Section 2 : Présentation et Analyse
des résultats
Dans cette section il sera procédé à la
présentation des résultats des estimations (paragraphe 1) puis
passer à leurs analyses (paragraphe 2).
Paragraphe 1 : Présentation des
résultats
Dans ce paragraphe nous allons déterminer l'ordre
d'intégration des variables ; vérifier la
cointégration et la validation des hypothèses.
1-1.) Détermination de l'ordre d'intégration
des variables
Depuis que l'économétrie a perçu, que la
validité des estimations est tributaire de la stationnarité des
variables ; il est recommandé de toujours commencer par chercher
l'ordre d'intégration des variables dans tout travail
d'économétrie.
Cela est d'autant plus important et pertinent dans la
présente étude que les variables utilisées dans le
modèle sont toutes des variables macro - économiques, qui
d'ordinaire sont non stationnaires.
1 -1- 1) Règle de décision
La détermination de l'ordre d'intégration des
variables est faite suivant les tests de racine unitaire. A ces tests,
appliqués à l'aide du logiciel Eviews
(version 3.1) sont attachés des règles de
décision précises permettant de se prononcer sur l'ordre
d'intégration des variables.
Dans les différents tests appliqués ici, le
nombre de retards retenus est celui correspondant au test pour lequel la
statistique Akaike (Akaike info criterion) est la plus faible.
Le nombre de retards étant retenu sur la base de la
statistique Akaike, la stationnarité de la variable est jugée
à partir de la comparaison entre les statistiques ADF (Augmented Dickey
Fuller test statistic) et critical value (Mackinnon Critical Values for
rejection of Hypothesis of a unit root. c'est - à - dire la valeur
critique Mackinnon).
L'alternative d'hypothèses qui se présente
à l'issue du test est la suivante :
H0: racine unitaire ou non
stationnarité.
H1 : non racine unitaire ou
stationnarité.
Si |ADF| < |Valeur Critique de Mackinnon|
alors l'hypothèse H0 est acceptée.
Par conséquent la série est non stationnaire.
Si |ADF| > |Valeur Critique de Mackinnon|
alors l'hypothèse H1 est
acceptée. Cela traduit la stationnarité de la série.
Les tests sont appliqués à niveau, puis en
différence, au cas où il y aurait présence de racine
unitaire à ce premier stade.
L'étude de la cointégraton se fait sur la base
du même ordre d'intégration des variables. Une fois l'ordre
d'intégration connu, la relation de long terme entre les variables est
estimée. Le résidu de cette estimation est soumis aussi au test
de racine unitaire. Si le résidu est stationnaire on est en
présence de cointégraton.
Des Modèles à Correction d'Erreur peuvent
être élaborés et estimés à partir de la
relation de long terme estimée. Les MCE fournissent les
élasticités des variables aussi bien pour le court terme que pour
le long terme, qui traduit le degré d'influence des variables
exogènes sur la variable endogène.
Si le résidu n'est pas stationnaire alors il n'y pas de
relation de cointégraton entre les variables.
L'étude considère le seuil de 5% pour la
validation des différentes hypothèses.
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