Analyse du stress chez les étudiants en fin de cycles licence et master professionnels STAPS de l'INJEPS lors des examens terminaux.par Gontran Constant TOHOSSI Université d'Abomey Calvi/ Institut National de la Jeunesse, de l'Education Physique et du Sport - Master professionnel 2020 |
4-2- Analyse et discussion des résultatsAfin de procéder à l'interprétation de nos résultats, nous nous sommes référé aux théories transactionnelles de la double évaluation subjective de la situation et de coping selon Lazarus et Folkman (1984, cités par Servant, 2012) pour l'interprétation de nos résultats sur les niveaux et causes du stress des étudiants des deux promotions et pour celle des stratégies de gestion de ce stress. Des comparaisons sont également faites avec certaines recherches citées dans notre revue de littérature. Rappelons d'abord que plusieurs types d'évaluations sont utilisés à l'INJEPS (les contrôles continus (25%), les examens partiels (25%) et les examens terminaux (50%) au premier cycle et les contrôles continus (50 %), et les examens terminaux (50%) au deuxième cycle et que celui tenu compte dans ce travail est l'examen terminal, lequel est plus pondéré. Nous pouvons ainsi le considérer comme une évaluation sommative d'une part et / ou certificative d'autre part. Tout d'abord notons d'une part que la majorité des étudiants ont jugé avoir été stressés de l'examen terminal quelle que soit le cycle. Ce constat serait dû au degré de pondération plus élevé (50%) accordé aux notes issues des examens terminaux lors du calcul des moyennes. Même si nous ne disposons pas de preuves statistiques pour estimer le niveau de ce stress, le niveau de ce stress serait moins élevé si nous considérons les probabilités selon lesquelles deux étudiants sur cinq manifestent le stress pendant l'examen les examens. Nous pouvons faire un lien avec les résultats des recherches de Metboon (2006) selon lesquels les situations compétitives telles que les entrevues, les débats oratoires, les examens constituent des sources d'agents stressants chez les apprenants. Ce même rapprochement peut être fait entre nos résultats et ceux de l'étude menée par Muirhead, Locke (2007) sur le stress chez les étudiants canadiens de médecine dentaire. Selon ces auteurs les examens et la peur de l'échec sont des sources génératrices de stress des étudiants. Nous trouvons ici judicieux de citer à nouveau Hadji (2012) et George (2002) qui relèvent tous les deux que les résultats et les notes ainsi que la pression liée à l'évaluation procurent incontestablement de stress. Nos résultats corroborent également la publication de Bruno (2015) selon laquelle, l'évaluation sommative qui est ici l'examen terminal peut générer du stress chez les apprenants et, ce stress vécu peut être vécu notamment par la présence d'une note d'évaluation définitive et comparée à une norme attendue. Le niveau de stress ressenti par les étudiants de Licence et du Masters présente-t-il d'écart statistiquement significatif ? Les résultats de cette recherche ont révélé que les étudiants des deux cycles (Licence et Master) ont un même niveau de stress avant comme pendant les examens terminaux en général quoique le stress physique se manifeste plus chez les étudiants du Master (tableaux VIII et IX, et des figures 4 et 5). L'identité des résultats des comparaisons du stress des examens chez les étudiants des deux promotions entre avant et pendant l'examen nous permet donc de douter moins sur l'objectivité de nos résultats. Nous pouvons comprendre que ces étudiants ont une même fréquence moyenne des manifestations du stress qui peut ne nécessairement pas être pareil chez chaque individu. Cela se justifie par l'existence de probabilité minime (0.01) des étudiants à ne jamais être stressés pendant ces examens. Cependant, nous pouvons déduire que les étudiants enquêtés ont un niveau de stress moins élevé pendant les examens car deux étudiants sur cinq ont une probabilité d'en être stressés quelques fois (4). Ce constat général serait donc dû aux caractéristiques de notre échantillon (supériorité du genre masculin). Cela a été mis en exergue par plusieurs recherches telles que celles de Prokofieva, Brandt-Pomares, Hérold & Velay, (2017) et d'Esparbès-Pistre, Bergonnier-Dupuy & Cazenave-Tapie, 2015). Nos données sur les niveaux faibles de stress corroborent donc celles de Edoh, Biga, Tohossi & Assogba, 2019 qui ont montré que lors d'un examen terminal où les questions sont administrées en totalité sur une épreuve, les étudiants (ceux de licence 1, 2018) présentent un niveau de stress relativement faible. L'existence de différence significative du stress physique entre les promotions montrent que même si la situation stressante (épreuves des examens terminaux) reste identique à tous les étudiants, la menace quelle contient ne sera pareillement pas perçue par tous les étudiants. Il en sera de même si l'on considérait chaque item de manifestations de stress isolement. Le choix des théories transactionnelles du stress ainsi que de la double évaluation subjective de la situation selon Lazarus et Folkman (1984, cités par Servant, 2012) convient bien pour donner une signification théorique à ce constat. En effet, au début de l'examen, les étudiants ont décodé une menace relative au sujet d'examen. D'où la présence de stress. Etant soumis à l'examen, l'étudiant cherche à savoir si ce dernier lui constitue une menace ou non : évaluation primaire de la situation. S'il juge que l'examen ne lui présente aucune menace, il y aura absence de stress. L'examen va donc bien se passer. Mais si l'étudiant en perçoit une menace, il passera rapidement ensuite par une évaluation secondaire. Il va alors évaluer les ressources dont il dispose pour répondre au sujet de l'examen (Servant, 2012). S'il juge avoir les ressources nécessaires pour y faire face, il y aura réaction au stress faible ou nulle. L'examen va se poursuivre normalement. Si, au contraire, il pense ne pas posséder les ressources nécessaires, cela marquera de réaction au stress. Par ailleurs, nos résultats selon lesquels il n'existe aucune différence statistique significative entre les niveaux de stress ressenti par les étudiants de Licence et du Master en situation des examens terminaux remettent en causes ceux de Hellemans (2009). D'après les résultats de son étude comparative réalisée chez 124 étudiants de première et de deuxième année du premier cycle universitaire des études en Psychologie à l'Université Libre de Bruxelles (ULB) face à l'examen de statistique à venir, on observe une différence de stress perçu entre les étudiants des deux années sans qu'une différence de stress perçu dans la vie en général ou d'anxiété- trait (dans la vie en général) ne soit mise en évidence entre ces deux groupes d'étudiants ».Ainsi le niveau de stress des étudiants de la première année est plus élevé que celui des étudiants de la deuxième année. Le débat sur l'évolution du stress selon le niveau d'étude s'installe alors. D'abord, notons que les études ne sont pas réalisées dans les mêmes conditions. En effet, du point de vue caractéristique des sujets enquêtés, une différence se révèle. L'échantillon d'étude de Hallemans est majoritairement constitué des étudiants féminins : « Le nombre d'étudiants ayant répondu de manière adéquate à l'ensemble de l'enquête est de 124. Les participants en 1re année sont à 4 % des hommes et à 96 % des femmes ; en 2e année, 22 % des participants sont des hommes et 78 % des femmes » contre en Licence, 83 % des hommes et 17 % des femmes ; en Master 75 % des participants sont des hommes et 25 % des femmes ». Alors que plusieurs études ont démontré que les filles, étant les plus émotives sont plus stressées par la situation scolaire que les garçons (Prokofieva, Brandt-Pomares, Hérold & Velay, 2017 ; Esparbès-Pistre, Bergonnier-Dupuy & Cazenave-Tapie, 2015). L'inexistence de différence significative entre les niveaux de stress de nos groupes de participants serait donc d'une part relative à l'influence de leurs caractéristiques (supériorité du genre masculin). D'autre part, ce constat serait relatif à la fréquence (nouveauté ou non) de la situation d'examen. Les cibles de Hallemans ont en moyenne moins d'ancienneté universitaire que les nôtres. Un rapprochement analytique entre ses cibles et les nôtres nous permet d'identifier ses étudiants de la première de Psychologie aux nôtres de Licence Professionnelle et les siens de deuxième année de psychologie aux nôtres du Master Professionnel. Et de l'autre côté des choses l'évaluation de statistique, objet de cause de stress de ses étudiants est la première évaluation de l'année en cours (Hallemans, 2009) alors qu'il s'agit du dernier examen terminal chez les cibles de cette étude. L'inexistence de différence de niveau de stress entre ces deux promotions en fin des deux cycles semble, spontanément, diverger des données d'American College Health Association National College Health Assessment, (2017) cité par Dubé, (2018). Selon ces données, 26 % des étudiants de 1er cycle et 17 % des étudiants diplômés et professionnels déclarent que l'anxiété a eu une incidence sur leur rendement scolaire. Une analyse profonde de ces résultats annule toute divergence entre nos données et les leurs. En effet, il s'agit de l'anxiété de la vie universitaire en général chez des étudiants du premier cycle (sans qualification professionnelle s'il s'agit d'une faculté et non d'une école de formation professionnelle) et de ceux diplômés et professionnels (déjà sur marché de l'emploi). Leur échantillon est donc composé de tous les étudiants de chaque cycle et non seulement de ceux en fin de cycle. On observe ainsi une hétérogénéité entre leurs sujets. Or qu'il est question spécifiquement de ``l'anxiété'' liée aux examens terminaux chez des étudiants exclusivement en fin de cycles (Licence et Master Professionnels). Du point de vue statistique, l'écart de 9 % entre les deux cycles (26 % des étudiants de 1er cycle et 17 % des étudiants diplômés et professionnels) n'a aucune preuve statistique d'affirmer qu'il existe une différence significative du niveau d'anxiété entre les étudiants de ces deux cycles d'autant plus qu'aucun test statistique de comparaison n'est réalisé. On peut donc affirmer que nos résultats s'inscrivent dans le même sciage que ceux d'American College Health Association National College Health Assessment, (2017) cité par Dubé, (2018). Sous d'autres angles, la présente recherche a abordé la problématique du stress lié aux examens terminaux chez des étudiants en fin de cycles (Licence Professionnelle et Master Professionnel). Il s'agit des étudiants qui espèrent un parchemin pour pouvoir bientôt se déployer sur le marché de l'emploi. Ainsi ayant tous cette attente commune, ces étudiants en fin de ces deux cycles (Licence Professionnelle et Master Professionnel) vivent en fait les mêmes situations. Ce qui confirme l'absence de toute différence entre leurs niveaux de stress. La première hypothèse de cette étude selon laquelle les étudiants de Licence et du Master ont des niveaux de stress quasi identiques lors des examens terminaux est donc vérifiée. Le deuxième objectif de ladite étude était d'identifier les causes du stress généré par les examens terminaux chez les étudiants des deux promotions en fin du cycle et d'en faire une comparaison. Il ressort de l'analyse de nos résultats que le manque de préparation à court terme et la peur de l'échec et de l'avenir induisent majoritairement ce stress tant chez les étudiants de Licence que chez ceux du Master Professionnels. Ce constat se justifie selon la double évaluation subjective de la situation selon Lazarus et Folkman (1984). En effet après décodage du danger de l'examen, chaque étudiant commence à mobiliser ses ressources pour résoudre la situation. Il se rend donc compte qu'il ne dispose pas suffisamment d'armes pour ce combat et se rend compte qu'il ne s'était pas bien aguerri. Le manque ou mauvais usage de ressources nécessaires est dû pour certains à l'influence de l'environnement proche de la situation (l'accumulation des tâches et manque de temps) et à l'interprétation personnelle qu'il fait des examens (anticipation de conséquence négative de la situation). Le manque de préparation à court terme évoqué comme l'une des causes majeures du stress des examens terminaux nous fait penser au manque de temps des révisions personnelles pour les étudiants à une semaine environ des examens terminaux. Ils ne disposent pas d'une période spécifique accordée par l'administration de l'INJEPS pour leur révision personnelle et sont donc obligés d'étudier acharnement à la veille des examens. Ils leur manque dans ces conditions, une gestion rationnelle de leur temps à l'approche des échéances des examens terminaux. Ces données confirment celles de Longour, (2017) qui ont souligné qu'un manque de préparation adéquate pour les examens alimente d'avantage le stress juste avant comme pendant le déroulement de ces derniers. Par ailleurs, la peur d'échec et d'avenir remarquée comme l'une des majeures causes du stress des examens terminaux chez les étudiants de ces deux promotions met en évidence d'une part chez ceux de Licence du fait qu'ils n'ont pas encore un diplôme garantissant leur insertion professionnelle. Il leur faudra relever le défi des examens terminaux afin de s'imposer sur le marché d'emploi. Par contre nous interprétons les faits chez les étudiants du Master comme une préoccupation plus accentuée sur la réussite afin de sauver leur scolarité ou leur bourse. Car ayant déjà au moins la Licence Professionnelle, ils peuvent s'en appuyer pour construire leur avenir. Ces résultats, en ressortant la peur de l'échec et de l'avenir comme l'une des majeures causes de stress des examens, sont en harmonies avec ceux de CSA (cité par Ludmilla, 2015) qui ont démontré que la peur de l'échec est la principale cause du stress chez les élèves (39%). Les travaux de Réveillère, Nandrino, Sailly, Mercier et Moreel (2001) ont également évoqué dans leurs travaux que les facteurs de stress souvent retrouvés chez les étudiants sont liés à des ``tracas'' ou ``stresseurs mineurs'' qui sont spécifiques au monde étudiant, comme la peur de ne pas réussir dans les études, ... ou encore la peur du chômage. La deuxième hypothèse émise dans ce travail et selon laquelle la peur de l'échec et d'avenir et le manque de préparation à court terme constituent les majeures causes du stress ressenti par les étudiants des deux promotions est donc vérifiée. L'identification de ces deux causes comme celles majeures à l'origine du stress ressenti par les étudiants de ces deux promotions en fin de cycles justifie le fait une ces derniers sont pratiquement dans de situations identiques. Bien que les causes du stress lié examens terminaux demeurent identiques chez les deux promotions, les raisons suscitent en profondeur d'autres explorations spécifiques sur l'interprétation de chacune d'elles par chacune de ces promotions. Notre troisième objectif visait à relever les stratégies de gestion du stress des examens terminaux mobilisées par les étudiants de ces deux promotions. A l'issue de l'analyse de nos données nous avons remarqué que les étudiants des deux promotions restent sereins mentalement, se relaxent s'organisent et révisent pour mieux faire face aux examens terminaux. On note également une forte mobilisation de la positivité mentale et psychique comme stratégie de gestion du stress par les étudiants de ces deux promotions. Cela justifie le niveau moins élevé du stress de ces étudiants. Les étudiants arrivent à mieux dédramatiser la situation des examens terminaux, changent leur exigence en préférence, réajustent leurs objectifs pour les rendre réalistes en fonction de la situation (matières de l'examen terminal). Ils restent calmes pendant quelques minutes en pensant à des choses agréables. Ils pensent par exemple à leurs meilleures performations universitaires antérieures, à leur meilleur souvenir. Ils gardent toujours leur optimisme en se disant : « j'ai confiance en moi-même et en Dieu ». Ils se servent donc de leur croyance religieuse respective (Edoh, 2004). La forte mobilisation de cette stratégie par rapport aux autres montre que ces étudiants adoptent la stratégie du lâcher-prise selon le modèle de coping spécifique de Coté (2013). Les étudiants acceptent n'ayant pas des ressources adéquates (manque de préparation à court terme) acceptent composer avec une réalité impossible à modifier. Ils ne se sont cependant pas mis d'accord avec une telle situation mais font plutôt leur deuil d'un idéal inatteignable. La moindre sollicitation de l'hygiène de vie pour mieux gérer leur stress des examens montrent que les étudiants sont prêts à sacrifier leurs sommeils et leur faim pendant la période des examens afin de relever le défi de réussite. C'est donc la raison de fréquence élevée de probabilité qu'un étudiant ait pour causes de ce stress le manque de préparation à court terme et la peur de l'avenir ou de l'échec. Les étudiants, ne disposant pas d'une période spécifique accordée par l'administration de l'INJEPS pour leur révision personnelle sont donc obligés d'étudier acharnement à la veille des examens. La composante d'acharnement du coping intégré de Coté (2013) est intervenue comme deuxième stratégie de gestion du stress des examens terminaux par ces étudiants. Selon Coté (2013), le faire face au stress prend en compte quatre composantes dont deux (la modification de la situation et le lâcher-prise) aboutissent aux résultats très efficaces et deux autres (la résignation/déresponsabilisation et l'acharnement) aux résultats moins efficaces. Nous certifions donc que ces étudiants utilisent deux composantes opposées de ce coping. L'effet de leur coping est donc ``moyen''. La dernière hypothèse de cette recherche selon laquelle les étudiants des deux promotions restent sereins mentalement, s'organisent, révisent et se relaxent pour mieux faire face aux examens terminaux est confirmée. Cependant le litige sur l'appréciation (efficacité ou non) des stratégies de