III.1.2.3. Etat des lieux de chacune des variables de notre
étude.
Ici nous présentons l'état des lieux de chacune des
variables de notre étude.
III.1.2.3.1. Présentation des modes
d'élimination des ordures ménagères entre
2007 et 2014
Le tableau 6 présente les modes de gestion des
déchets solides urbains au Cameroun entre 2007 et 2014
Tableau 6 : présentation des modes d'élimination
des ordures au Cameroun entre 2007 et 2014
|
|
2007
|
2014
|
|
Evolution
|
|
Freq.
|
Percent
|
Freq.
|
Percent
|
(2014) - (2007)
|
0 =ramassage camion/bac à
ordures
|
2300
|
36.14
|
3285
|
60.12
|
23.98
|
1 =décharge sauvage
|
3530
|
55.56
|
1600
|
29.28
|
-26.28
|
2 =recyclage
|
535
|
8.41
|
579
|
10.60
|
2.19
|
Source : Auteur à partir des résultats de
l'analyse
A partir des résultats du tableau, on constate qu'en
2007 plus de la moitié des ménages vivant en zone urbaine
préféraient jeter leurs ordures dans la natures (décharge
sauvage) 55,56% ; tout le contraire est observé en 2014 où plus
de la moitié des ménages à cette période avaient
amélioré la culture de jeter les ordures dans des bacs
appropriés ou d'attendre le passage des camions ramasseurs 60,12%.
Ce qui traduit une augmentation de l'utilisation de mode
légal soit une augmentation de près de 24% entre 2007 et 2014
contrairement à l'utilisation de la décharge sauvage comme mode
d'évacuation des déchets solide qui a connu une baisse de 26%
entre 2007 et 2014.
Cette évolution peut être plus perceptible avec
le graphique (confère annexe 1) qui montre que le mode « recyclage
» est toujours de loin le mode le moins utilisé en zone urbaine que
ce soit en 2007 ou 2014.
III.1.2.3.2. Présentation du niveau de vie du
chef de ménage entre 2007 et 2014 Le tableau 7
présente le niveau de vie du chef de ménage au Cameroun entre
2007 et 2014
Rédigé et présenté par :
KINGUE MOUDOUTE Albert Racel
49
ANALYSE DE L'EVOLUTION DES MODES DE GESTION DES DECHETS
SOLIDES URBAINS PAR LES MENAGES AU CAMEROUN ENTRE 2007 ET 2014
Tableau 7 : présentation niveau de vie du chef de
ménage au Cameroun entre 2007 et 2014
|
2007
|
|
2014
|
|
Evolution
|
|
Freq.
|
Percent
|
Freq.
|
Percent
|
(2014) - (2007)
|
Pauvres
|
686
|
10.78
|
415
|
7.60
|
-3.18
|
Non pauvres
|
5679
|
89.22
|
5049
|
92.40
|
3.18
|
Source : Auteur à partir des résultats de
l'analyse
A partir des résultats du tableau, on constate qu'en
2007 et en 2014 les ménages sont essentiellement non pauvres. On
constate également que ces ménages (non pauvre) ont connu une
augmentation de 3,18% en 2014 (92,40%).
Ce qui traduit une augmentation de 3% des chefs des
ménages non pauvres contre une baisse de 3% de ceux des chefs de
ménages pauvres entre 2007 et 2014
Cette évolution peut être plus perceptible avec
le graphique (confère annexe 2) qui montre que les ménages
pauvres sont toujours en proportion inférieurs comparément aux
ménages non pauvres en zone urbaine que ce soit en 2007 ou 2014.
III.1.2.3.3. Présentation du type de
logement du chef de ménage entre 2007 et 2014
Le tableau 8 présente le type de logement du chef de
ménage au Cameroun entre 2007 et 2014.
