WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Analyse des paramètres morphométriques, climatologiques et hydrométriques du bassin du Kasa௠dans sa partie congolaise

( Télécharger le fichier original )
par Modeste KISANGALA MUKE
Université de Kinshasa - Troisième Cycle (MSc) 2009
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

IV. 1. 4. TEST DE CORRELATION DE BRAVAIS - PEARSON

Un test statistique est un moyen rationnel de trancher un problème en optant pour une décision par rapport à une autre, et ce en connaissance de risque encouru.

Ce test de corrélation mesure le degré d'association existant entre deux variables. Dans le cas d'espèce, il s'agit de vérifier ce lien entre les pluies et les évaporations.

Pour cela, la démarche ci-après est requise (SAPORTA G, 1990) :

COV(x,y) = et rx,y =

Où :

- xe et ye sont des écarts à la moyenne ;

- COV est la covariance de x et y ;

- représentent respectivement l'écart - type de x et y.

- rx,y est le coefficient de corrélation qui varie entre -1 et +1.

Lorsque r = +1 (Ho), cela signifie une corrélation parfaite positive où si l'un des paramètres augmentait ou diminuait l'autre suivrait également.

Lorsque r = -1 (H1), cela signifie une corrélation parfaite négative, soit l'inverse du premier cas.

Sur un échantillon de vingt neuf années, qui va de 1977 à 2006, l'analyse nous donne le résultat suivant :

COV(x,y) = avec xe = (xi - ) et ye = (yi - ) ou xi sont les hauteurs des pluies et yi sont les hauteurs des évaporations à la station de Bandundu (voir annexe3).

COV(x,y) = COV(x,y) = = -1921,38

rx,y = = = - 0,13

Passons maintenant au calcul du test pour trancher sur la linéarité de la corrélation entre les pluies et les évaporations :

tc =

avec (n-2) : degré de liberté

t: valeur calculée du test qui représente Ho

r : coefficient de corrélation

r: coefficient de détermination

n : effectif

tc = = = 0,6754998/0,991514 = 0,6813

Au seuil á qui n'a que 5% de chance de se tromper, on peut calculer la valeur tabulée H1 :

tt(0,05 ; n-2)

tt (0,05 ; 27) = 0,3673

tc étant supérieur à tt, l'hypothèse nulle (Ho) est rejetée et on retient alors son alternative (H1). En d'autres mots, cela signifie que les pluies n'évoluent pas de paire avec l'évaporation à la station de Bandundu.

IV. 2. POSTE D'INONGO

La station météorologique d'Inongo se situe dans la partie méridionale de la cuvette centrale et jouit de toutes les conditions de l'Equateur météorologique.

IV. 2. 1. LES PLUIES

IV. 2. 1. 1. PRESENTATION BRUTE DE LA SERIE

La station d'Inongo est l'une des stations du bassin du Kasaï qui reçoit beaucoup des pluies de par sa position géographique. Son graphique présente une courbe exceptionnelle dans cette analyse.

La première décennie (1968-1969 à 1977-1978) a été marquée par une tendance à la hausse des pluies bien que tout se déroule en - dessous de la moyenne annuelle et de la normale d'Inongo qui est de 1800mm (BULTOT, 1971). Les hauteurs des pluies de cette décennie ont fluctué entre 1250mm et 1950mm.

Pendant la deuxième décennie (1977- 1978 à 1986-1987), cette station a été bien arrosée par les pluies. Les totaux annuels ont largement dépassé la normale, avec des valeurs allant de 1900mm à plus ou moins 2400mm. Cette décennie confirme que la station d'Inongo est bel et bien dans la forêt équatoriale et que cette dernière est caractérisée par l'entité extrêmement pluviogénétique, appelé ``zone intertropicale de convergence'' (Z.I.C) et qu'elle était effectivement un ``océan vert'' (NTOMBI, 1999).

Par contre, pour la troisième décennie (1987-1988 à 1995-1996), sa première moitié a été marquée par une hausse des pluies et sa deuxième moitié dénote une tendance à la baisse avec des hauteurs des pluies en deçà de la normale. Cette tendance à la baisse dans la seconde moitié de la décennie se justifie par le processus de changement climatique en cours en République Démocratique du Congo (PANA/RDC, 2006).

La dernière décennie (1996-1997 à 2004-2005) est comparable à la deuxième décennie. Les hauteurs des pluies avaient en partie dépassé largement la normale de la station d'Inongo, avec un pic avoisinant 2500mm en 1999-2000. C'est au cours de cette année hydrologique que l'ensemble du bassin du Congo avait reçu beaucoup de pluies, ce qui avait créé aussi des inondations à Mbandaka et à Kisangani.

La tendance générale est mitigée avec une présomption à la hausse, mise à part la situation des cinq dernières années hydrologiques. Comme il en est ainsi, nous faisons appel au test statistique pour trancher.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand