III-Discussion
D'après les résultats analysés
précédemment, on a constaté que les enseignants d'EPS
présentent des difficultés pour prendre en charge la
totalité et la diversité du public scolaire auprès duquel
ils sont amenés à enseigner (Ludovic, 2000 ; Dubois, 2011).Face
à ces problèmes, une grande majorité des enseignants
s'oppose à l'inclusion des EBP en classe ordinaire et celui-ci
était démontré par différentes études
(Avramidis,Bayliss&Burden, 2000; Kaufmann, 1993; Scruggs&Mastropieri,
1996;Peltier, 1997),et ces obstacles confrontés par les enseignants
d'EPS sont liés à la méconnaissance des différentes
EBP puisque chaque enfant a une évolution et des potentialités
qui lui sont propres et aux quelles il sera impératif de
s'adapter(Cagle, 2006; Columna, Foley, Lytle, 2010).Certaines formes
d'inaptitudes permettent un simple aménagement de la pratique, dans le
contexte élargi d'une pédagogie différenciée
(Berzin, 2007 ; Dubois, 2010). D'autres nécessitent au contraire une
forme plus complexe d'accueil et d'organisation, allant jusqu'à la
possibilité de mise en place d'un cours spécifique adapté,
lorsque l'établissement en fait le choix et s'en donne les moyens (Adam
et al, 2005).Sauf pour quelques troubles et pathologies tels que l'asthme et la
timidité .En effet, les enseignants d'EPS rencontrent d'une
manière habituelle ces deux types d'élèves durant toute la
période de leur enseignement, c'est pour cette raison que les
enseignants d'EPS estiment de prendre en charge les EBP les plus reconnus
permettant à l'enseignant d'être en mesure d'orienter, d'adapter
son intervention aux spécificités de ces élèves
sans adaptation importante de leur insertion et leur inclusion. Cette
disparité dans la prise en charge des EBP, peut être expliquer par
l'absence des programmes officiels en EPS consacrés à cette
catégorie d'EBP, malgré l'annonce d'un article 38 dans le
chapitre VII de journal officielle de la république tunisienne en 2005
qui insiste sur le droit des EBP de recevoir les mêmes connaissances que
les autres normaux et de bénéficier d'un enseignement
spécialisé selon leurs capacités en matière d'EPS.
Mais malheureusement et selon les données statistiques, on a
trouvé que la marginalisation de cette catégorie, pour cela
l'intervention des enseignants d'EPS reste imparfaite et inchangée
envers les EBP (Vickerman&Coates, 2009).
En termes de conclusion, pour permettre une prise en charge
réelle par les enseignants, il faut que ces derniers soient armés
pour mener une intervention auprès de ces élèves, afin de
diriger un enseignement de manière autonome et efficace.
Conclusion
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