Tableau 8 : présentation du type de logement au
Cameroun entre 2007 et 2014
|
2007
|
|
2014
|
|
Evolution
|
|
Freq.
|
Percent
|
Freq.
|
Percent
|
(2014) - (2007)
|
Maison isolée
|
2176
|
34.30
|
2486
|
45.50
|
11.2
|
Maison à plusieurs logements
|
2802
|
44.17
|
2242
|
41.03
|
-3.14
|
Villa moderne/duplex
|
120
|
1.89
|
129
|
2.36
|
0.47
|
Immeuble à appartement
|
300
|
4.73
|
226
|
4.14
|
-0.59
|
Concession/Sare/cabane
|
946
|
14.91
|
381
|
6.97
|
-7.97
|
Source : Auteur à partir des résultats de
l'enquête
On observe à partir des résultats du tableau
qu'en milieu urbain le type de logement le plus utilisé par les chefs
des ménages étaient les maisons à plusieurs logement soit
44,17% ; cette tendance à vivre à plusieurs à
évolué et en 2014 la plupart des chefs des ménages se sont
procurés des maisons isolées (45,50%).
Rédigé et présenté par :
KINGUE MOUDOUTE Albert Racel
50
ANALYSE DE L'EVOLUTION DES MODES DE GESTION DES DECHETS
SOLIDES URBAINS PAR LES MENAGES AU CAMEROUN ENTRE 2007 ET 2014
On remarque ainsi une augmentation des maisons isolées et
des villas modernes respectivement de 11% et de près de 1% contre une
baisse des autres modalités au Cameroun entre 2007 et 2014
Cette évolution peut être plus perceptible avec le
graphique (confère annexe 3) qui montre que les types de logements les
plus utilisés en zone urbaines sont les maisons isolées et les
maisons à plusieurs appartements que ce soit en 2007 ou en 2014.
III.1.2.3.4. Présentation des principales
voies d'accès au logement du chef de ménage entre 2007 et
2014
Le tableau 9 présente les principales voies d'accès
au logement au Cameroun entre 2007 et 2014.
Tableau 9 : présentation des principales voies
d'accès au logement au Cameroun entre 2007 et 2014
2007
|
|
2014
|
|
Evolution
|
|
Freq.
|
Percent
|
Freq.
|
Percent
|
(2014) - (2007)
|
Route bitumée
|
828
|
13.05
|
856
|
15.67
|
2.62
|
Route non bitumée
|
2951
|
46.51
|
3216
|
58.86
|
12.35
|
Piste
|
2566
|
40.44
|
1392
|
25.58
|
-14.86
|
Source : Auteur à partir des résultats de
l'enquête
On observe à partir des résultats du tableau
qu'en milieu urbain que ce soit en 2007 ou en 2014 la principale voie
d'accès au logement par les chefs de ménage est par une route non
bitumée soit respectivement 46,51% et 58,86%. On remarque
également qu'au fûr et à mesure que les années
passent les voies d'accès s'ameliorent, le pistes diminuent
considérablement soit une baisse de 14,86%.
On remarque ainsi une baisse de 15% des pistes comme voies
d'accès au logement au Cameroun entre 2007 et 2014
Cette évolution peut être plus perceptible avec
le graphique (confère annexe 4) qui montre qu'en zone urbaine, entre
2007 et 2014 les routes non bitumées sont les plus
représentés.
III.1.2.3.5. Présentation du niveau
d'instruction du chef de ménage entre 2007 et 2014
Le tableau 10 présente le niveau d'instruction au Cameroun
entre 2007 et 2014
Rédigé et présenté par :
KINGUE MOUDOUTE Albert Racel
51
ANALYSE DE L'EVOLUTION DES MODES DE GESTION DES DECHETS
SOLIDES URBAINS PAR LES MENAGES AU CAMEROUN ENTRE 2007 ET 2014
Tableau 10 : présentation du niveau d'instruction au
Cameroun entre 2007 et 2014
2007
|
|
2014
|
|
Evolution
|
|
Freq.
|
Percent
|
Freq.
|
Percent
|
(2014) - (2007)
|
Sans niveau
|
916
|
14.44
|
634
|
11.60
|
-2.84
|
Primaire
|
1872
|
29.42
|
1496
|
27.38
|
-2.04
|
Secondaire
|
2772
|
43.69
|
2470
|
45.20
|
1.51
|
Supérieur
|
790
|
12.45
|
864
|
15.81
|
3.36
|
Source : Auteur à partir des résultats de
l'enquête
On observe à partir des résultats du tableau
qu'en milieu urbain que ce soit en 2007 ou en 2014 les chefs des ménages
ont pour la majorité du temps un niveau secondaire soit respectivement
43,69% et 45,20%. On remarque également qu'au fûr et à
mesure que les années passent le niveau d'instruction des chefs de
ménages s'améliore nettement.