gestion mises en place par ces étudiants contre le stress des examens terminaux sera tranché objectivement par les résultats des examens terminaux. Car bien que nos hypothèses soient confirmées, elles ne révèlent toujours pas les mêmes réalités que celles d'autres études antérieures (notamment chez des étudiants de différentes promotions au sein d'un même cycle) où les étudiants sont très stressés pour les examens terminaux et des différences s'observent entre les niveaux de stress de deux différentes promotions intermédiaires d'un même cycle. Notons que les réalités de notre continent ne sont pas les mêmes que ceux de l'occident par exemple. Nous nous posons aussi la question si nos sujets cernent bien les manifestations du stress relatif aux examens et s'ils savent l'estimer. Afin que nos résultats soient absolument valides et fiables, pour mieux clarifier les choses, il faut que des études expérimentales (mesure de réponse cardiaque par technique d'enregistrement télémétrique par exemple) en situation d'examen terminal soient réalisées. Il serait très curieux d'effectuer une prochaine étude qui comparera le niveau de stress entre les promotions intermédiaires et celles en fin de cycle (Licence ou Master). A la lumière des résultats issus de nos analyses, il nous parait juste de formuler quelques suggestions aussi bien sur la prise en compte de nos résultats sur la gestion efficace du stress des examens terminaux que sur la réalisation d'études futures. Ainsi, Ø A l'endroit du personnel administratif de l'INJEPS : - accorder une période spécifique aux étudiants pour leurs révisions avant les examens terminaux. - faire sortir un peu tôt (un mois avant la composition) une note de service pour informer les étudiants de la date des examens pour une bonne préparation. Ø A l'endroit des étudiants
-Identifier les causes externes de son stress des examens (manque de préparations manque de révision, manque d'organisation, mauvaise gestion du temps etc.) ; -Elaborer son plan d'action en se fixant des objectifs Spécifiques, Mesurables, Attirants, Réalistes et ce, dans un Temps bien défini ; -Avoir une bonne hygiène de vie (faire d'exercices physiques, bien manger : éviter les drogues, l'alcool, le café, dormir suffisamment pendant les révisions jusqu'à la veille des examens) ; -Bien s'organiser et se relaxer dans les révisions (élaborer des plannings hebdomadaires pour varier les matières, intégrer les temps de pause ; traiter les anciens sujets d'examen en groupe et seul) ; -Eviter l'étude de dernière minute pour ne pas augmenter la tension ; -Bien ranger ses affaires la veille de l'examen ; -Eviter de faire des impasses pendant les révisions c'est-à-dire ne pas essayer de contrôler ce que l'on ne peut plus contrôler ; -Ne pas faire de votre examen à passer un enjeu vital, se dire : « je vais faire de mon mieux, je suis confiant » ; -Pratiquer la visualisation positive : imaginez-vous en train de passer votre examen dans les meilleures conditions ; -Eviter la compagnie des amis anxiogènes.
-Prier avant de commence l'épreuve, en parcourir toutes les pages pour s'assurer que toutes les questions y sont ; -Lire toutes les instructions et s'informer de la durée de l'épreuve et évaluer le temps dont tu auras besoin réorganise toi ; -Commencer à répondre aux questions dont tu connais bien la réponse pour récolter le maximum de points ; Lorsque le stress augmente pendant l'examen ; -Arrêter son travail et garder les choses en perspective : « Ce n'est qu'un examen » ; -Prendre quelques minutes pour répéter des pensées positives et confiantes dans votre tête ; Se permettre l'erreur et redéfinir ses motivations sources de l'action ; -Déposer les pieds bien à plat au sol, les mains sur les cuisses. Respirer lentement et profondément. -En ralentir le rythme. Se concentrer sur la sensation de ses mains sur les cuisses et de ses pieds au sol pendant quelques secondes ; -Reprendre son travail ; -Eviter de se décourager Rester jusqu'à la fin de la période allouée, au cas où une réponse oubliée te reviendrait ; -Révise tes réponses et prier. Ø Etudes futures ? Des études expérimentales (mesure de réponse cardiaque par technique d'enregistrement télémétrique, par dosage du taux de cortisol sanguin par exemple) en situation d'examen terminal doivent être envisagées ; ? D'autres études doivent se pencher sur le stress des étudiants d'autres promotions autres que celles des Licence et Master STAPS ou d'autres départements. |
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