'effet traitement
(p-value=0,48902) et d'interaction partie × traitement (p-value=0.94592)
sur l'enracinement (Tableaux 5 et 9).
Tableau 5 : Résultats du test de
Scheirer-Ray-Hare sur l'enracinement obtenu
avec le modèle 3
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|
Source de variation
|
DDL
|
SCE
|
H
|
P-value
|
Partie
|
1
|
75,0
|
0,66
|
0,41
|
Traitement
|
1
|
54,2
|
0,47
|
0,48
|
Partie X Traitement
|
1
|
0,5
|
0,004
|
0,94
|
Résiduelle
|
44
|
5190,8
|
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Le test de Scheirer-Ray-Hare effectué avec le
modèle 1 montre également un non-effet de l'interaction groupe
génétique × Traitement (p-value=0,51494) sur l'enracinement
(Tableau 6).
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Tableau 6 : Résultats du test de
Scheirer-Ray-Hare sur l'enracinement obtenu avec le modèle 1
Source de variation
|
DDL
|
SCE
|
H
|
P-value
|
Groupe génétique
|
1
|
196,0
|
1,73
|
0,18
|
Traitement
|
1
|
54.2
|
0,47
|
0,48
|
Groupe génétique X Traitement
|
1
|
48,0
|
0,42
|
0,51
|
Résiduelle
|
44
|
5022,3
|
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Tableau 7 : Comparaison de l'enracinement entre
les groupes génétiques
Groupe génétique Moyenne racinaire
Signification
Trinitario 0.54 A
Forastero 1.04 A
Tableau 8 : Comparaison du potentiel
d'enracinement des parties
Moyenne racinaire Test de Dunn
Avec apex 0.54 A
Avec cotylédons 1.04 A
Tableau 9 : Influence de l'hormone sur
l'enracinement
Moyenne racinaire Test de Dunn
Avec Hormone 0.96 A
Sans Hormone 0.63 A
a
b
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Figure 19 : a (bouture enracinée avec
cotylédons), b (bouture enracinée avec apex).
La figure 19 nous présente deux parties du cacaoyer
bouturées, le (a) est une bouture enracinée avec
cotylédons car nous voyons une réaction au niveau des bourgeons
apicaux et le (b) est une bouture enracinée avec apex.
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