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Analyse globale d'une classe de modèles épidémiologiques avec différentes infectivités( Télécharger le fichier original )par Dany Pascal Moualeu Ngangue Université de yaoundé I - DEA 2007 |
CHAPITRE TROISANALysE GLoBALE DE LA cLAssE DE MoDELEs EpiDEMioLoGiQuEs IntroductionDans ce chapitre, nous présentons les résultats de l'analyse globale de la classe de modèles épidémiologiques exposé au chapitre précédent. Nous démontrons que les solutions du système épidémiologique décrit dans le chapitre précédent sont contenus dans un compact positivement invariant. L'existence et l'unicité du point d'équilibre endémique est également démontrées. La globale asymptotique stabilité du points d'équilibre endémique et non endémique est étudiée en utilisant les fonctions de Lyapunov dont les coefficient sont préalabrement déterminés. Nous présentons les résultats des simulations numériques pour valider les résultats analytiques obtenus. 3.1 Invariance positive de l'orthant positif On a le résultat suivant : Proposition 3.1. : Sous le flot décrit par le système (2.1), l'orthant positif est positivement invariant. En plus, toutes les solutions avec conditions initiales dans l'orthant positif satisfait lim supt,+. xn (t) < Ëu. Le domaine Ù = { X E 118n=0, xn < Ëu} est positivement invariant. Preuve. : En considérant le système (2.1), on constate que lorsque xi = 0 alors on a ÿxi > 0. Ceci permet de conclure que l'orthant positif est positivement invariant. De manière similaire, si X(t0) E Ù et xn(t0) = Ëu, alors, ÿxn < 0; ceci établie l'invariance positive de Ù. Pour une solution avec X(t0) E 118n=0, nous avons ÿxn < A -- uxn pour t > t0. Donc asymptotiquement, xn < Ëu d'ou la fin de la preuve. 3.2 Existence et unicité des points d'équilibre Nous allons trouver dans cette partie, des formules unique pour les points d'équilibre du système (2.1). Il existe un équilibre évident pour ce
système de la forme (0, Mémoire de DEA: Dany Pascal MOUALEU c~, UYI 2008 et xn-p = 0, p = 1, · · · , k. Dans le cas oil xn-p =6 0 pour p = 1, · · · ,k ; alors, posons P* = (x* 1, · · ·,x*n) le point d'équilibre endémique ou endemic equilibrium(EE), alors le système (2.1) donne { N X = - Q Pk p=1 âpxn-pxn, (3.1) Ë - uxn - Ep=k 1 âpxn-pxn = 0. On voit tout de suite que l'on a toujours xn =6 0. D'après la deuxième équation de (3.1), on a
En introduisant l'équation (3.2) dans l'équation (3.1), on obtient : N P * = - Q(Ë - ux*n). (3.3) Dans ce cas, il vient que P * = - N-1 Q(Ë - ux*n). (3.4) Puisque N est une matrice de Metzler, alors, - N-1 a toutes ses composantes positives. Comme Q ? Rn-1 + ; il vient que - N-1 Q = 0. Le signe de P dépend uniquement de celui de Ë - Soit 1/4 = [N1 |· · · | Nn-p-1 | -Q | Nn-p+1 |· · · | Nn-1 , p = 1,·· · ,k. En appliquant la Règle de Cramer à l'équation (3.3), on a x*n-p = (Ë - ux*n) det p = 1, · · · ,k. (3.5) , N det Mp En remplaçant ces résultats obtenus dans (3.2), il vient que
det N En simplifiant cet expression, on la met sous la forme De là, on a x* n (3.7) Ep=k 1âpdet Mp Ainsi, en introduisant (3.7) dans l'équation (3.4), il suit que det 13* = - Ë - u k N-1 e-2. (3.8) Ep=1 âdet Mp
Le point P* = ( P *, x* n) ? Rn+ où x*n et P * sont respectivement données par les équations (3.7) et (3.8). Si A - ux*n = 0, alors, P* coincide avec le point d'équilibre non endémique. Pour obtenir un point d'équilibre endémique dans l'orthant positif, qui est distinct de P0, il est nécessaire et suffisant que A - ux*n soit positif. Ceci a lieu si et seulement si
Nous avons évidement la proposition suivante : k /1 Proposition 3.2. : La quantité définie par q = E p=i 13det vN det 4- p est positive. En effet,cette proposition vient du fait que chaque ddet Np , p = 1, · · · , k est une compo- sante de la matrice - N-1 Q, qui a toutes ses entrées de signes positives et puisque âp = 0, on et a ddet N = 0 d'où le résultat. Nous utiliserons cette proposition pour montrer que les points d'équilibres P0 et P* sont GAS dans l'orthant positif. 3.3 Taux de reproduction de base Le taux de reproduction de base R0 est le nombre de cas secondaires qu'un malade actif engendre pendant sa période de maladie lorsqu'il est introduit dans une population de susceptibles [28, 49, 10, 11]. Il peut être trouvé en utilisant la méthode des opérations présentés dans les références [19, 48, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 32, 27, 26, 1]. Nous allons utiliser la méthode de [10, 11] qui est facilement applicable aux systèmes d'équation différentielles ordinaires. Nous utiliserons la même approche et les mêmes notations pour notre résoudre notre travail. Le système (2.1) peut se réécrire sous la forme X0= F(X) - V(X) (3.10) où F(X) = Q p=1 xn-pxn et V(X) = - N X. (3.11) Soient ?F ?V F = (P0) et V = (P0) ?X ?X les matrices jacobiennes de F(X) et de V(X) aux points d'équilibre du système. Le taux de reproduction de base est donné par le rayon spectral de FV -1 noté R0 = ñ(FV -1). (3.12)
En utilisant l'équation (3.12), on obtient F = A [0 |···| 0 | âk (2|·· ·| â1 (2] et V = - N. u
Comme le rang de FV -1 est 1, FV -1 a une unique valeur propre non nulle qui est égale à sa trace. La trace de FV -1 est égale à Ëu(â1r1 + · · · + âkrk)Q. Puisque - N est une Mmatrice, toutes les entrées de - N-1 sont positives et (â1r1 + · · · + âkrk) Q est positive. Le rayon spectral de FV -1 est égale à la valeur propre non nulle. Dans ce cas, l'équation (3.12) devient :
Prenant en compte les k dernières lignes du système (3.8) et en rearrangeant, on obtient r p p Xk Q = 1 . x* n En introduisant l'expression ci dessus dans l'equation (3.13), et en rearrangeant, on obtient
Puisque la même expression est retrouvée dans (3.8), on déduit que P* existe si et seulement si R0 > 1 et aussi que R0 > 0 d'après la proposition (3.2). 3.4 Stabilité des points d'équilibre Dans cette partie, nous démontrer que le DFE et l'EE sont globalement asymptotiquement stable respectivement pour R0 = 1 et pour R0 > 1. Nous allons d'abord déterminer les coefficients des fonctions de Lyapunov
3.4.1 Recherche des coefficients des fonctions de Lyapunov Soit a = [a1, · · · , an] avec an = 1. On définit a par a [N1 | · · · | Nn-k-1 |Nn-k + Qâkx* | · · · | Nn-2 + Qâ2x* | Q]n×n-1 =0. (3.15) Soit a = [a1, · · · , an-1] ; par l'hypothèses H4, le système (3.15) se met sous la forme [N1 | ·
· · | Nn-k-1 |
Nn-k +
Qâkx* | · · · |
Nn-2 +
Qâ2x*i
a= 0 et a Q =
1. (3.16) a M = [0,···, 0, 1] (3.17) oil encore les formes équivalentes suivantes : a M0 = [0, · · · , 0, -âkx*, · · · , -â2x*, 1] (3.18) a M = [0,···, 0, -1] (3.19) oil M = [N1 | · · ·| Nn-k-1 | Nn-k C2âkx* | · · · | Nn-2 C2â2x* | (2] , M0= [ N1 | · · · |
est une matrice de Metzler. Il est clair par ailleurs que a1, · · · , an-k-1, an-1 sont non tous négatifs. En effet, supposons le contraire, c'est à dire que ai= 0, i ? {1, · · · , n - k - 1, n- 1} alors,on aurait Q aiQi Enk-1 + an-1Qn-1 = 1 (par l'hypothèse H7) et Qi = 0, M la matrice carrée (n-2)×(n-2) obtenue de M en supprimant ce qui est impossible. Supposons an-1 = 0, alors, les (n - 1)ème ligne et colonne, alors, M est une matrice de Metzler donc non singulière. a
D'autre part, an-p =6 0, p = 2, · · · , k. En effet, supposons qu'il existe p ? {2, · · · , k} telle que an-p = 0. Soit centsMp la matrice (n - 2) × (n - 2) obtenue de M en supprimant la ligne et la colonne n - p. centsMp est une matrice de Metzler donc son inverse centsM-1 p a toutes ses entrées de signes négatives. On aurait donc ai = 0 pour i = 1, · · · , n - k - 1, n - 1 ce qui est absurde.
Si aj = 0, j=6 n - p p ? {2, · · · , k}, alors, an-p = 0 car on a a Nn-p + âpx* = 0 c'est à dire an-p = - Nn-p,n-p 1 (vn-1 âpx*) = 0, car Nn-pn-p = 0. Soient I, J ? {1,··· ,n - 2} telle que aI = ai = aJ. Pour i ? {1, · · · , n - 2}. Nous affirmons que aI et aJ sont tous de signes positif. supposons que aI et aJ ne sont pas de signes opposés. En effet, supposons que aI < 0 et aJ > 0, alors :
Ceci nous permet de conclure que an-1 = 0, Ce qui contredit le fait que an-1 =6 0 d'où ai, i ? {1, · · · , n - 2} sont tous positifs, donc a ? 11801, et par suite, a ? 118n=0 ce qui conclut la preuve. Pour le résultat qui suit, nous allons poser x* = Ë/au. il est très utile pour la démonstration de la stabilité du point d'équilibre non endémique.
Proposition 3.4. Le produit a Nn-1 est non nul, et égal à det N det M1 +E p=2 * det âpx Mp det . Preuve. Pour i = 1, l'équation (3.19), on a ai = det Bi det M . Par soustraction à une ligne de Bi d'un multiple
de la ime ligne, le déterminant de Bi reste
in- lonnes, on peut obtenir les n--2
premières colonne de Bi égales à
N1,
N2, Qâkx*, standard de la base et M» =
[N1 D'autre part, nous avons det Ci = det C1i -- Xk âpx* det Cpi p=2 oil
C1i est la matrice
obtenue de N en remplaçant la colonne finale
par le ime vecteur de base et det Cpi ,
p = 2, det N = Pn-1 i=1 Ni,n-1det C1i et det Mp = Pn-1 i=1 Ni,n-1 det Cpi . Il vient que det aiNi,n-1 = âpx* det Mp det M . N Xk det M n-1X i=1 a Nn-1 = Or, -- det M1 = det M d'oil det a Nn-1 = +E p=2 det M âpx* p det N det M1
3.4.2 Stabilité du Disease free equilibrium Nous allons à présent étudier la globale asymptotique stabilité du système (2.1) dans le cas où R0 = 1. Dans ce cas, le seul point d'équilibre est le point d'équilibre non endémique P0. Considérons la fonction de Lyapunov définie par :
où a = [a1, · · · , an-1] et a = [a1, · · · , an] sont les paramètres calculés au paragraphe précédent. Sa dérivée le long des trajectoires du système (2.1) satisfait ÿU(t) = a ÿX,
En replaçant dans (3.24), avec x* = A/u il vient que ÿU(t) = Xk âp(xn - A/ u)xn-p + (â1xn + aNn-1)xn-1 (3.25) p=1 D'autre part, nous avons lira supt,00 = Ë car l'ensemble Ù défini à la proposition 3.1 est un compact positivement invariant pour le système (2.1). Il vient alors que : (A ÿU(t) = .6,Nn-1 + â1 xn-1. u D'après la proposition (3.4), on a 6,Nn-1 = = 1 âp Ëu det t Md'où det M1 p N A âp u M1 +t p=1 ! det Mp A + â1 xn-1 det M1 u ÿU(t) =- det det = (-1 + R0) det xn-1. (3.26) det N M1
condition nécessaire de l'égalité est xn-1 = 0 ou xn = Ëu et R0 = 1. Par conséquent, l'extension de la méthode de LaSalle [29] à celle de Lyapunov limite les solutions P0 si R0 = 1. Nous venons de démontrer la théorème suivant : Théorème 3.1. Si R0 = 1, alors, P0 est globalement asymptotiquement stable dans l'orthant positif 118n=0, sous la dynamique du système (2.1). 3.4.3 Stabilité globale du point d'équilibre endémique Lorsque R0 = 1, le point d'équilibre P* se trouve dans l'orthant positif. On a le théorème suivant : Théorème 3.2. : Le point d'équilibre P* est globalement asymptotiquement stable dans l'orthant positif, lorsque R0 > 1 sous la dynamique du système (2.1). Preuve. considérons la fonction de Lyapunov
V (t) est
définie positive dans 118n = et atteint son minimum
dans le domaine Ù contenant
P*. ?x, différenciant V (t) par rapport au temps, on a
ÿxi, ~ ~ ~ ~ n-1X 1 - x* 1 - x* n i = ÿxn + ai xn xi i=1 = (1 - x*n)A - uxn - Eâpxn-pxn) xn p=1
D'après l'équation (3.2), nous avons A - ux*n = Ekp=1 âpx*n-px*n. En remplaçant cette expression dans (3.28)et en rearrangeant, on obtient
Soit encore 2+ Xkp=11 ) + + n-1 1 Vÿ (t) = -u(xn - x* n) xn
En replaçantt dans (3.30), avec x** = x*n*ilt vient que x* *** _1* *xn-1 1nnâ1xXxX * EaiNijxjixn nxn-1 1i,j=1i
n-11 n- 11++Ei=1i **xn-1 n-1 *** *xx'xxn_xxnaiQiâpxn-pxnn .. xxxx****n-ppxnn
x*n-1 1 (3.31) Pour j = 1, · xii. .Il lvient tquee (xn n- --x))V(t) )= -unn xn pP (xn-ppxn n(1 - un) )++â1xn*-1xn **++ , 2+ Xk p=11 !1aiNi,n-1x* n-1 un-11 n- 11i=1i
****= =â1xn-1xn n --- aa (3.32) nn-1Soit t933= =â1xn*-1xn * + iiaiNi,n-1x*n-1i le coefficient de 1, ,alors son nobtient tde el'équationnun-11 àa l'équilibree (3.2). 93 =â1x*n-1x*n* + n- 11i=1i aiNi,n-1xn**-1,, n - 22
j3j3 âpxn-pxn n---
En remplaçant ce résultat dans (3.32), on obtient
Xn-
1 - uj Xn-
1 Xk * ui aiNijxj ui aiQiâpxn*-pxn* un-pun (3.33) D'après la seconde partie de (3.18), on a
et le système (3.1)A l'équilibre, il suit que
En introduisant (3.35) dans l'équation (3.33), on obtient (xn - x* ) V(t) = -un xn aiQiâpxn*-pxn * 2 - un - ui ) ( un-pun 2 + Xn-
1 Xk
D'une part, de la relation (3.18), on a pour j = 1, · · · , n - k - 1 0 = aNx* j j,
(3.37) En utilisant l'expressionn (3.35), multiplions (3.37) par
Fj(u),, une fonction que nous
détermineronss plus tard et u = (u1,,
· 0 = Xn- 1 aiNijx* jFj(u)- Xn- 1 ajNjhx*kFj(u) - ajQj Xk âpx*n-px*nFj(u).. (3.38) i=1,i6=j h=1,h6=j p=1
et en sommant cette égalité pour j
= 1,
D'autre part, toujours de l'égalité (3.33), pour tout p ? {2, .., k}, nous avons 0 = a( Nn-px*n-p + Qâpx*nx*n-p), = Xn- 1 i=1 Xn- 1 i=1 aiNi,n-px*n-p + aiQiâpx*nx*n-p,
Notons par l'hypothèse H7 que
Qn-p = 0. En sommant à présent sur p =
1, 0 = n-1X n-1X aiNi,n-px*n-pFn-p(u) - Xn- 1 Xn - 1 an-pNn-p,hx*hFn-p(u) j=n-k-1 i=1,i6=j i=n-k-1 h=1,h6=n-p
En additionnant (3.40) à (3.36), il vient que
( un-1 âpxn*-pxn* 1 -- un + Fn-p(u)) + Xk p=2 un-pun n-k-1 i=1 ui ( âpxn*-pxn* 1 -- un Fi(u) + Fn-p(u)) + aiQi Xk p=1 un-pun
+ Xn - 2 i=1 n-2 1 un-1 i aiNi,n-14i-1 (1 - ui Fi(u) ) + >2 an-1Nn-1,j x:; + Fj(u)) , un-1 uj j=1
Posons Bn-p = 2 -- un un-1 + Fn-p(u), un-pun
ui Bn-p,i(u) = 1 -- un Fi(u) + Fn-p(u), un-pun Ci(u) = 1 ui un-1 Fi(u), Dj (u) = 1 un-1 + Fj(u). uj L'étape suivante consiste à
déterminer les fonctions F1, xn un corollaire 4.1. Sans nuire à la
généralité, nous allons supposer que 1
< u1 < u2 < Pour i = 1,
Fh(u) = un-1 1. uh Pour i = h + 1,
+ uh+1 uh+2 un-1 Fi(u) = uh+1 (i -- h). + ui
Notons que le choix de F1, = { x E 118n>0/ Vÿ(x) = 01. Nous allons déterminer *. Par définition de V (t), Vÿ (t) est nulle si xn = x*n. Le domaine * est invariant et satisfait xn = x*n ; nous avons ÿxn = 0 sur * d'oil
domaine * se réduit au point P*. D'oil toute solution de (2.1) tend vers P*. Ceci achève la preuve
