WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Profil bactériologique des infections en stomatologie et chirurgie maxillo-faciale

( Télécharger le fichier original )
par Dr christophe constant chechom kammogne
UFR de sciences médicales-Abidjan-Côte d'Ivoire - mémoire 2010
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

II. DONNEES CLINIQUES

A. le motif de consultation

La douleur (100%), la tuméfaction (98%) et la suppuration (86%) dans notre série représentent les premiers motifs de consultation soit 82,60% des consultations. Nos résultats sont proches de ceux de OUATTARA [32] et SIGHA [35] qui trouvent respectivement 88% et 86% pour les suppurations

B. La notion de sujet a risque d'infection Il existe deux types de sujets à risque infectieux :

risque A : risque d'infection identifiée localement et/ou de surinfection générale (septicémie). Ce risque concerne :

- les sujets immunodéprimés,

- les sujets atteints d'une pathologie chronique non contrôlée,

- sujets dénutris.

risque B : risque d'infection liée à une localisation secondaire de la bactérie, c'est-à-dire à un nouveau foyer infectieux situé à distance du foyer primaire (endocardite infectieuse, infection sur prothèse). Une antibiothérapie est recommande chez les sujet a risque A ou B [9].

Dans notre étude nous avons noté près de 78,26% des patients avec une mauvaise hygiène bucco-dentaire, 13,03% de patients sont porteurs de pathologie chronique et 8,69% sont dénutris.

Nous n'avons pas noté de patient à risque B.

Contrairement a certaine recommandation de l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé de juillet 2001, dans notre contexte, la prescription d'antibiotique serait indiquée pour toutes les pathologies odonto-stomatologique. Cette pratique se justifie pleinement en Afrique par la fréquence et l'urgence des cas à traiter, mais également par la difficulté d'obtenir une identification bactériologique et un antibiogramme, surtout pour les germes anaérobies, et par le prix de revient de ces examens

C. L'origine probable des infections

83% des infections présentées par les patients sont d'origine dentaire (carie dentaire) suivi des parodontites 11% et des complications des traumatismes 7%.

La majorité de ces infections sont d'origine dentaire comme l'a également montré KPEMISSI au Togo avec 88% [36].

D. Le statut d'hospitalisation

97,7% de nos malades sont hospitalisés. Cette fréquence élevée est due à la gravité des infections, qui mettent en jeu le pronostic vital et ceci d'autant plus que les patients arrivent très tard à la consultation, après avoir épuisé les ressources des thérapeutiques traditionnelles et que le terrain est à ce stade déjà très altéré.

E. Les pathologies

Les cellulites prédominent avec 60,86% des cas suivi des ostéites avec 13,04% et de l'association celluliteostéite avec 10,86% des cas.

Les autres pathologies (parotidites, adenophlegmon, staphylococcie maligne de la face, parulie et suppuration linguale) représentent environ 11% des cas. Ce faible taux peut s'expliquer par le fait qu'une parti des patients a été vu en consultation et pour ces patients les prélèvements n'ont pas été faits. D'où le fait de mettre encore l'accent les prélèvements systematique de toutes collections purulente que ce soit aux urgences, en hospitalisation qu'en consultation.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote