B- Les mécanismes politiques.
La construction des politiques communautaires en Afrique
centrale devrait se faire sur un sentiment commun, la même vision et les
politiques élaborées devraient en être le reflet sur le
plan théorique et pratique afin que la marche vers la
sécurité alimentaire dans la sous-région ne soit pas
perçue comme une marche solitaire des Etats qui, toujours se soldera par
un échec du point de vue de l'intégration.
1-La conciliation des intérêts
politiques.
Le secteur rural est dorénavant la priorité des
gouvernements de l'Afrique Centrale en ce moment où
l'insécurité alimentaire dicte sa loi. Les investissements dans
le secteur agricole jusqu'aujourd'hui, n'a presque jamais fais
l'unanimité au sein de la sous-région à cause des
préférences diversifier des différents Etats et de la
liberté de choix que leur offraient la nature. Mais communément
relayé au second plan, l'agriculture se présent pour les Etats de
l'espace comme le seul chemin qui puisse les amener à la
sécurité alimentaire. De ce fait, il est important que ceux-ci
s'accorde sur les choix de politique agricole. L'agriculture devrait être
perçue avec la même intensité par tous les Etats et au
même degré. Il ne s'agit pas de priorisé d'autres valeurs
et option pour alimenter les populations comme cela s'est longtemps fait dans
la région, pendant que le Gabon et la Guinée optaient pour les
exportations, le reste essayait de joindre aux produits extractifs,
l'agriculture en seconde position. Lors du forum mondial sur l'agriculture, le
ministre de l'agriculture dans son discours à présenter
l'agriculture comme un secteur productif. Ce regard que porte le Cameroun sur
l'agriculture devrait être partagée par tous les Etats de la
sous-région sinon, peu importe les efforts qu'il mettrait en place pour
éloigner l'insécurité alimentaire de ses portes, il
reviendra au galop partant de chez ses voisins si eux aussi n'accroissent pas
leur efforts pour lutter contre l'insécurité alimentaire.
Afin d'assurer la réussite de cela, il faudrait que
tous regardent du même côté car comme le soulignait le un
politicien occidentale lors du dernier sommet sur les OMD, « on
nagera ensemble ou on périra ensemble ». Il est certain que
pour venir à bout de cette crise alimentaire dans les cités de la
CEMAC, il faudrait que les Etats nagent ensemble comme l'a fait l'union
européen des six,la vision de l'agriculture sur laquelle reposaient le
politique agricole commune de l'union était commune, articulée
autour du référentiel de modernisation. Après cela, il
faudrait que les africains songent à réévaluer les
politiques communautaires déjà mis en place afin que celles-ci
répondent à la nouvelle vision.
|