IV. 2. 1. 2. TEST DE
MOYENNE
Ce test de moyenne va nous permettre de décider s'il y
a présomption d'augmentation significative ou présomption de
diminution significative selon que la moyenne calculée en rapport avec
l'erreur type de la moyenne sera soit supérieure ou inférieure
à la normale établie par BULTOT à la station d'Inongo. Ce
test se calcule par :
N'ayant pas trouvé l'écart calculé par
BULTOT, nous avons contourné l'extension de la moyenne calculée
par l'intervalle de confiance à 95% pour les échantillons de plus
de 30 valeurs. Sur ce, l'erreur type de la moyenne calculée
est défini par l'I.C : +/- 1,96
Avec : écart type de la série (279,8mm)
n : la taille de l'échantillon (37)
: moyenne de la série (1864,3mm)
ì : la normale établie par BULTOT
- Lorsque ì est inférieur à +1,96 (supérieur), il y a alors présomption
d'augmentation plausible significative des pluies ;
- Lorsque ì est supérieur à -1,96 (inférieur), il y a dans ce cas présomption de
diminution plausible significative des pluies.
=
Pour supérieur = 1864,3 + 90,2 = 1954,5mm
Pour inférieur = 1864,3 - 90,2 = 1774,1mm
Nous nous retrouvons devant les deux cas ou ì < supérieur et ì > inférieur : encore la décision reste
mitigée. Dans des cas pareils, il est souvent conseillé de
comparer la valeur de la normale à celle de la moyenne calculée
et ensuite, on opte pour la valeur de la moyenne calculée si elle est
supérieure ou inférieure à la normale. Donc, la
décision tend vers la présomption d'augmentation significative
des pluies à la station d'Inongo.
IV. 2. 2. EVAPORATIONS
Les observations météorologiques du
paramètre évaporations au poste d'Inongo ont cessé
d'être opérationnelles depuis 1990. Néanmoins, celles
faites de 1955 à 1990, montrent quand même une certaine
évolution positive.
L'allure de cette courbe peut se subdiviser en deux
parties : la première qui commence en 1955-1956 et se termine en
1972-1973 et la deuxième partie quand à elle débute en
1972-1973 et se termine en 1987-1988.
La première quinzaine d'années a
été marquée par une augmentation graduelle des
évaporations chaque année jusqu'à l'année
hydrologique 1972-1973 où la hauteur des évaporations a atteint
le point d'inflexion qui équivaut à 1059mm, hauteur des
évaporations qui a dépassé la normale (1050mm) à la
station d'Inongo (BULTOT, 1972). Cette augmentation des évaporations
dans cette quinzaine a évolué en - dessous de la moyenne
annuelle de la série.
La seconde quinzaine dénote une diminution graduelle
des évaporations au fur et à mesure que les années
avancent. Cette diminution a basculé plus au dessus de la moyenne
annuelle et ce, entre 970mm et 760mm, situation que nous pouvons observer
respectivement en 1978-1979 et en 1988-1989. Cette diminution des
évaporations durant la deuxième quinzaine s'explique dans le sens
de la reconstitution de la réserve pour l'alimentation des
écosystèmes.
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