2-Réévaluation de la politique
d'harmonisation.
Une fois que les Etats auront le sens de l'unicité dans
les visions des projets communautaires, il s'opèrera une
réévaluation des politiques communautaire. En fait cela devrait
suivre le processus, car il est certain que toutes les politiques qui existent
jusqu'à l'heure ne sont harmonisée que d'un point
théorique à cause de la multitude des divergences entre les
Etats.Les PAC de l'Union Européen étaient la marque de la forte
volonté politique des six États fondateurs de la
Communauté Européenne dans le sens d'une confiance et d'une
collaboration étroite. C'est à ça que les PAC de l'Afrique
centrale devraient ressembler. Il ne s'agit pas ici de pousser les Etats
africains dans un « mimétisme » mais de savoir
s'inspirer de ce qui est louable. Le temps n'est plus aux hypocrisies
politiques, encore moins aux discours mais à la confrontation de la
réalité par la consolidation et la mise en pratique des
politiques élaborées. Car le succès de la mise en place
d'une sécurité alimentaire en Afrique centrale qui s'affirme en
dépend et il est le réfèrent des critiques dans le monde
du point de vue de la réussite ou de l'échec de
l'intégration dans la sous-région. A cela, il faudra que les TEC
de la CEMAC soient revus et respectés, de même que le PER
récemment adopté pour 2009 à 2015 pour l'horizon 2025,
visant l'amélioration du commerce intra régionale, qui doit
être réinterprété avec un sentiment commun pour la
lutte contre l'insécurité alimentaire qui passe par
l'autosuffisance alimentaire. En outre, la réédition des PAC
africains devrait se faire sur un modèle tourné vers
l'intérieur, qui privilégie le marché intérieur et
régionale, contrairement aux PAC actuels qui sont dans leur ensemble
extraverti.
Conclusion
Au sorti de ce chapitre intitulé les perspectives, il
se remarque que plusieurs choses restent encore à faire par les Etats de
la sous-région pour parvenir à la sécurité
alimentaire. Plusieurs angles d'attaque ont été ici
abordés parmi lesquels, les choix de cultures à développer
dans le secteur agricoles qui sont très important pour nourrir la
population d'Afrique Centrale, les intrants qui doivent être utiliser
afin de réduire les coûts de production et autres, ce qui a
été rangé dans les perspectives d'ordre
générale. A côté de ceux-ci, il a été
énuméré un certain nombres d'actions qui doivent
être appliquées sur le plan national, les politiques agricoles
nationales et le politiques d'aménagement du territoire
particulièrement visées, en plus des mécanismes
économiques et politiques a reconsidérées sur le plan de
l'intégration afin que se faisant, l'intégration régionale
s'y voit renforcé et la politique de sécurité alimentaire
y trouver un écho favorable dans sa mise en place.
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