3.5 Etude numérique Dans cette section, nous allons présenter les résultats des simulations numériques pour valider les résultats analytiques obtenus dans les section précédentes. Les simulations numériques ont été effectués pour le modèle épidémiologique de la tuberculose à une classe d'infectés, que nous avons présenté au chapitre 2. Les conditions initiales sont données dans le tableau ci-dessous.
Les valeurs des paramètres sont regroupées dans le tableau ci dessous.
Pour les autres paramètres, on a utilisés les valeurs suivantes : a = 0.01(1 - k)(1 - r1), r4 = 0.2, A = 100, 'Y1 = 0.068 = 'Y2, d3 = 2d1 ; f = 0.8, ä = 0.60 , k = 0.005 q = 0.5 En faisant varier le paramètre â, on obtient les différentes valeurs de R0 qui sont données sur le schéma. Les simulations numériques ont été faites en utilisant la méthode de Runge-Kutta à l'ordre 4, dans le logiciel de simulation MATLAB. Modèle général de la tuberculose avec deux classes d'infectés on obtient les trois schémas en fonction des différentes valeurs de R0. Dans le cas du modèle dont le diagramme de transmission est donné par la figure (FIG 2.1), on obtient les trois schémas en fonction des différentes valeurs de â.
FIG. 3.1 Résultats des simulations numériques.
~ Pour 3 = 0.105, on se trouve dans le cas R0 > 1. La figure (Fig 3.1) nous présente les résultats des simulations numériques. On observe la globale asymptotique stabilité du point d'équilibre endémique du modèle lorsque R0 > 1. On observe également que le nombre de susceptibles est inférieure au nombre de tuberculeux extra-pulmonaires et au nombre d'infectés latents. Cela signifie que la maladie est persistante au sein de la population considérée. o Pour 3 = 0.0105, il vient que R0 > 1 et le résultat des simulations numériques présenté sur la figure (Fig 3.5), montre la globale asymptotique stabilité du point d'équilibre endémique du modèle. En plus, comme dans le cas précédent, on constate que, que la maladie persiste au sein de la population et que le nombre d'infectés latents reste très élevé bien qu'il soit inférieur au nombre de Susceptibles. o Pour 3 = 0.00105, Il vient R0 = 1 et le résultat des simulations numériques présentés sur la figure (FIG 3.6) montre l'asymptotique stabilité globale du point d'équilibre non endémique du système. On constate que dans ce cas, la maladie disparaît alors que les susceptibles sont de plus en plus nombreux et se stabilisent à un certain moment. 3.6 Conclusion Dans ce chapitre de notre travail, l'analyse globale de la classe de modèles épidémiologiques du chapitre précédent a été traité. Nous avons montré que l'existence et l'unicité des points d'équilibre non endémique et endémique dépendent d'un paramètre de seuil que nous avons calculé. La stabilité de ces points d'équilibre a été démontré en utilisant les fonctions de Lyapunov. Nous avons démontré que le lorsque R0 1, la maladie disparaît alors que lorsque R0 > 1, la maladie persiste au sein de la population humaine. Les simulations numériques ont été présentés pour valider les résultats analytiques obtenus.
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