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La problématique du droit de l'homme à  l'autodétermination informationnelle: défis et perspective de ce droit en rdc


par Gonzalez ELIANE KACHUNGA
Université Libre des Pays de Grands Lacs ( ULPGL) - Licence 2019
  

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CONCLUSION GENERALE

Le noeud de cette étude consiste dans la protection contre les abus de la libre utilisation des données personnelles qui devrait absolument être comblée dans un futur proche afin de garantir une réelle protection des données. Les différentes violations entrainent des sanctions partant du principe de protection des données à caractère personnel dans la sphère de libertés publiques et droits fondamentaux conformément aux textes internes et internationaux.

La question de la protection des données personnelles se pose aujourd'hui avec une urgence nouvelle du fait d'un contexte législatif et règlementaire marqué par l'adoption promise d'un « paquet législatif ».

Les principales préoccupations de cette recherche se sont focalisées sur la portée exacte et l'application d'un tel droit de l'homme à l'autodétermination informationnelle à l'ère actuelle du droit positif congolais, comme question principale. A titre de question secondaire, la question a été celle de savoir les différentes sanctions et les voies de droit disponibles pour les victimes en cas des violations du droit de l'homme à l'autodétermination informationnelle.

Les hypothèses relatives aux questions ont été reformulées pour la question principale par rapport aux obligations des droits de l'homme à l'autodétermination informationnelle dont leur violation entrainerait des responsabilités respectives aux créanciers de ces droits. D'où, les sanctions en cas des violations du droit de l'homme à l'autodétermination informationnelle, ou en cas d'abus de l'usage des données de la télécommunication ou de publication non consenti des données péronnelles en droit congolais pourraient être d'ordre administratif, civil et pénal. Les voies de droit disponibles en cas d'abus de l'usage des données de la télécommunication ou de publication non consentie des données péronnelles en droit congolais seraient la saisine des instances habilitées pour établir le droit respectif à la réparation des préjudices causés en cas d'abus de la télécommunication et de publication de l'internet en droits comparé et congolais.

L'intérêt, le choix et la motivation de cette monographie seraient de vouloir aborder le défi du respect du droit de l'homme à l'autodétermination informationnelle à l'ère de la technologie.

Pour atteindre les résultats, nous avons fait successivement appel aux méthodes juridique,analytique et dialectique tout en faisant recours à la technique documentaire pour sélectionner des données dans les ouvrages et autres sites de recherches.

Pour vérifier nos hypothèses, nous avons développécette monographie en deux chapitres respectifs dont nous allons présenter brièvementles synthèses :

Le premier chapitre analyse la portée juridique du droit de l'homme à l'autodétermination informationnelle en cas d'abus de la télécommunication et de publication de l'internet en droits comparés et congolais. Le souci de protéger les institutions et autorités publiques se concilient moins avec le formalisme juridique qui entoure les procédures juridiques. Lorsque l'urgence sonne, les services étatiques qui disposent de la portion la plus élevée de l'imperium trouvent parfois superfétatoire de retarder leur activité par la réunion des titres juridiques. De plus, le caractère d'intérêt général attaché à leur mission devient quelques fois un motif de violation de la vie privée et, par ricochet, celle de la loi. Il faut relever en outre la rapidité et le caractère mondial des services Internet qui exigent une très haute promptitude pour contrer une information.

Cependant, la protection de la vie privée ne mérite pas d'être abolie totalement pour cause de sécurité des institutions ou pour motif tiré du caractère complexe du réseau Internet et de ses divers services. Il revient aux États d'assurer la sécurité des communications des données, celle des institutions publiques et de leurs animateurs, sans méconnaître le respect dû à la vie privée. Il en va de même des personnes privées qui ne devraient pas se limiter à plaider pour la protection de leur vie privée, mais doivent du respect à celle des autres.

L'idéal pour la protection de la vie privée c'est l'existence des règles internationales ou internes adaptées aux réalités des inforoutes ainsi que celle des moyens humains et matériels nécessaires pour en assurer l'application. En attendant ces règles, un effort est requis des autorités judiciaires pour protéger la vie privée à partir des textes en vigueur. Il est des auteurs qui estiment que le développement de la protection de la vie privée peut procéder de l'action des utilisateurs du réseau Internet sur les États.

Pour la mise en oeuvre, pour la jurisprudence, le juge doit expliciter sur le plan procédural, que les éditeurs de sites dont le déréférencement est demandé aient la possibilité de faire valoir leurs observations, notamment au sujet de l'intérêt du public à obtenir l'information en question.

En dernier lieu, s'agissant de la mise en place de leviers collectifs d'action des usagers du numérique, l'étude propose de créer, par l'intervention d'une loi, une action collective distincte de l'action de groupe. Cette transformation des instruments de protection des données est ici envisagée dans deux directions distinctes.

Pour le second chapitre, nous avons dégagé les sanctions et les voies de droits disponibles pour les victimes d'obtenir une réparation en cas d'abus de la télécommunication et de publication de l'internet en droits comparéet congolais.

Ainsi, les atteintes au droit de l'homme à l'autodétermination informationnelleen RDC causées lors de la formation et de la recherche scientifiques échappent à toute sanction.

Il en va de même de celles résultant de la pratique de certaines disciplines scientifiques ou de certaines professions. Il est difficile pour un médecin d'obtenir la guérison de son malade sans accéder ne fut-ce que sommairement aux informations relatives au droit de l'homme à l'autodétermination informationnelle en RDC de celui-ci. Il est d'ailleurs des cas où le malade n'a même pas la possibilité de consentir à la violation de sa vie privée. C'est l'hypothèse d'un malade se trouvant dans le coma. Les médecins, les anesthésistes, les magistrats, etc., ne peuvent bien appliquer leurs sciences dans certaines circonstances qu'en accédant aux informations relatives au droit de l'homme à l'autodétermination informationnelle en RDC.

La question de la régulation publique d'internet est, désormais un fait établi, bien loin de se réduire à l'opposition binaire entre des Etats supposés hostiles aux libertés individuelles et un réseau par nature porteur de liberté tels que l'envisageaient les fondateurs du réseau

Plus encore, la garantie des droits fondamentaux des internautes ou le droit de l'homme à l'autodétermination informationnelle en RDC impliquera la mise en oeuvre d'un certain nombre d'obligations de protéger (les usagers contre la voracité de certains acteurs privés du numérique et d'obligations de réaliser (la liberté des internautes et l'égal accès au réseau). Les risques cités supra ont conduit dans un premier temps à une approche du sujet principalement répressive de la part des pouvoirs publics et des juridictions suprêmes.

La première concerne la protection des internautes et usagers du numérique contre les acteurs privés, et aborde directement la question de l'architecture d'internet.Il est fait application de la procédure pénale pour enclencher les sanctions prévues dans les dispositions des articles 73 à 88 de la loi n°96-002 du 22 juin 1996 fixant les modalités de l'exercice de la liberté de presse. Naturellement, la victime peut poursuivre de sanctions civiles, notamment la réparation sur base des articles 69 à 70 du Code de procédure pénale ou de l'article 258 du Code civil livre III.

Enfin, est proposé, pour pallier la difficulté technique de contrôler ces techniques particulièrement complexes, de développer les moyens humains nécessaires ; d'où la sanction diffère selon que la victime agit en matière civile, pénale ou administrative. L'action civile peut aboutir à une décision ordonnant, soit la restitution des logiciels, soit le paiement des dommages-intérêts pour le préjudice subi ou même les deux condamnations à la fois.

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"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984