CHAPITRE V : DISCUSSION
V.1. FRÉQUENCE
Notre étude a rapporté une fréquence des
interventions chirurgicales de 20.18% ; cette fréquence avoisine celle
rapportée par Camara M.G. au Mali dans une étude à
l'hôpital Nyanankoro Fomba de Segou où la fréquence avait
varié entre 24.1% en 2001 et 18.2% en 2005 [16]. Coulibaly B. dans une
étude à Bamako a rapporté une fréquence de 16.5%
[17], Modibo T. dans une autre étude menée à Bamako a
rapporté une fréquence de 12.5% [18], des fréquences
proches de notre étude alors que Makwa S. a rapporté en 2015 une
fréquence de 4.14% au complexe médical SNCC à Lubumbashi
[19], ce qui est largement inférieur à la fréquence que
nous rapportons dans notre étude.
Cette fréquence élevée des interventions
chirurgicales est expliquée par le fait que les cliniques universitaires
de Lubumbashi est un hôpital de troisième échelon et de ce
fait un hôpital de référence pour tous les cas
nécessitants une prise en charge urgente et dans un milieu
spécialisé.
V.2.DONNÉES SOCIODÉMOGRAPHIQUES
V.2.1. Tranches d'âge
Les opérées étaient âgées en
moyenne de 30.9 ans plus ou moins 8.22 dont 72.45% étaient dans la
tranche d'âge comprise entre 19 ans et 35 ans.
L'âge moyen dans notre série avoisine celui
rapportée par Togora M. qui dans son étude avait trouvé
dans la tranche d'âge de 19 à35 ans 67.17% des patientes [20] et
Makwa S. a rapporté dans son étude au complexe médical
SNCC en 2015 70% des patientes dans la même tranche d'âge [19].
Cissé B. avait trouvé en 2008 dans la tranche d'âge de 20
à 29 ans 61.17% des patientes à Bamako au Mali [21]. Coulibaly M.
a rapporté en 2007 à Koutila au Mali 76.7% des patietes dans la
tranche d'age de 19 à39 ans [22]. Dissa L. et Diarra O. ont
rapporté respectivement 24.2% et 34,4% dans la même tranche
d'âge que notre étude [23, 24].
Les différentes études rapportent une plus grande
répartition des patientes dans la tranche d'âge de 18 à 35
ans parce que celle-ci correspond à la période d'activité
génitale où la survenue d'évènement
nécessitant une intervention chirurgicale est la plus
élevée.
V.2.2.Provenance
41.18% des patientes proviennent de la commune de Lubumbashi ce
résultat est diffèrent de celui rapporté par Makwa S. dont
l'étude réalisée au complexe médical SNCC 8.5% des
patientes provenant de commune de Lubumbashi contre 39.0% provenant de la
commune de Kampemba[19] ; ces différences sont dues à
affluence des patientes vers le centre hospitalier se trouvant dans leur zone
résidentielle.
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