1-1-2 Tests de stationnarité
Par souci de synthèse et compte tenu du nombre
important des tests appliqués, le tableau n0 3 ci - dessous
résume les résultats des tests de racine unitaire
appliqués à niveau à l'ensemble des variables.
Tableau n0 3:
Résultats des tests de stationnarité à niveau.
Variables
|
Statistiques ADF
|
Valeurs critiques 5%
|
Résultats
|
ln PIB
|
-2.636
|
-3.567
|
ln PIB n'est pas I (0)
|
ln INV
|
-4.492
|
-3.567
|
ln INV est I (0)
|
ln TPF
|
-3.442
|
-3.567
|
lnTPF n'est pas I (0)
|
Ln TO
|
-1.109
|
-3.567
|
lnTO n'est pas I (0)
|
NB I (0) = intégré d'ordre
zéro.
Les tests de racine unitaire sur toutes les variables
aboutissent aux résultats suivants :
- |ADF| < |Valeur Critique de Mackinnon| au seuil de 5%
pour les variables ln PIB ; ln TPF et ln TO.
- |ADF| > |Valeur Critique de Mackinnon| au seuil de 5%
pour la variable ln INV.
Il en découle que seule la variable ln INV est
stationnaire à niveau. Probablement les autres sont
intégrés d'ordre 1. L'examen de l'ordre d'intégration des
variables se poursuit en différence première et pour toutes les
variables dans un souci de lecture d'un même niveau
d'intégration. Les différents résultats obtenus à
l'issue de ce test se résument dans le tableau no4
suivant :
Tableau no4:
Résultats des tests de stationnarité en différence
première.
Variables
|
Statistiques ADF
|
Valeurs critiques 5%
|
Nombre de retard
|
Résultats
|
ln PIB
|
-4.510
|
-3.573
|
2
|
ln PIB est I (1)
|
ln INV
|
-5.303
|
-3.573
|
2
|
ln INV est I (1)
|
ln TPF
|
-6.038
|
-3.573
|
2
|
ln TPF est I (1)
|
Ln TO
|
-2.745
|
-1.953
|
3
|
lnTO est I (1)
|
NB I(1) = intégré d'ordre un
Les résultats des tests de racine unitaire en
différence première montrent la stationnarité de toutes
les variables, autorisant ainsi l'étude de la cointégration
à partir de ces variables. Il y a donc présomption de
cointégration.
En effet, pour toutes les variables :
|ADF| > |Valeur Critique de Mackinnon| au seuil de 5%.
Ce qui permet d'accepter l'hypothèse alternative
H1 de stationnarité des variables correspondantes.
Ainsi, on peut procéder à la construction du
modèle à correction d'erreur (MCE) encore appelé
« modèle à correction d'équilibre »
déduit de la relation de long (E).
|