II.2.1.1.4. Dans les pentasyllabes
a ) La succession H-H-H-H-H
fiìtaìnaìm?ìg?ì
« violent, barbare »
fiìtiìriìwaìleì
« ingrat »
b ) La succession B-B-B-B-B
flaÌk?ÌbaÌ?aÌ
« guérisseur »
faÌsiÌr?Ìf??ÌniÌ
« se détendre »
c ) La succession B-H-B-B-B
faÌ?oìbaÌ?aÌt?Ì
« vaurien »
deÌreìkeÌd?Ì?f?Ì?
« porte-manteau »
II.2.1.1.5. Discussion complémentaire
En tenant compte de leurs structures, et utilisant
à notre avantage l'évidence que le 1er ton, i.e celui
du préfixe, est toujours bas, on peut prédire le troisième
ton des verbes à trois syllabes.
EX : les verbes dont la structure syllabique est du type
V.CV. Comme aÌlaìwaì ?partir ou
faire partir?
II.2.2. LES PHONÈMES VOCALIQUES :
FRÉQUENCE
Il convient de faire ressortir les voyelles, ou les
groupes de voyelles qui occupent les diverses positions observables dans les
structures syllabiques des lexèmes.
II.2.2.1 Dans les monosyllabes
Aucune voyelle n'apparait à l'initiale des
monosyllabiques, car nous n'avons pas la structure VC.
Dans les monosyllabes du type CV, toutes les voyelles
apparaissent en finale :
deì? « enfant »
seì « pouvoir »
nuì « nez »
kuì? « contenir »
faì « s'emplir, rendre
plein »
baÌ? « terminer,
finir »
fiì?
« noir »
?iì « eau »
boÌ? « lapider »
koÌ « laver »
s?ì « chez »
??Ì? « rassembler »
k?ì « dos »
l?ì? « contraire,
savoir »
Ce sont toutes les voyelles de la langue sans
discrimination.
Pour les formes CvV, la semi-voyelle petit
« v » nait du processus qui transforme la voyelle haute i
en « y » lorsqu'elle est suivie d'une autre voyelle.
Nous ne prenons pas le risque d'affirmer que c'est
seules les voyelles « ?, ??, e?, a » qui conditionne ce
processus, bien que ce soit le cas (dans les monosyllabes) si nous limitons
à ce corpus de 1139 items.
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