Figure 4 : Gouvernance locale
autour du projet de développement social des quartiers
Fond local,
Caisse de Solidarité
Représente les conseils de zone, les associations de
développement (ANBEP), les élus locaux, les partenaires au
développement (Enda Ecopop, UNESCO)
Rôle : définition
des orientations du projet et exécution des actions, gestion du fond
local
Comité d'orientation et de suivi
(échelle projet)
Comité de développement
municipal
(Echelle Commune d'Arrondissement)
Représente les conseils de zone et les élus
locaux, les partenaires au développement (Enda Ecopop, UNESCO)
Rôle : définition
des orientations du projet et exécution des actions, gestion du fond
local
Habitants, leaders communautaires
Conseil de zone (échelle quartier)
Le comité de développement municipal regroupe
les représentants des conseils de zone et les élus locaux
à l'échelle des communes d'arrondissement.
Le comité d'orientation et de suivi rassemble tous les
acteurs locaux impliqués dans le projet (représentant du
comité de développement municipal, association local et commune
d'arrondissement) et les partenaires extérieurs (Enda Ecopop,
administration, services techniques municipaux, bailleurs de fonds). Les
fonctions assignées au comité d'orientation et de suivi à
l'échelle des communes d'arrondissement sont :
- orientations du projet et
- exécution des actions.
C'est l'acteur collectif chargé de la gouvernance
participative et démocratique à l'échelle de la
localité.
Ce dispositif qui s'articule autour des conseils de zone et
des deux structures de pilotage (le comité de développement
municipal et le comité d'orientation et de suivi des projets) devait
à la fois permettre d'instituer la gouvernance comme mode de gestion
collective du projet et d'élargir le cercle des
bénéficiaires tout en atténuant les conflits. Cette
organisation a mal fonctionné en raison d'une faible implication des
acteurs locaux dans les structures de gestion et de suivi. Les conseils de
zones se sont peu réunis.
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En gros, ces différents acteurs ont le mérite de
dégager une méthodologie de lutte contre la pauvreté
urbaine à travers une démarche participative venant d'en bas,
s'intégrant dans une stratégie de développement
endogène. La prise en charge de la population par elle même
constitue donc un élément majeur de la philosophie des bailleurs
de fonds et l'ANBEP a su se constituer comme intermédiaire pour
répondre aux besoins des partenaires. Les projets appuient les
initiatives locales existantes et cherchent à promouvoir la gouvernance
locale, participative et démocratique. Les partenaires au
développement ont le mérite d'inscrire leurs actions dans une
logique de « faire faire » en suscitant un type de dynamique
participative. Ils exercent une action de légitimation des acteurs du
développement (soutien aux initiatives des habitants et de leurs
organisations de quartier), « incitation de l'État à
être l'État » et encouragement d'un type d'action
démocratique.
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