V. TRATEMENT
L'antibiothérapie représente 94.07 % des cas
dans notre échantillon. Ce qui se justifie par le fait que les causes
infectieuses étaient majoritaires mais aussi et surtout parce que la
plupart des nouveau-nés avaient soit un risque infectieux soit majeur,
soit mineur vu les conditions d'asepsie qui ne sont guère souvent
appliqué avec rigueur dans nos structures sanitaires. Ce
résultant est proche de celui rapporté par KABAMBA M. à
l'hôpital BONZOLA de Mbuji-Mayi en 2014 avec 64% des cas dans le cadre
d'une infection néonatale. La photothérapie a été
faite dans 36.44% des dans notre série. MONGA KALENGA a trouvé la
photothérapie dans 54% des cas aux Cliniques Universitaires de
Lubumbashi alors que dans la serie de SAOUDI F. elle a constitué le
traitement de première intention avec 71%.
Malgré les différentes proportions
trouvées, la photothérapie constitue le traitement de choix et de
1ère intention en cas d'ictère à bilirubine
libre et ceci rejoint la littérature [27].
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VI. CARACTERISTIQUES EVOLUTIVES D'HOSPITALISATION
1) L'évolution
L'évolution était favorable dans 71.61% des cas
contre 7.63% des décès.
Comparativement à l'étude de RIMBAUD qui avait
trouvé l'évolution vers la guérison dans 81% des cas et de
MONGA Joséphine qui a rapporté 88,2% de sortie et 11,8% de
décès, ce taux légèrement bas de guérison
s'expliquerait par le fait que dans notre échantillon 20.76% avaient une
évolution non précisé. Dans toutes ces études, les
taux de décès étaient dus probablement à
l'infection.
2) La durée d'hospitalisation
La durée d'hospitalisation fluctuait de 4 à 38
jours avec une moyenne de 10.89 #177; 6.20
jours. Résultats supérieure à la
série de SAOUDI F. au Maroc qui avait trouvé 2,2 jours, avec une
durée allant de 1 à 17 jours. Ceci peut se justifier par le fait
que dans notre étude, nous avons enregistré un taux
supérieur des prématurés : 33,05% contre 15,5% dans la
série de SAOUDI F. sachant que la prématurité augmente le
séjour à l'hôpital mais aussi par le fait que les
conditions socioéconomique défavorables de la plupart des
accouchées contribuent au prolongement du séjour par manque de
moyens pour payer les frais de l'hôpital.
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