VI.1- Hypothèse
principale
Les actions communales participent pour une large
majorité au développement des zones centrales au détriment
des zones périphériques de la commune d'Abong-Mbang en mettant un
accent sur la réalisation des projets structurants dans lesdites
zones.
VI.2- Hypothèses
secondaires
H.S.1 : les actions communales
structurantes de développement semblent irrationnellement
réparties sur le territoire de la commune d'Abong-Mbang ;
H.S.2 :les mobiles politiques
(stratégie de gouvernance) et structurels(organisationnel) expliquent la
répartition inéquitable des actions communales dans son
territoire.
H.S.3 :la défaillance du
mécanisme de suivi des projets communaux appelle à des actions
mobilisatrices et participatives par des acteurs engagés et
compétents gage de l'accroissement des capacités de
développement des actions communales dans les périphéries
de la commune.
VII- INTERET DE LA
RECHERCHE
Dans toute recherche scientifique, le chercheur doit exprimer
la pertinence ou portée du sujet en indiquant en quoi ce sujet s'inscrit
dans les préoccupations scientifiques, en quoi ce sujet contribuera
à l'avancement des connaissances et en quoi le sujet est original et
d'actualité surtout sous l'angle abordé (Assie&Kouassi,
2008). Cette recherche a donc à la fois une portée scientifique,
socio-politique et professionnelle.
VII.1- Intérêt
scientifique
Ce travail de recherche permettra d'enrichir les savoirs sur
les politiques publiques et partant l'action publique locale, mais
également sur les stratégies adoptées par les communes
pour atteindre le développement local souhaité. Il permettra en
outre de documenter une zone géographique très peu
étudiée à savoir l'Arrondissement d'Abong-Mbang. Enfin,
densifier les connaissances relatives à la cartographie des actions de
développement impulsées par la commune et sur les mobiles du
maillage insuffisant du territoire.
VII.2- Intérêt
social
L'intérêt social de cette étude tient au
fait que, les analyses faites sur les actions de développement
impulsées par la commune d'Abong-Mbang participent à
l'amélioration des conditions et du cadre de vie des populations
locales. Enmettant une emphase sur la répartition de ces actions sur
toute l'étendue territoriale de la commune, elle voudrait parvenir
à une bonne gouvernance locale qui induit la proximité de la
commune d'avec les populations rurales et la mobilité de ses
actions.Concrètement, dans l'optique de voir ces résultats
appliqués, cette étude apporte un essai de solution au gap qui
existe entre les zones rurales et les zones urbaines dans les communes
camerounaises.
Bien plus, cette étude permettra aux communes de
s'approprier non seulement la culture de performance dans les administrations
publiques mais aussi de mettre sur pied des stratégies de
développement inclusif et non-discriminatoire. Ceci pour que les
exécutifs communaux répondent avec tact aux problèmes
sociaux des populations locales, afin de se voir réaliser le voeu d'un
développement qui va de manière ascendante.
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