On remarque ainsi une augmentation des chefs des
ménages qui ont un niveau secondaire et supérieur (respectivement
de 2% et de 3%) et une baisse de ceux qui ont des niveaux inférieurs au
niveau secondaire au Cameroun entre 2007 et 2014
Cette évolution peut être plus perceptible avec
le graphique (confère annexe 5) qui montre que les chefs de
ménage qui ont un niveau primaire et secondaire sont les plus
représentatifs en zone urbaine que ce soit en 2007 ou 2014.
III.1.2.3.6. Présentation du secteur
d'activité du chef de ménage entre 2007 et 2014
Le tableau 11 présente le secteur d'activité des
chefs de ménages au Cameroun entre 2007 et 2014
Tableau 11 : présentation du secteur d'activité des
chefs de ménage au Cameroun entre 2007 et 2014
2007
|
|
2014
|
|
Evolution
|
|
Freq.
|
Percent
|
Freq.
|
Percent
|
(2014) - (2007)
|
Secteur primaire
|
1596
|
25.15
|
1451
|
26.56
|
1.41
|
Secteur secondaire
|
972
|
15.32
|
978
|
17.90
|
2.58
|
Secteur tertiaire
|
3777
|
59.53
|
3035
|
55.55
|
-3.98
|
Source : auteur à partir des résultats de
l'analyse
Rédigé et présenté par :
KINGUE MOUDOUTE Albert Racel
52
ANALYSE DE L'EVOLUTION DES MODES DE GESTION DES DECHETS
SOLIDES URBAINS PAR LES MENAGES AU CAMEROUN ENTRE 2007 ET 2014
On observe à partir des résultats du tableau que le
secteur tertiaire est le secteur d'activité du chef de ménage le
plus utilisé en zone urbaine soit 59,53 % en 2007 et 55,55% en 2014.
On observe également une baisse des chefs de ménage
qui travaillent dans des secteurs tertiaires soit près de 4% au Cameroun
entre 2007 et 2014
Cette évolution peut être plus perceptible avec le
graphique (confère annexe 6) qui montre que le secteur secondaire est le
secteur d'activité le moins représentatif en zone urbaine entre
2007 et 2014.
III.1.2.3.7. Présentation du sexe du chef de
ménage entre 2007 et 2014
Le tableau 12 présente le sexe des chefs de ménage
au Cameroun entre 2007 et 2014
Tableau 12 : présentation du sexe au Cameroun entre 2007
et 2014
2007
|
|
2014
|
|
Evolution
|
|
Freq.
|
Percent
|
Freq.
|
Percent
|
(2014) - (2007)
|
Masculin
|
4702
|
74.11
|
3829
|
70.08
|
-4,03
|
Féminin
|
1643
|
25.89
|
1635
|
29.92
|
4,03
|
Source : Auteur à partir des résultats de
l'analyse
Ce tableau montre qu'en zone urbaine les chefs de
ménage sont en majorité des hommes (74,11% en 2007 et 70,08% en
2014).
Cette évolution peut être plus perceptible avec
le graphique (confère annexe 7) qui montre qu'en zone urbaine les chefs
de ménage femme sont les moins représentatifs entre 2007 et
2014.
III.1.2.3.9. Présentation de la distance
entre le logement et le bac à ordure le plus proche entre 2007 et
2014
Le tableau 13 présente la distance entre le logement et
le bac à ordure le plus proche au Cameroun entre 2007 et 2014
Ce tableau montre qu'en zone urbaine les bacs à ordures
sont proches des logements que ce soit en 2007 (52,78%) ou en 2014 (68,98%).
En moyenne entre 2007 et 2014 les bacs à ordures sont
proches des logements.
