Image 8. Vue dorsale et latérale d'une larve adulte de
Helicoverpaarmigera(Doumbia, 2000)
Les Jassides (Jacobiascalybica) provoquent un
jaunissement du bord des feuilles avec un enroulement vers le haut. Le
coléoptère Notrosaspp. Perce dans les feuilles des
multiples petits trous. En cas d'attaque importante de ces deux insectes, on
peut traiter l'aide de diméthoate (De Lannoy, 2001).
Ci-dessous l'image des larves, exuvies de mue, adulte de
Jacobiascalybica à la face inférieure d'une feuille et
symptômes des dégâts de l'insecte sur feuille de
gombo :
Image 9. Respectivement larves, exuvies de mue, adulte de
Jacobiascalybica à la face inférieure d'une feuille et
symptômes des dégâts de l'insecte sur feuille de gombo.
(Doumbia, 2003).
Les adultes ainsi que les larves de la punaise des graines du
cotonnier (Oxycarenushyalinipennis) s'attaquent aux graines de gombo,
surtout lorsque les capsules s'ouvrent à maturité (De Lannoy,
2001).
Ci-dessous l'image de
l'adulted'Oxycarenushyalinipennis
Image 10. Adulte d'Oxycarenushyalinipennis(Doumbia, 2003)
La cétoine (Pachnodaspp.) dévore non
seulement les feuilles et les tiges, mais s'attaquent également aux
jeunes capsules. Sur des étendues réduites, il est possible de
contrôler ces attaques par un ramassage manuel. Dans les autres cas, il
est possible de traiter avec du dimethoate ou des pyréthrinoïdes
(De Lannoy, 2001).
Ci-dessous l'image qui montre les deux espèces de
Pachnodaspp.
Image 11. Adultes de deux espèces de Pachnodaspp.
(Doumbia, 2000)
Le gombo est très sensible aux attaques des
nématodes à galles (Meloidogynespp.) dont elle contribue
indirectement à multiplier l'inoculum dans le sol (De Lannoy, 2001).
Les nématodes du genre Meloidogyne posent un
problème important. On peut éviter leurs dégâts en
pratiquant une rotation des cultures (par ex. avec des céréales)
et en apportant une abondante fumure organique (Hamon S., 1988).
Ci-dessous, l'image qui montre les galles sur les racines de
gombo
Image 12. Galles sur racines de gombo (symptômes des
attaques de Meloidogynespp.) (Doumbia, 2003)
I.1.6.4. Récolte
Les types les plus précoces de gombo commun sont
prêts pour la récolte 7 semaines après le semis. Les fruits
doivent être récoltés lorsqu'ils sont âgés de
7-8 jours. Une récolte plus précoce réduit le rendement
parce que les fruits ont un poids moindre, mais une récolte trop tardive
réduit le rendement commercial parce que les fruits trop
âgés deviennent fibreux. Les champs de gombo sont en
conséquence récoltés à intervalles de 2-3 jours. La
fréquence minimale est d'une récolte par semaine, mais il faut
alors cueillir des fruits de toutes tailles. Une telle fréquence
réduit les rendements, mais les fruits très petits peuvent
atteindre des prix plus élevés, étant de première
qualité. Pour la production de semences, on peut récolter en une
seule fois. Le contact intensif avec les fruits et les plantes
légèrement poilus peut occasionner une irritation de la peau
(Hamon S., 1988).
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