I.1.6.5. Rendement
Selon Hamon (1988), une récolte de fruits de 10 t/ha
peut être considérée comme bonne, mais en conditions
optimales on peut obtenir plus de 40 t/ha. Les rendements sont
généralement faibles (2-4 t/ha) en raison de méthodes de
culture peu intensives. Les rendements en graines sont de l'ordre de 500-1000
kg/ha.
Les rendements moyens peuvent osciller entre 4 à 8/ha
au Kenya, au soudan, au Gabon et en Côte d'ivoire, 10 à 15t/ha au
Cap-Vert, 10 à 20 t/ha au Mali et 15 à 20 t/ha en Mauritanie, au
Sénégal et au Tchad. Au Sénégal, les rendements en
semences atteignent couramment 0,5 à 0,6t/ha (De Lannoy, 2001).
I.1.6.6. Traitement après
récolte
Les fruits frais de gombo peuvent être
transportés sans difficulté en vrac, et conservés ainsi
pendant quelques jours sans trop de perte de qualité. Les gombos
séchés sont un produit important en Afrique de l'Ouest. Les
fruits sont généralement coupés en tranches transversales,
mais la pratique du tranchage longitudinal a été observée
dans l'Etat de Benue au Nigeria. Ces tranches sèchent bien sur les bords
mais subissent un début de fermentation au milieu, ce qui leur
confère une saveur particulière. Dans certains pays, on trouve
une petite industrie de conserverie et de congélation. Le mucilage de
gombo peut être extrait par broyage de la plante, élimination des
cires et matières grasses par traitement à l'éther et
à l'alcool, suspension du matériel purifié dans l'eau,
filtrage et concentration du filtrat (Hamon S., 1988).
Ci-dessous l'image qui montre le fruit du gombo
hachés.
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