Conclusion
Il faut une économie complexe pour libérer le
potentiel d'une économie d'un pays cependant, une économie
complexe doit s'asseoir sur un bon nombre d'éléments pouvant
permettre son implantation. Comme nous venons de le voir dans cette partie,
l'économie Tunisienne est tapissée par des vices qui
empêchent d'asseoir cette complexité. Par exemple un niveau de
capabilités et capacité faible qui peut être traduit par un
faible niveau d'éducation à cause du manque d'accès aux
institutions d'enseignement dans les milieux ruraux, un niveau d'étude
faible des exploitants agricoles.
Un manque ou un faible niveau de réseautage dans
certains secteurs d'activités économiques. Il y a des vices entre
les industrielles et l'établissement d'enseignement supérieur
ainsi que leurs laboratoires de recherche ce qui limite les recherches qu'aux
entreprise et réduit la possibilité d'avoir des outputs à
fort contenu de savoir. Le faible degré de sophistication dans certains
secteurs (tel est le cas de l'agriculture) est causé par un manque
d'intensification de
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l'investissement en R&D agricole. La Tunisie respecte les
normes cependant, elle n'offre pas de produit ayant une complexité forte
pouvant conférer une compétitivité dans le marché
mondiale.
La Tunisie a une économie faiblement complexe
malgré la diversité en termes d'activité en raison d'un
degré faible de capabilités et capacité, un faible
degré de réseautage et du réseautage.
Section 3 : Décroissance du niveau de la
prospérité de la Tunisie
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