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La surliquidité des banques et l'investissement au Sénégal


par Amadou Mbaye DIOP
Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD) - DEA PTCI 1998
  

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Section 2/ STRUCTURE DU BILAN DES ENTREPRISES.

Le bilan de l'entreprise est un compte de stock. Il permet de déterminer à un instant (t) la richesse nette (Rt) de l'entreprise. D'une période à l'autre: Rt = Rt-1 + St; Si Rt > Rt-1 , l'entreprise s'est enrichie; l'épargne St > O.

Cette épargne brute va servir au financement de l'investissement (I), et leur
confrontation va permettre de déterminer si l'entreprise éprouve un besoin de financement (BF) ou au contraire, dégage une capacité de financement(CF).

D'une manière générale, l'entreprise éprouve souvent un BF qu'elle va chercher à mobiliser, soit sur fonds propres, soit auprès du secteur bancaire en l'absence de marché financier.

Or, l'intervention des banques dans l'activité de financement de l'investissement

est déterminée par la structure de financement de l'entreprise , notamment le
financement du haut du bilan.

al Le financement du haut du bilan.

Le financement du haut du bilan se détermine à travers l'analyse de la structure des capitaux permanents (KP), et leur distribution entre les capitaux propres (KPp) et les capitaux d'emprunts (KE).

KP = KPp + KE

Les fonds propres sont constitués de l'apport des actionnaires, augmenté des réserves ( partie des bénéfices non distribués qui viennent en augmentation du capital) et des provisions (pour dépréciation ou pour risques).

Les KE peuvent se décomposer en emprunts bancaires (à moyen et long terme) et non bancaires ( Etat, fournisseurs d'équipement , etc.).

L'objet des KE, ressources permanentes à la disposition de l'entreprise, est de financer les moyens de production et le fonds de roulement (FR).

KE = immobilisations incorporelles + immobilisation corporel les + FR

Les FR permettent d'assurer la continuité de l'activité économique de l'entreprise. H s'agit de ressources longues qui vont être utilisées à des emplois courts. Ceci est lié au, processus de production qui se déroule en flux.

Taux de croissance du PIB

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d/La rentabilité des entreprises sénégalaises.

Selon la banque de données économiques et financières-1990 (direction de la prévision et de la statistique ), la contribution de l'activité des entreprises sénégalaises à la production (Vai / PQi) révèle des performances diverses.

Cette contribution est substantielle pour le commerce (72%), les télécommunications (65.7%), elle est cependant relativement faible pour les autres branches d'activités: industrie alimentaire (30.2%), industrie textile (22.1%), bâtiment et travaux publics (31.6%), hôtellerie et restauration (40.5%), services divers (37.8%). Elle est de 33.1% pour l'ensemble de l'industrie, et de 31.9% pour le secteur moderne.

Or, c'est la valeur ajoutée qui va servir à la rémunération des facteurs de production. Sa faiblesse globale explique la faiblesse du taux de rentabilité de l'exploitation ( q = RBENA) et des fonds propres (n = bénéfices nets/ capitaux propres).

q = 29.4% pour le secteur moderne.

n=9.2%" "

q = 30.5 pour l'industrie.

n=8.9% "

taux d'intérêt débiteur moyen [1980-1993]: 16%

soit r : le taux d'intérêt débiteur;

Si n < r, (ce qui est le cas ici où les taux débiteurs bancaires sont supérieurs à

16%), alors les entreprises n'ont pas avantage à l'endettement car elles risques de

minorer encore plus n; ce qui explique pourquoi les elles préfèrent l'autofinancement.

De même, la faiblesse de la rentabilité du facteur capital (p = RBE /

immobilisation brute) comparativement aux taux d'intérêt créditeur et au taux

d'épargne pousse les agents économiques à substituer les placements à

l'investissement réel.

p = 9.6% pour le secteur moderne;

p = 8.1% pour l'industrie.

Taux d'intérêt créditeur moyen [1980-1993] : 7%

Taux d'intérêt sur l'épargne : 8%.

En vue de promouvoir l'investissement réel sur les placements, le taux d'intérêt versé sur l'épargne a été ramené à la baisse pour se situer actuellement à 4,5%.

.e/ Analyse de la structure financiére des PME/PMI.

· Ratio de financement

il est souvent admis qu'un ration de financement est bon quand il est supérieur ou égal à 1,3. L'étude menée dans le cadre du programme cadre Il, sur la période 19921994, les entreprises des différents secteurs ont une structure financiére saine (mesurée par le ratio de financement qui est le rapport entre les capitaux permanents et les immobilisations nettes). Les différentes valeurs prises par le ratio sont supérieures à l'unité. Les meilleurs ratios se retrouvent dans les branches suivantes : Textile et confection ; Bois et papier carton ; industries extractives, industries alimentaires,...

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d/La rentabilité des entreprises sénégalaises.

Selon la banque de données économiques et financières-1990 (direction de la prévision et de la statistique ), la contribution de l'activité des entreprises sénégalaises à la production (Vai / PQi) révèle des performances diverses.

Cette contribution est substantielle pour le commerce (72%), les

télécommunications (65.7%), elle est cependant relativement faible pour les autres branches d'activités: industrie alimentaire (30.2%), industrie textile (22.1%), bâtiment et travaux publics (31.6%), hôtellerie et restauration (40.5%), services divers (37.8%). Elle est de 33.1% pour l'ensemble de l'industrie, et de 31.9% pour le secteur moderne.

Or, c'est la valeur ajoutée qui va servir à la rémunération des facteurs de

production. Sa faiblesse globale explique la faiblesse du taux de rentabilité de

l'exploitation ( q = RBENA) et des fonds propres (n = bénéfices nets/ capitaux

propres).

q = 29.4% pour le secteur moderne.

n=9.2% "

q = 30.5 pour l'industrie.

n = 8.9% "

taux d'intérêt débiteur moyen [1980-1993]: 16%

soit r : le taux d'intérêt débiteur:

Si n < r, (ce qui est le cas ici où les taux débiteurs bancaires sont supérieurs à

16%), alors les entreprises n'ont pas avantage à l'endettement car elles risques de

minorer encore plus n; ce qui explique pourquoi les elles préfèrent l'autofinancement.

De même, la faiblesse de la rentabilité du facteur capital (p = RBE /

immobilisation brute) comparativement aux taux d'intérêt créditeur et au taux

d'épargne pousse les agents économiques à substituer les placements à

l'investissement réel.

p = 9.6% pour le secteur moderne,

p = 8.1% pour l'industrie.

Taux d'intérêt créditeur moyen [1980-1993] : 7%

Taux d'intérêt sur l'épargne 8%.

En vue de promouvoir l'investissement réel sur les placements, le taux d'intérêt versé sur l'épargne a été ramené à la baisse pour se situer actuellement à 4,5%.

.e/ Analyse de la structure financière des PME/PMI.

· Ratio de financement

Il est souvent admis qu'un ration de financement est bon quand il est supérieur ou égal à 1,3. L'étude menée dans le cadre du programme cadre II, sur la période 19921994, les entreprises des différents secteurs ont une structure financiére saine (mesurée par le ratio de financement qui est le rapport entre les capitaux permanents et les immobilisations nettes). Les différentes valeurs prises par le ratio sont supérieures à l'unité. Les meilleurs ratios se retrouvent dans les branches suivantes Textile et confection ; Bois et papier carton ; industries extractives, industries alimentaires,...

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams