2.2.1.3. Industrie manufacturière
Tableau n°3 : PRODUCTION
ANNUELLE DES PRODUITS MANUFACTURES
|
unités
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
Ciment
|
T
|
160.251
|
192.123
|
249.709
|
259.451
|
416.624
|
521.368
|
519.233
|
530.196
|
411.212
|
460344
|
489.745
|
457.761
|
376.600
|
Farine de froment
|
T
|
106.251
|
90.070
|
88.095
|
124.243
|
184.914
|
184.110
|
185.738
|
179.070
|
196.152
|
193652
|
173.450
|
160.441
|
155.599
|
Boissons alcoolisées
|
1000 hl
|
1. 385
|
1. 333
|
1.163
|
1.310
|
1.911
|
2.272
|
2.617
|
2.951
|
3.321
|
3 575
|
3.911
|
4.118
|
4.245
|
Boissons gazeuses
|
1000 hl
|
718
|
598
|
695
|
882
|
1.174
|
1.037
|
1.245
|
1.303
|
1.554
|
1.795
|
1.831
|
1.957
|
2.109
|
Idem tableau n°1
Graphique n°7: Production annuelle en tonnes des
produits manufacturiers de
2000 à 2012
Source : réalisé sur base de notre tableau
n°3
Ce graphique indique un comportement positif dans la
production du ciment allant de l'année 2000 à l'année
2007 ; Mais depuis 2008, la production de ciment congolais est en baisse
et très largement en dessous des besoins en forte croissance. Afin de
maintenir leur appui au secteur de la construction, les autorités
congolaises ont pris des mesures pour ouvrir le marché du ciment
importé sur toute l'étendue du pays.
La production de farine de froment a subit des fortes
turbulences : elle a affiché une faible production depuis
l'année 2000 et a commencé à prendre de l'altitude en 2003
évoluant en oscillation jusqu'à baisser légèrement
en 2007, reprendre de nouveau en 2008 et ce, malgré la crise
financière internationale de 2008-2009, pour à nouveau baisser
son niveau depuis 2010 à ce jour.
Graphique n° 8: Production annuelle des produits
manufacturiers exprimé en 1000 hl
de 2000 à 2012
Source : réalisé sur base de notre tableau
n°3
Ce secteur a aussi observé une hausse
considérable des productions des boissons gazeuses et de la bière
explicable par la reprise progressive de l'approvisionnement des villes
autrefois enclavées par la guerre, la réhabilitation du
réseau ferroviaire Lubumbashi-Kindu et la compétitivité
des boissons congolaises par rapport à celles produites par les pays
limitrophes ; cependant, il demeure tributaire des interruptions
intempestives dans la fourniture d'énergie, de la vétusté
de l'outil de production, de la capacité limitée à
utiliser de nouvelles technologies et de la faible compétitivité
face aux produits importés.
2.2.1.4. Energie
Tableau n°4 : Production annuelle des
principaux produits énergétiques de 2000 à 2012
|
U
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
Pétrole Brut
|
baril
|
8 459
|
8 425
|
9 246
|
9 246
|
10 118
|
9 216
|
9 009
|
8 816
|
8 365
|
9 382
|
8628
|
8558
|
8545
|
Electricité
|
KWH
|
5 813
|
5 798
|
5 980
|
5 980
|
6 922
|
7 128
|
7 629
|
7 543
|
7 495
|
7 665
|
7454
|
7010
|
7547
|
Ibidem tableau n°1
Graphique n° 9 : Production annuelle des
produits énergétiques exprimés en baril
de 2000 à 2012
Source : réalisé sur base de notre tableau
n°4
Graphique n° 10 : Production annuelle des
produits énergétiques exprimés en kWh
de 2000 à 2012
Source : réalisé sur base de notre
tableau n°4
Depuis plusieurs années, le secteur
énergétique plombe la croissance en RDC en raison du bas niveau
des investissements, de la faible exploitation du gaz et des difficultés
technico-financières auquel est confronté la
Société nationale d'électricité (SNEL).
La riche hydrographie de la RDC lui confère un
potentiel hydroélectrique estimé à 100.000 MW, soit 13,0 %
du potentiel hydroélectrique mondial. La puissance installée
totale est évaluée actuellement à 2 516 MW, soit 2,5% du
potentiel total et la production moyenne possible à 14 500 GWh. La
production hydroélectrique du site d'Inga a baissé en 2011, de
350 mégawatts, suite à l'étiage sévère du
fleuve, consécutif au non dragage du chenal. La production effective
n'est actuellement que de 6 000 à 7 000 GWh. La quasi-totalité de
la capacité de production hydroélectrique est de 96 %. Le reste
étant essentiellement constitué de centrales thermiques de faible
puissance et, pour la plupart, situées dans des zones isolées.
Le barrage d'Inga, sur le fleuve Congo, est la principale
source de production d'énergie hydroélectrique. Il comprend
aujourd'hui deux centrales ayant une puissance totale de 1 775 MW (Inga 1 avec
6 groupes totalisant 351 MW et Inga 2 avec ses huit groupes totalisant 1 424
MW). Malgré ses atouts, les centrales d'Inga ne produisent ensemble que
40,0 % de leur capacité. Une bonne partie de cette production est
destinée à l'exportation, laissant ainsi la demande locale
insatisfaite. Cette situation fait que le taux d'accès des populations
à l'électricité est de 1,0 % en milieu rural, 30,0 % pour
les villes et 6,0% sur le plan national alors que la moyenne en Afrique
subsaharienne est de 24,6%.
Quant à La production de pétrole, elle a
légèrement diminué et remonte la pente très
timidement malgré la remise en exploitation de certains puits de la
société Perenco.
|