II. 1. 3. METHODES DE
TRAITEMENT DES DONNEES
Le temporel introduit la notion de l'année
hydrologique. En principe, cette période d'une année est choisie
en fonction des conditions climatiques. Pour notre climat, l'année
hydrologique commence en juin pour se terminer en juillet de l'année
suivante.
Ainsi, en fonction de la situation
météorologique des régions, l'année hydrologique
peut débuter à des dates différentes de celle dite civile.
Les données climatologiques ont ainsi été converties en
années hydrologiques.
L'analyse hydrologique s'appuie sur les principes
d'hydrodynamique et de thermodynamique. La principale difficulté est
d'appliquer ces principes dans un milieu naturel non homogène et surtout
mal observé. Les événements qui s'y rapportent sont en
général imprévus et incontrôlés.
Les analyses conduites sur les échantillons
disponibles ont pour but de tirer de cette information imparfaite, les
distributions de certains paramètres dans l'espace et dans les temps,
ainsi que des généralisations à l'échelle
régionale, et d'étudier des relations entre ces
paramètres.
De ce qui précède, pour notre étude, nous
allons appliquer une analyse basée sur une approche déterministe
qui suit au plus près le processus physique du phénomène
et une analyse basée sur une approche paramétrique qui consiste
à comparer les données hydrologiques obtenues en
différents points et à différents temps. L'analyse selon
la méthode de GOODRICH et selon la méthode de GUMBEL est
appliquée sur les mesures limnimétriques pour déterminer
les séquences d'apparition des récurrences des crues.
II. 2. LES DONNEES
Nous disposons sur ce point de plusieurs variables à
analyser. Il s'agit notamment des données sur la pluviométrie
(1968-2005), l'évaporation (1955-2005) et la température
(1968-2005) de quatre stations météorologiques parmi les trente
que comptait le bassin du Kasaï ; et la limnimétrie à
l'échelle de LUMBU. Ces données seront traitées aux
chapitres IV et V. Toutes ces données sont repris en annexe3.
|