II. 1. 1. 3. TECHNIQUE
D'INTERVIEW
La technique d'interview permet au chercheur d'entrer en
contact avec la population locale afin d'obtenir les informations utiles
correspondant à son investigation.
Nous nous sommes servi d'un questionnaire
préétabli pour avoir les informations en rapport avec notre
domaine de recherche. Notre questionnaire avait trait au changement climatique
qui attaque les ressources en eau, les ressources forestières et les
ressources agricoles (voir annexe5).
Les questions relatives aux ressources en eau, nous ont
donné des réponses sur la nature des pluies, l'évolution
de la saison des pluies et de la saison sèche, et sur le comportement de
la rivière Kasaï pendant la crue et l'étiage.
Les questions sur les ressources forestières, nous ont
aussi permis de noter les avis des enquêtés sur la cause de la
disparition et/ou du maintien de la forêt du bassin du Kasaï.
Les questions sur les ressources agricoles nous ont
donné les moyens d'argumenter sur l'évolution du rendement de
l'agriculture dans le bassin du Kasaï.
Toutes les réponses obtenues ont servi aux commentaires
de l'analyse des données tant hydrologiques que climatologiques.
II. 1. 2. CRITIQUE DES
DONNEES
Toute étude hydrologique est fondamentalement
basée sur l'exploitation des séries de données
climatologiques et hydrométriques recueillies le plus souvent pendant
des périodes plus au moins longues continues ou discontinues.
Les méthodes statistiques d'analyse de ces
séries exigent de celles-ci une homogénéité de
leurs composantes. Par conséquent, avant toute utilisation des variables
climatologiques et hydrométriques, il est nécessaire de
contrôler leur qualité pour aboutir à des
échantillons homogènes.
Ainsi, nous avons fait recours aux différentes fiches
de prélèvement journalier de toutes les stations
météorologiques pour porter les corrections nécessaires
aux erreurs de transcription, ou de calcul, et ce, sur les totaux mensuels,
annuels et les moyennes.
L'analyse des données limnimétriques et des
débits des cours d'eau est couramment entreprise dans des buts pratiques
en des sites bien définis.
Si on dispose aux sites eux-mêmes de relevés des
débits, on s'en sert directement pour l'analyse. Mais, lorsque la
précision ou la représentativité de ces relevés
n'est pas jugée satisfaisante, on peut les corriger pour répondre
aux normes requises en procédant notamment à la maximisation de
l'information hydrométrique.
Quand il n'y a pas assez de relevés, il faut tout
simplement procéder à un transfert d'information basé sur
les données disponibles à d'autres sites ou appliquer d'autres
types de données hydrométriques (O.M.M., 1983).
C'est le cas des données limnimétriques de
Lumbu, où il y a eu interruption des données parce que
l'échelle d'étiage était tombée de 1996 à
1999. Pour combler ces vides dans la série, nous nous sommes servi
des données de l'échelle de Kimana qui est située en amont
de Lumbu, en utilisant la méthode de la droite de régression
(NTOMBI, 2007).
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