L'incidence de la crise financière internationale de 2008 sur la structure financière d'une institution bancaire congolaise cas de la bcdc( Télécharger le fichier original )par Dimitri ENGULU BOLINGO Université de Kinshasa - Licence 2009 |
II.2. RATIO DE SOLVABILITELe ratio de solvabilité d'un établissement correspond au rapport entre le niveau d'endettement de l'établissement et son niveau de fonds propres) (51(*)). Par ailleurs, la norme fixée par la banque centrale exige que le rapport entre les fonds propres et le risque bancaire ne doive pas être en deçà de 10%. Son calcul se présente de la manière suivante : Ratio de solvabilité = Fonds propres/Risque bancaire Tableau n°7 : Calcul de ratio de solvabilité (en milliers de francs congolais)
(Source : calculé par l'auteur sur base des bilans en annexe). v Commentaires Il en découle de cette analyse que la solvabilité de la B.C.D.C. est restée supérieure ou égale à la norme de 10% sous la période de l'analyse. En effet, quelques chiffres éloquents nous permettent de mesurer le degré de solvabilité de la B.C.D.C. selon les normes de gestion prudentielle qui stipule que les banques congolaises sont tenues dans leur gestion quotidienne de respecter un rapport de 10% minimum de l'instruction no14 de la B.C.C. Le ratio de solvabilité est passé de 10% en 2004 à 17% en 2007. Cette évolution montre que la B.C.D.C. minimise le risque de solvabilité dans sa gestion bancaire. Les années 2005, 2006, 2007 ont vu se poursuivre l'amélioration du risque de crédit sur l'ensemble des activités de la banque. La qualité du portefeuille de crédit de la B.C.D.C. s'est améliorée tout au long de ces années, entraînant une diminution du coût du risque. En 2008, l'année sous la crise financière, le ratio s'est réduit à 14% c'est-à-dire le fonds propres prudentiel couvre 14% des différents risques tels de marché, de taux de change et de crédit. Ce qui s'explique toujours supérieure à la norme prudentielle. Malgré cette baisse de coefficient de solvabilité qui résulte de plusieurs facteurs, la B.C.D.C. renforce ses fonds propres et leur solvabilité au cours des années sous analyse. Il faut aussi pour cela le fonds propres complémentaire pour faire face au risque systémique bancaire. Pour le cas de la B.C.D.C. sous analyse, nous avons noté qu'elle respecte la norme de solvabilité qui vaut mieux d'être analysé avec rigueur. Nous sommes sans doute ignorants que c'est un indicateur qui permet de s'assurer que le niveau des fonds propres d'une banque est suffisant pour couvrir le risque global de crédit. Ce ratio de solvabilité donne une visibilité sur les possibilités à long terme pour l'établissement de rembourser sa dette. * 51 VALLA N. et Cie, Banque de France, Revue de la stabilité financière, n°9, Déc. 2006 |
|