III.2.2. Comparaison de typologie
de représentation de l'environnement
A Bunia, plus de la moitié des enquêtés
(54,84%) représentent l'environnement comme étant la nature avec
le mot clé le plus récurrent la nature, tandis que une portion
moins considérable (17,74%) assimilent l'environnement aux forêts
avec comme représentation Ressource, suivi de l'eau comme ressource
(14,52%). Pour les images mentales prédominantes, la nature garde sa
première position comme étant nature, les forêts changent
la représentation et devient nature, les sols remplacent l'eau dans les
images mentales prédominantes avec comme représentation ressource
(6,45%).
Tandis qu'à Mongbwalu, l'enquête a
révélé que la grande majorité des interrogés
68,75% assimilent l'environnement à la nature avec représentation
nature, tandis que une portion importante aussi (21,88%) l'assimilent aux
arbres étant aussi une nature. Le troisième groupe (12,5%)
représente l'environnement comme une ressource avec le mot clé et
en meme temps image mentale les forêts, et enfin 6,25% des
interrogés assimilent l'environnement aux matières
premières avec comme représentation ressource.
Par contre à Kasenyi, 64,29% des interrogés
assimilent l'environnement au lac avec comme représentation ressource
pour les habitants de Kasenyi, en deuxième position vient les
forêts comme étant une ressource (35,71%), tandis qu'une portion
aussi considérable des interrogés (21,43%) considèrent
l'environnement comme etant le milieu de vie avec comme mot clé et image
mentale la maison.
Pour Kassoum (s.d.), il a trouvé que dans les quartiers
précaires de la ville d'Abidjan, la grande majorité des
ménages interrogés (44%) assimilent l'environnement au cadre de
vie, tandis qu'une autre portion relativement importante (21%) l'assimile
à leur entourage immédiat. Par contre, plus d'un tiers (35%) des
enquêtés n'appréhende pas l'environnement. Ce
résultat traduit en définitive une perception peu
diversifiée de l'environnement par les Abidjanais.
Par contre, Pauline Côté
et Mireille Picard (2003) trouvent, dans une
étude de représentation de l'environnement aux
Îles-de-la-Madeleine, au Québec, que c'est l'environnement milieu
de vie qui occupe la place la plus importante soit près de 60 % et ce,
tant dans les textes que dans les dessins des élèves. Il se
rapporte à des activités récréatives, sportives ou
sociales. L'environnement nature vient en deuxième place où la
beauté et la fragilité des îles sont
particulièrement exploitées dans les textes des
élèves. L'environnement ressource est mis en évidence
davantage dans les dessins que dans les textes. Quant à l'environnement
problème, ce sont surtout différents aspects de la pollution aux
îles qui y sont exposés. A la dernière position vient
l'environnement ressource comme représentation de l'environnement.
Lucie Sauvé (1997) conclut que l'environnement est une
réalité essentiellement contextuelle qui ne peut être
définie qu'en fonction du contexte où il est envisagé. En
définitive, La compréhension de l'environnement peut être
liée à l'appartenance à un groupe (dimension culturelle),
au niveau d'instruction de l'individu, et aussi au type de ressource qu'un
groupe ou une communauté possède.
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