D. Choix et intérêt
du sujet
La fin de notre formation de juriste pointant à
l'horizon, étant du droit privé, particulièrement
passionné du droit privé et judiciaire, nous avons
souhaité porter notre analyse sur l'étude comparative de la
répression de la cybercriminalité en droits congolais et
français, pour afin, trouver les solutions aux épineux
problèmes qui se passent dans la société congolaise et
française sur l'utilisation des nouvelles technologies de l'informatique
et de la communication, et des menaces qui y sont liées.
Ainsi, l'importance que comporte notre sujet est
formulée en double intérêts : théorique et
pratique.
Sur le plan théorique, cette étude se veut une
majeure documentation sur les nouvelles technologies de l'information et de la
communication ainsi que des menaces qui les entourent appelées
cybercriminalité.
Par ailleurs, à l'heure où prime l'informatique,
bon nombre de personnes sont moins informées sur cette nouvelle forme de
criminalité qui se commet au moyen électronique et virtuel. Cette
étude va exposer clairement, la quintessence de la notion de la
cybercriminalité et qui permettre aux assoiffés scientifiques et
aux profanes, de s'imprégner de cette forme de crime qui angoisse
l'humanité en général et la RDC en particulier. Bref, nous
voulons que ceuxqui viendront après nous, trouvent une documentation
fiable, nécessaire et utile qui les aidera à parachever leurs
investigations, car nous ne voulons pas qu'ils commencent dans le vide, comme
cela est pour nous à l'université de Mbandaka.
S'agissant de l'intérêt pratique, nous croyons
par notre travail faire une étude comparative entre les droits congolais
et français sur la répression de ce fléau moderne. Il
s'agit, en fait, d'approcher les deux législations afin de
dégager leurs insuffisances à réprimer les délits
de NTIC. Concrètement, cette recherche aura pour but, de
démontrer l'inefficacité du législateur congolais
vis-à-vis de la criminalité informatique et de son homologue
français ; et ensuitesoulever les avancées significatives
constatéesen droit français dans la lutte contre cette nouvelle
forme de criminalité.
Enfin, cette étude se promet de suggérer au
législateur congolais d'adopter des mesures efficaces et efficients
comme est le cas en droit français, dans le but de bien normaliser
l'activité informatique, qui à l'heure actuelle, revêt un
caractère international du fait de la mondialisation.
Une telle étude nécessite d'être
délimitée pour que nous nous ne perdions pas dans un labyrinthe
de pensée.
|