Rédigé et présenté par :
KINGUE MOUDOUTE Albert Racel
53
ANALYSE DE L'EVOLUTION DES MODES DE GESTION DES DECHETS
SOLIDES URBAINS PAR LES MENAGES AU CAMEROUN ENTRE 2007 ET 2014
Tableau 13 : présentation de la distance entre le logement
et le bac à ordure le plus proche Cameroun entre 2007 et 2014
2007
|
|
2014
|
|
Evolution
|
|
Freq.
|
Percent
|
Freq.
|
Percent
|
(2014) - (2007)
|
Moins de 500m16/1km17
|
3349
|
52.78
|
3769
|
68.98
|
16.2
|
Plus de 500m/1km
|
2996
|
47.22
|
1695
|
31.02
|
-16.2
|
Source : Auteur à partir des résultats de
l'analyse
Cette évolution peut être plus perceptible avec le
graphique (confère annexe 8) qui montre qu'en zone urbaine les bacs
à ordures sont de plus en plus proches des logements (évolution
de 16,2%)
III.1.2.3.10. Présentation du revenu, de la
taille du ménage et de l'âge du chef de ménage entre 2007
et 2014
Ce tableau présente le revenu du chef de ménage la
taille du ménage et l'âge du chef de ménage entre 2007 et
2014 au Cameroun
Tableau 14 : présentation du revenu du chef de
ménage de l'âge et de la taille du ménage au Cameroun entre
2007 et 2014
|
2007
|
|
|
2014
|
|
|
Ohs
|
Mean
|
Std.Dev.
|
Ohs
|
Mean
|
Std.Dev.
|
Age
|
6345
|
40.157
|
13.917
|
5464
|
41.102
|
14.424
|
Revenue
|
6345
|
173 002.1
|
3251.38.6
|
5464
|
3 863 466
|
1.91e+08
|
Taille
|
6345
|
4.429
|
3.037
|
5464
|
4.210
|
2.90
|
Source : Auteur à partir des résultats de
l'analyse
A partir des résultats du tableau, on observe que
l'âge moyen du chef de ménage en zone urbaine en 2007 est de 40
ans et la dispersion autour de la moyenne d'âge est environ égale
à 14 ; ce qui est pratiquement le cas en 2014 où l'âge
moyen est de 41 ans et la dispersion de 14.
Pour le cas du revenu du chef de ménage, le revenu
moyen des chefs de ménage est de 173002,1 en 2007 et de 3863466 en
2014.
16 En 2007
17 En 2014
Rédigé et présenté par :
KINGUE MOUDOUTE Albert Racel
54
ANALYSE DE L'EVOLUTION DES MODES DE GESTION DES DECHETS
SOLIDES URBAINS PAR LES MENAGES AU CAMEROUN ENTRE 2007 ET 2014
Pour le cas de la variable « Taille du ménage »,
en 2007 et en 2014 la taille moyenne du ménage en milieu urbain est de 4
personnes et une dispersion autour de cet âge de 3.
Apres traitement de ces variables, on obtient le tableau
statistique suivant :
Tableau 15 : présentation du revenu du chef de
ménage, de l'âge et de la taille du ménage au Cameroun
entre 2007 et 2014 (après traitement)
|
2007
|
|
|
2014
|
|
|
Ohs
|
Mean
|
Std.Dev.
|
Ohs
|
Mean
|
Std.Dev.
|
Age
|
6345
|
.985
|
.83
|
5464
|
1.023
|
.83
|
Revenue
|
6345
|
2.66
|
.844
|
5464
|
2.799
|
.906
|
Taille
|
6345
|
.426
|
.495
|
5464
|
.403
|
.490
|
Source : Auteur à partir des résultats de
l'analyse
III.2. PRESENTATION DES DIFFERENTS TESTS, DES MODELES
THEORIQUES ET EMPIRIQUES DE NOTRE ETUDE
Dans cette section nous allons présenter les
différents tests, les modèles théoriques et empiriques de
notre étude.
III.2.1. Présentation des différents tests
de notre étude
Plusieurs tests peuvent être utilisés lors d'une
analyse économique, ceci dépend principalement de la nature de la
variable dépendante. Dans le cadre de notre analyse la variable
dépendante est qualitative ce qui requiert principalement un test
d'interdépendance entre cette variable et les variables susceptibles de
l'influencer ; d'autre tests peuvent être utilisés comme le test
de student.
III.2.1.1. Test de khi-deux
Le test de khi-deux est celui-là qui permet
d'évaluer l'interdépendance entre deux variables qualitatives. Il
a été proposé par Karl Pearson en 190018
18 Stephen Stigler,. « Karl
Pearson's theorical errors and the advances they ispired «,. Statistical
Science,.N°23,2008, p. 261-271
Rédigé et présenté par :
KINGUE MOUDOUTE Albert Racel
55
ANALYSE DE L'EVOLUTION DES MODES DE GESTION DES DECHETS
SOLIDES URBAINS PAR LES MENAGES AU CAMEROUN ENTRE 2007 ET 2014
III.2.1.2. Test de student et de
Fisher
Il s'agit ici de présenter le Test de Student pour la
significativité individuelle du modèle linéaire multiple,
test de Fisher pour la significativité globale modèle
linéaire multiple
- Le test de Fisher : encore appelé test de
significativité globale du modèle, ce test consiste à
mesurer 1'influence de1'ensemble des variables exogènes sur la variable
endogène.
- Le test de Student : qui permet de vérifier la
pertinence d'une variable explicative qui figure dans un modèle
économétrique ainsi que sa contribution à l'explication du
phénomène qu'on cherche à modéliser.
L'interprétation du test de régression multiple
se fait à trois niveaux : l'intensité de la relation entre les
deux variables qui est calculée grâce au coefficient de
corrélation r, la significativité de la liaison et la
qualité de l'ajustement du modèle qui s'apprécient
à travers le coefficient r, ainsi que le test F de Fisher, et enfin,
l'examen des résidus pour traduire la précision du modèle.
Il convient de préciser que le coefficient de détermination
linéaire R2 est le principal indicateur de la
qualité de la régression. En d'autres termes, il
synthétise la capacité de la droite de régression à
représenter l'ensemble du nuage de points des valeurs observées.
Cette appréciation doit être la plus élevée
possible. Toutefois, l'interprétation de r doit prendre en
considération aussi le nombre de variables explicatives et
d'observations assimilées par le modèle. A cet effet, le
R2 ajusté permet d'avoir une appréciation
plus réaliste des résultats du modèle.
III.2.1.3 Interprétation des informations
fournies par le logiciel
Il sera question de présenter d'abord les
critères d'interprétation de la sortie du logiciel STATA 14.
Suivi de l'analyse des coefficients du modèle
Rédigé et présenté par :
KINGUE MOUDOUTE Albert Racel
56
ANALYSE DE L'EVOLUTION DES MODES DE GESTION DES DECHETS
SOLIDES URBAINS PAR LES MENAGES AU CAMEROUN ENTRE 2007 ET 2014
? Critères d'interprétations
Il est question ici de l'évaluation globale du
modèle, de l'évaluation de la pertinence du modèle, de
l'évaluation de la qualité de l'ajustement des données au
modèle Logit et enfin de l'évaluation de la variabilité
expliquée du modèle Logit.
? Évaluation de la pertinence du
modèle
i) Si Pvalue < 0,01 la relation statistique entre la
variable indépendante et la variable dépendante est dite
significative à 1% (***).
ii) Si Pvalue < 0,05 la relation statistique entre la
variable indépendante et la variable dépendante est dite
significative à 5% (**).
iii) Si Pvalue < 0,10 la relation statistique entre la
variable indépendante et la variable dépendante est dite
significative à 10% (*).
iv) Si Pvalue > 0,10 la relation statistique entre la
variable indépendante et la variable dépendante est dite non
significative.
? Evaluation de la qualité de l'ajustement des
données au modèle de
régression
Cette évaluation se fait à partir de la valeur de
appelée encore R-ajusté dans le
tableau STATA 14 et connue en langage
économétrique sous le nom de coefficient de détermination.
En effet, R-deux explique le pourcentage de la relation entre la variable
indépendante et la variable dépendante.
i) Si >0,75 le pourcentage d'existence de la liaison
(relation) entre la variable dépendante et la variable
indépendante est dite forte.
ii) Si <0,75 le pourcentage d'existence de la liaison
(relation) entre la variable dépendante et la variable
indépendante est dite faible.
? Evaluation de la variabilité expliquée
du modèle de régression
i) Si f3 < 0 la régression linéaire est dite
négative.
ii) Si f3 > 0 la régression linéaire est dite
positive.
|