III.2.3. Comparaison de perception
des problèmes environnementaux des interrogés de Bunia, Mongbwalu
et Kasenyi
A Bunia, la grande majorité des interrogés
pensent que les déchets (43,14%) sont à la base de
problèmes environnementaux, suivi de 33,33% des interrogés qui
disent que c'est la déforestation ou dégradation de la
forêt qui est à la base des problèmes et enfin une tendance
soutient que c'est le manque d'hygiène (27,45%). Les autres sources de
perception sont moins considérables.
Tandis qu'à Mongbwalu, c'est les déchets
toujours qui occupent la première position avec 30% interrogés,
suivi, à chacun respectivement, 25% du manque d'hygiène et
assainissement et de la déforestation.
Par contre, à Kasenyi, la perception n'est pas la
même qu'à Bunia et Mongbwalu. La perception tombe sur la
disparition ou diminution des poissons sur le lac Albert selon le contexte du
milieu. La déforestation et les déchets avec respectivement 29%
viennent à la seconde position. Les interrogés moins
considérables évoquent aux problèmes environnementaux le
rétrécissement du lac suite aux diverses causes.
Ainsi, la perception des problèmes environnementaux
diffère d'un contexte à un autre selon aussi le type de
représentation de l'environnement. Aussi bien leurs causes sont
liées aux problèmes environnementaux précités dans
les figures 20, 21 et 22.
Concernant de la responsabilité de problèmes
liés à l'environnement, les interrogés de Bunia remettent
la responsabilité au gouvernement tant national que local. Par contre
à Mongbwalu, le pourcentage élevé revient à la
population elle-même qui est responsabilité.
Mais Lucie Calvet et François Marical (2011) dit que la
prise de conscience de l'importance des comportements individuels dans les
pressions exercées par l'humanité sur l'environnement est
aujourd'hui quasi unanime. Ainsi, dans chacun des 10 pays couverts par
l'enquête, plus de 95 % de la population est d'accord avec l'idée
que chaque individu peut contribuer à une amélioration de
l'état de l'environnement.
III.2.4. Comparaison de la
sensibilité à la pratique sociale
Les résultats de cette étude relèvent que
parmi les interrogés répondants aux questions sur la
sensibilité et la pratique, la grande majorité des ces
répondants reconnait être sensible aux problèmes
environnementaux, mais au contraire la plus grande moitié ne reconnait
pas avoir une activité nuisible à l'environnement ou leurs
activités polluent à moindre coût l'environnement.
L'écart entre la sensibilité et la pratique se manifeste chez
certains interrogés par leurs activités telles qu'à Bunia,
il y a le ménage, la consommation individuelle, les produits de vente ou
commerce, l'agriculture, ... tandis qu'à Mongbwalu peu reconnaissent que
l'orpaillage, l'utilisation des acides pour bruler l'or, l'exploitation de
charbon de bois, l'agriculture, etc. Par contre, à Kasenyi, peu aussi
reconnaissent que les activités commerciales, le fait de pêcher
dans les zones de frayères et la pêche tout court ont des impacts
sur l'environnement.
On constate que l'écart entre la sensibilité et
la pratique est beaucoup plus grand du fait que les interrogés
manifestant une attitude négative envers les problèmes
environnementaux sont ceux-là dont leurs activités ont un (ou
à moindre coût) impact négatif sur l'environnement. Donc,
cela est dû du fait que la population n'est pas bien instruite en
matière de l'environnement et de problèmes environnementaux.
Une étude de l'Eurobaromètre
révèle que les Français estiment être plutôt
bien informés de l'impact environnemental des produits qu'ils
achètent ou utilisent. En effet, parmi les 27 pays de l'Union
Européenne (UE), ce sont ceux qui déclarent le plus souvent
être parfaitement informés ou connaître les principaux
impacts des produits qu'ils consomment (78 % contre 55 % en moyenne dans l'UE).
Cependant, seuls 27 % des Français jugent l'impact environnemental d'un
produit « très important » dans leur décision d'achat,
cette information passant par ordre d'importance après la qualité
du produit et son prix (Lucie Calvet & François Marical, 2011).
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