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Règle de Taylor: application au cas de la banque de la république du Burundi


par Thierry KWIZERA
Ouaga 2 - DEA 2018
  

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CHAPITRE I. REVUE DE LA LITTERATURE SUR LA REGLE DE TAYLOR

Le présent chapitre présente le débat sur la règle de Taylor. Il s'articule autour de deux sections. La première section fait part de la règle de Taylor et ses critiques. La seconde, quant à elle, fait une revue des travaux empiriques antérieurs sur cette règle.

Section 1. Règle de Taylor

Pour rappel, la règle de Taylor est une règle de la politique monétaire qui relie le niveau des taux d'intérêt à court terme à l'écart de production et de celui d'inflation. Ainsi, cette section s'intéresse à la présentation de la règle de Taylor, son fonctionnement et ses critiques.

I.2.1. Présentation formalisée de la règle de Taylor

Taylor (1993) a présenté une fonction de réaction de la Banque Centrale des Etas Unis (Federal Reserve Bank) simple sur les données trimestrielles pour une période allant de 1987 au 1992. Cette fonction de réaction fait intervenir trois variables à savoir : le taux d'intérêt réel d'équilibre, le gap d'inflation et le gap de production (Tenou, 2002).

Ainsi, cette règle s'écrit sous la forme suivante:

= r*+ + á( - ) +â ( - ) (1)

Où :

 : le taux d'intérêt nominal de court terme (taux des fonds fédéraux ou directeur pour les Etats Unis) que la Banque Centrale manipule par ses opérations d'open market,

r* : le taux d'intérêt réel annuel moyen ou le taux d'intérêt neutre,

 : le taux d'inflation

: le taux d'inflation cible,

: le PIB réel

: le PIB potentiel de l'économie.

( - ) : le gap d'inflation : représente l'écart entre l'inflation effective et l'inflation cible

Les coefficients á et â traduisent les préférences de la Banque Centrale. Ainsi, dans cette règle Taylor a fixé les valeurs de ces coefficients à 0.5.

Selon cette spécification, quand l'inflation a atteint sa valeur cible et que l'écart entre le PIB effectif et potentiel est nul, le taux d'intérêt du fonds fédéral ( est égal à la somme du taux d'intérêt réel annuel moyen et de l'inflation. La substitution des valeurs préconisées par Taylor (2% pour et r*) dans l'équation (1) permet d'en déduire le taux directeurselon la règle de Taylor :

= 2+ + 0,5 ( - ) +0,5 ( -2) (2)

Cette équation peut être réécrite de façon suivante :

= 1+ 0,5 ( - ) +1,5 (3)

Selon l'équation (3), la Fed devrait accroître son taux directeur d'un demi-point de pourcentage si le taux d'inflation s'élève d'un point de pourcentage par rapport à la cible de 2 % d'inflation de la Fed ou bien si la production s'élève d'un point de pourcentage par rapport à son niveau potentiel. Si l'inflation est à sa cible et si la production est à son niveau potentiel, alors la Fed devrait fixer son taux directeur à 2 %, soit sa moyenne historique.

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry