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Fréquence et evolution de la co-infection VIH uberculose chez les adultes à  l'hôpital presbytérien de Mbujimayi.

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par Josue NZONGOLA ILUNGA
ISTM/Mbujimayi - Techniques Médicales 2015
  

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I.2.3. CO-INFECTION VIH/TUBERCULOSE

Les interactions entre tuberculose et le VIH sont multiples et modifient l'épidémiologie, la présentation clinique et la prise en charge de ces maladies ; le risque de développer une tuberculose active lors d'infection latente dépend du degré d'immunodépression. Ainsi la trithérapie antirétrovirale joue un rôle majeur en réduisant l'incidence de la tuberculose active de plus de 90%, le traitement de la tuberculose latente qui n'est pas abordé dans cette revue est aussi efficace lors de la co-infection pour prévenir la progression de la tuberculose active. Le traitement de la tuberculose du patient infecté au VIH n'est pas à priori différent du traitement d'une personne séronégative et repose sur un traitement combiné, deux mois d'une quadrithérapie intensive associant la rifampicine et l'isoniazide pour une durée totale de six mois (ROBERT.A, 2009).

I.3 RESUME DES ETUDES ANTERIEURES

La tuberculose est la maladie opportuniste la plus fréquente chez les patients infectés au VIH, la mortalité induite par cette co-infection peut être diminuée par l'introduction d'un traitement antirétroviral.

Les chercheurs à l'université d'Albertain au CANADA ont passé en revue les données de santé se rapportant au cas de tuberculose multi résistante co-infectés par le VIH, recensés entre 2009 - 2011 parmi les résidents Canadiens nés à l'étranger, l'équipe s'est concentrée sur les cas de tuberculose et le VIH qui avaient été confirmés par le test de laboratoire positif pour ces résultats ; la répartition des cas de co-infection selon la priorité était la suivante :

- 2009-2010 : 33.6% de cas

- 2010-2011 : 29.8% des cas de co-infection concernant des personnes nées dans des pays affligés par un lourd fardeau de tuberculose (FRANCOIS.D et COLL, 2012).

En 2009, l'étude faite par CHARBONIER et CALMY (2011) a fourni des données robustes en faveur de l'initiation concomitante des antirétroviraux et du traitement antituberculeux. Il s'agit d'une étude prospectivecontrôlée, réalisée à Durban en Afrique du sud qui a étudié trois stratégies. Dans les deux premiers, le traitement était combiné et les antirétroviraux ont été débuté soit dans quatre semaines qui suivaient le débutdes antituberculeux, soit après huit semaines. L'analyse intermédiaire a montré un risque de décès de 5.45% par année pour les stratégies combinées et un risque de 12.1% dans le groupe traité de manière séquentielle. A la lumière de ces nouvelles évidences en 2010 et propose de débuter une thérapie antirétrovirale chez tous les patients VIH positif avec tuberculose activequel que soit leur nombre de CD4, bien que les données soient pour ceux qui présentent un taux inférieur à 350mm 3.

En RDC, dans une étude faite en 2011, la tuberculose est une maladie la plus associée à l'infection par le VIH, une analyse rétrospective sur deux années soit du 01 janvier 2009 au 31 décembre 2010 d'une série des maladies dépistées et traitées à l'hôpital provincial du Nord Kivu été réalisée afin de préciser ces aspects épidémiologiques de l'association de la tuberculose et le VIH plus particulièrement déterminer la prévalence du VIH chez les patients sous traitement et analyser les dossiers des malades co-infectés ; la proportion des patients dépistés pour le VIH est passée de 31,2% en 2009 à 77.6% en 2010. Nous observons une nette prédominance des cas de co-infection tuberculose-VIH chez les femmes (57.8%), dans la tranche d'âge de 25-34 ans avec 39%et dans la catégorie professionnelledes commerçants (23.7%) (HYGENS.R, 2012).

L'association des femmes médecins oeuvrant au Congo (AFEMECO) dénonce la situation sanitaire prévalant dans la prison centrale de Mbujimayi (Kasaï oriental) la plus part des détenus qui souffrent de la tuberculose ne bénéficient pas des soins appropriés et le nombre des malades ne cesse d'augmenter dans cette structure carcérale (ANNETTE.S, 2015).

Dans notre milieu une étude a été menée par MALANDALA MUKANAYI (2013) sur la fréquence de la co-infection VIH-Tuberculose à l'hôpital saint Jean Baptiste KANSELE, cette dernière révèle la fréquence du VIH/SIDA chez les tuberculeux est de 13.2% et que le sexe féminin est le plus touché avec 76.9% quand à l'âge, la tranche d'âge de 35 à 44 ans est la plus concernée avec 40.8%, les malades sans profession sont les plus touchés par cette co-infection avec 29.9% et beaucoup des tuberculeux co-infectés au VIH ont été dépistés au IIIème stade de la maladie avec 54.4%.

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry