B. L'analyse documentaire
L'analyse documentaire conduit à
l'identification des sources d'information
: à savoir les lieux (bibliothèques,
centres de recherche, centres
d'études, dépôts
d'archives, services de
documentation, l'Internet),
la détermination des personnes-ressources,
c'est-à-dire des informateurs
privilégiés et le choix des outils à consulter tels que
les encyclopédies, les dictionnaires
spécialisés, etc.
Parce que l'entretien à lui seul ne
suffit pas pour comprendre la réalité de terrain dans toutes ses
facettes, la technique documentaire vient alors en
appui. Celle-ci nous a été
d'une grande importance par le fait qu'elle
nous a servi au-delà des entretiens menés avec les
acteurs, nous avons eu le privilège de fouiller les
archives au niveau des institutions de
internes entre elles en vue de les interpréter.
Les segments encodés et parfois commentés
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régulation (police nationale congolaises) ainsi que la
police judiciaire des parquets dans la brigade criminelle afin
d'enrichir notre connaissance sur le
phénomène.
Cette analyse documentaire s'est faite
à travers les procès-verbaux de plaintes,
d'interrogatoires et de confrontations.
A partir de ces documents judicaires, nous avons
épluché d'autres formes de criminalité
dans les services financiers mobiles à travers les plaintes de
victimisation (comportements problématiques) déposées
à leur office en rapport avec le mobile money.
Après avoir fouillé les documents, des
échanges avec les officiers et inspecteurs judicaires étaient
envisagés afin de comprendre comment est effectuée la prise en
charge judiciaire des dossiers relatifs au mobile money.
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