Image 2. Symptôme de Cercosporamalayensissur feuille de
gombo (Doumbia, 2003)
D'après De Lannoy (2001), le flétrissement est
occasionné par Fusariumoxysporium f. sp. vasinfectumqui
contamine le système vasculaire à partir des racines. Cette
maladie se traduit par l'apparition de feuilles chlorotiques, un ralentissement
de la croissance et finalement le flétrissement de la plante. Les moyens
de lutte recommandés sont les recours à une rotation culturale
d'au moins trois ans et la désinfection des semences.
Ci-dessous l'image des symptômes de Fusarium sur la
plante de gombo
Image 3. Symptôme de Fusarium sur plante (Delhove,
1998)
Les symptômes du blanc (Oïdium abelmochi)
dont le développement est favorisé par u temps relativement sec
chaud et sec, apparaissent sous forme de taches poudreuses blanches sur les
deux faces des feuilles. Les feuilles se dessèchent et finissent par
tomber (De Lannoy, 2001).
Ci-dessous l'image des symptômes Du blanc sur la feuille
du gombo :
.
Image 4. Symptôme de l'Oïdium sur feuille de
gombo (Doumbia, 2003)
On peut trouver en Afrique tropicales des maladies virales
importantes qui sont dues notamment aux virus de la mosaïque du gombo
(okra mosaicTymovirus, OkMV), au virus de feuilles enroulées
(okra leafcurl virus, OkLCV) et au virus de la mosaïque à
nervures jaunes (Hibiscus yellowveinmosaic virus, HYVMV). L'OkMV est
surtout disséminé par la mouche blanche (Bemisiatabaci).
Au Nigeria, l'OkMV est transmis par un coléoptère
(Podagricaspp.) (De Lannoy, 2001)
Ci-dessous l'image des symptômes des viroses sur les
feuilles du gombo :
Image 5. Symptômes du virus de la mosaïque jaune du
cotonnier sur feuilles (Doumbia, 2003)
Image 6. Symptômes du virus des feuilles
enroulées du gombo sur plantules (Doumbia, 2000)
Image 7. Symptômes du virus des nervures jaunes sur
feuilles de gombo (Doumbia, 2003)
B) Ravageurs
Le gombo peut également être la cible de nombreux
insectes ravageurs. Le puceron du cotonnier (Aphisgossypii) vit en
colonie à la face inférieure des feuilles et ses piqures
provoquent un affaiblissement de la plante (De Lannoy, 2001).
Les chenilles de la noctuelle de la Tomate
(Helicoverpaarmigera) rongent le feuillage et perforent les capsules.
Afin de limiter les dégâts, il convient de traiter à l'aide
d'acéphate, d'endosulfan ou de deltametrine. Ces produits
contrôlent également la fausse arpenteuse du cotonnier,
Cosmophilaflava, dont les chenilles dévorent de
préférence la partie tendre des feuilles en ne laissant que les
nervures ; la chenille épineuse du cotonnier, Eariasspp.,
qui perforent les capsules ; la chenille du ver rose du cotonnier,
Pectinophoragossypiella, s'attaquant aux boutons floraux et aux
capsules et d'autres chenilles du cotonnier (De Lannoy, 2001).
Ci-dessous la vue dorsale et latérale d'une larve
adulte de Helicoverpaarmigera:
|