Le bilan de l'entreprise est un compte de stock. Il permet de
déterminer à un instant (t) la richesse nette
(Rt) de l'entreprise. D'une période à l'autre: Rt = Rt-1
+ St; Si Rt > Rt-1 , l'entreprise s'est enrichie;
l'épargne St > O.
Cette épargne brute va servir au financement de
l'investissement (I), et leur
confrontation va permettre de
déterminer si l'entreprise éprouve un besoin de financement
(BF) ou au contraire, dégage une capacité de
financement(CF).
D'une manière générale, l'entreprise
éprouve souvent un BF qu'elle va chercher à
mobiliser, soit sur fonds propres, soit auprès du secteur bancaire en
l'absence de marché financier.
Or, l'intervention des banques dans l'activité de
financement de l'investissement
est déterminée par la structure de financement
de l'entreprise , notamment le
financement du haut du bilan.
al Le financement du haut du bilan.
Le financement du haut du bilan se détermine à
travers l'analyse de la structure des capitaux permanents (KP),
et leur distribution entre les capitaux propres (KPp)
et les capitaux d'emprunts (KE).
KP = KPp + KE
Les fonds propres sont constitués de l'apport des
actionnaires, augmenté des réserves ( partie des
bénéfices non distribués qui viennent en augmentation du
capital) et des provisions (pour dépréciation ou pour
risques).
Les KE peuvent se décomposer en
emprunts bancaires (à moyen et long terme) et non bancaires ( Etat,
fournisseurs d'équipement , etc.).
L'objet des KE, ressources permanentes
à la disposition de l'entreprise, est de financer les moyens de
production et le fonds de roulement (FR).
KE = immobilisations incorporelles + immobilisation
corporel les + FR
Les FR permettent d'assurer la
continuité de l'activité économique de l'entreprise. H
s'agit de ressources longues qui vont être utilisées à des
emplois courts. Ceci est lié au, processus de production qui se
déroule en flux.
Taux de croissance du PIB
54
d/La rentabilité des entreprises
sénégalaises.
Selon la banque de données économiques
et financières-1990 (direction de la prévision et de la
statistique ), la contribution de l'activité des entreprises
sénégalaises à la production (Vai / PQi)
révèle des performances diverses.
Cette contribution est substantielle pour le commerce (72%), les
télécommunications (65.7%), elle est cependant relativement
faible pour les autres branches d'activités: industrie alimentaire
(30.2%), industrie textile (22.1%), bâtiment et travaux publics (31.6%),
hôtellerie et restauration (40.5%), services divers (37.8%). Elle est de
33.1% pour l'ensemble de l'industrie, et de 31.9%
pour le secteur moderne.
Or, c'est la valeur ajoutée qui va servir à la
rémunération des facteurs de production. Sa faiblesse globale
explique la faiblesse du taux de rentabilité de l'exploitation (
q = RBENA) et des fonds propres (n =
bénéfices nets/ capitaux propres).
q = 29.4% pour le secteur moderne.
n=9.2%" "
q = 30.5 pour l'industrie.
n=8.9% "
taux d'intérêt débiteur moyen
[1980-1993]: 16%
soit r : le taux d'intérêt
débiteur;
Si n < r, (ce qui est le cas ici où
les taux débiteurs bancaires sont supérieurs à
16%), alors les entreprises n'ont pas avantage à
l'endettement car elles risques de
minorer encore plus n; ce qui explique pourquoi
les elles préfèrent l'autofinancement.
De même, la faiblesse de la rentabilité du facteur
capital (p = RBE /
immobilisation brute) comparativement aux taux
d'intérêt créditeur et au taux
d'épargne pousse les agents économiques à
substituer les placements à
l'investissement réel.
p = 9.6% pour le secteur moderne;
p = 8.1% pour l'industrie.
Taux d'intérêt créditeur moyen
[1980-1993] : 7%
Taux d'intérêt sur l'épargne :
8%.
En vue de promouvoir l'investissement réel sur les
placements, le taux d'intérêt versé sur l'épargne a
été ramené à la baisse pour se situer actuellement
à 4,5%.
.e/ Analyse de la structure financiére des
PME/PMI.
· Ratio de financement
il est souvent admis qu'un ration de financement est bon quand
il est supérieur ou égal à 1,3. L'étude
menée dans le cadre du programme cadre Il, sur la période
19921994, les entreprises des différents secteurs ont une structure
financiére saine (mesurée par le ratio de financement qui est le
rapport entre les capitaux permanents et les immobilisations nettes). Les
différentes valeurs prises par le ratio sont supérieures à
l'unité. Les meilleurs ratios se retrouvent dans les branches suivantes
: Textile et confection ; Bois et papier carton ; industries extractives,
industries alimentaires,...
54
d/La rentabilité des entreprises
sénégalaises.
Selon la banque de données économiques et
financières-1990 (direction de la prévision et de la statistique
), la contribution de l'activité des entreprises
sénégalaises à la production (Vai / PQi)
révèle des performances diverses.
Cette contribution est substantielle pour le commerce (72%),
les
télécommunications (65.7%), elle est cependant
relativement faible pour les autres branches d'activités: industrie
alimentaire (30.2%), industrie textile (22.1%), bâtiment et travaux
publics (31.6%), hôtellerie et restauration (40.5%), services divers
(37.8%). Elle est de 33.1% pour l'ensemble de l'industrie, et de 31.9% pour le
secteur moderne.
Or, c'est la valeur ajoutée qui va servir à la
rémunération des facteurs de
production. Sa faiblesse globale explique la faiblesse du taux
de rentabilité de
l'exploitation ( q = RBENA) et des fonds propres (n =
bénéfices nets/ capitaux
propres).
q = 29.4% pour le secteur moderne.
n=9.2% "
q = 30.5 pour l'industrie.
n = 8.9% "
taux d'intérêt débiteur moyen [1980-1993]:
16%
soit r : le taux d'intérêt débiteur:
Si n < r, (ce qui est le cas ici où les taux
débiteurs bancaires sont supérieurs à
16%), alors les entreprises n'ont pas avantage à
l'endettement car elles risques de
minorer encore plus n; ce qui explique pourquoi les
elles préfèrent l'autofinancement.
De même, la faiblesse de la rentabilité du facteur
capital (p = RBE /
immobilisation brute) comparativement aux taux
d'intérêt créditeur et au taux
d'épargne pousse les agents économiques à
substituer les placements à
l'investissement réel.
p = 9.6% pour le secteur moderne,
p = 8.1% pour l'industrie.
Taux d'intérêt créditeur moyen [1980-1993] :
7%
Taux d'intérêt sur l'épargne 8%.
En vue de promouvoir l'investissement réel sur les
placements, le taux d'intérêt versé sur l'épargne a
été ramené à la baisse pour se situer
actuellement à 4,5%.
.e/ Analyse de la structure financière des PME/PMI.
· Ratio de financement
Il est souvent admis qu'un ration de financement est bon quand
il est supérieur ou égal à 1,3. L'étude
menée dans le cadre du programme cadre II, sur la période
19921994, les entreprises des différents secteurs ont une structure
financiére saine (mesurée par le ratio de financement qui est le
rapport entre les capitaux permanents et les immobilisations nettes). Les
différentes valeurs prises par le ratio sont supérieures à
l'unité. Les meilleurs ratios se retrouvent dans les branches suivantes
Textile et confection ; Bois et papier carton ; industries extractives,
industries alimentaires,...